Chapitre VII : Pire que la mort.

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Disclaimer : je ne possède pas l’univers de Percy Jackson. Si c’était le cas, cette histoire serait publiée par une maison d’édition internationale, pas sur un site de fictions.

Heyyya ! Oui, deux chapitres de suite, je sais. Désolé. En plus il est ridiculement court. Désolé. Mais j’ai eu pas mal d’empêchement, et il est actuellement 23h35, alors si je veux que ce chapitre sorte le dimanche, je vais devoir être concis. Ah, du coup je n’ai pas trop corrigé mon orthographe. Désolé.

Bref, assez parlé : place à la fiction !

Chapitre VII : Pire que la mort.

PdV : Percy.

Quand la fenêtre de brume se ferma, j’étais effondré. Je venais d’assister à mon enterrement. Je venais de voir ma famille, mes amis, tout le monde mythologique pleurer au-dessus de mon corps. Et pourtant, j’étais là, au fond d’un cachot, entier et vivant.

Mon corps. J’avais vu, de mes propres yeux, mon corps inerte traverser la Colonie puis se faire brûler par le feu d’Hestia. Et pourtant, j’avais vérifié plusieurs fois : j’étais sûr d’être dans le mien.

Le feu. Quand je m’étais réveillé dans cette pièce sanguinaire, je n’avais eu aucune idée d’où je me trouvais : j’étais plongé dans le noir. Puis ma mémoire, mes souvenirs s’étaient ravivés, et j’avais commencé à entrevoir des images de ce qu’il s’était produit : un duel à l’épée, des yeux bleus, puis l’alerte, un dragon, des flammes … et un grand flash lumineux ; une explosion. Et pourtant j’étais là, intact.

J’avoue avoir d’abord cru que j’étais mort. Je ne sentais rien, ne voyais rien, n’entendais rien. Mais au bout d’un instant qui avait semblé durer des heures, un grand bruit sourd avait résonné dans la pièce. D’abord surpris, je n’avais pas tardé à trouver son origine : c’était le simple bruit des battements de mon cœur. Non, je n’étais certainement pas mort.

Et il ne m’avait fallut que quelques minutes d’attentes avant que cette pensée ne soit mise en doute par mon geôlier, qui était venu en personne m'accueillir dans son royaume.

Qu’est-ce que je fais là ? Me demandais-je pour au moins la quarante-deuxième fois dans ces deux dernières minutes. Je n’avais en fait aucune notion du temps qui s’était écoulé depuis mon réveil. Deux minutes ? Une heure ? Un jour ? De même que je n'avais aucune idée du temps qui séparait le duel contre le dragon et mon apparition dans cette pièce.

Je cherchais des réponses, et j’eus malheureusement la chance d’en avoir. Ce que je jugeais comme quelques minutes plus tard, je pus percevoir des bruits de pas au loin. Soudain, des torches s’allumèrent une à une sur les murs de la salle, qui ressemblait plus à une cellule de torture qu’autre chose. Lames, chaînes, menottes, tables en fer … je n’eus pas le temps d’observer la moitié des appareils quand la lourde porte de métal, seule issue, s’ouvrit, révélant une silhouette imposante et dégageant une aura extrêmement puissante. L’individu entra, referma la porte derrière lui et sourit.

“Persée Jackson. Nous nous retrouvons après tant de temps … croyais-tu que je te laisserais partir aussi facilement ? Après avoir osé m’humilier dans mon royaume ?”

Une voix sombre, ardente et puissante, que je ne connaissais que trop bien. Je ne l’avait entendu qu’une fois auparavant, mais cela suffit à vous marquer l’esprit.

“Tartarus … pourquoi suis-je ici ? Comment est-ce possible ?”

“Quoi, tu ne te rappelles pas ?” dit-il en souriant de plus belle. “Tu es mort, Persée. Le grand Sauveur de l’Olympe, Persée Jackson, est mort ! Pathétique, comme les autres.”

Sous les Étoiles : ChuteOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz