Sous les Étoiles : Chute

Chapitre III : Le Conseil Olympien.

Disclaimer : faîtes-moi confiance, je ne suis toujours pas Rick Riordan, je ne possède toujours pas PJO.

Heyyya ! On se retrouve pour le 3e chapitre de cette nouvelle fiction ! Je tiens tout d'abord à remercier les auteurs des premiers commentaires de cette fic. Ça me fait super plaisir et ça me pousse à continuer, merci ^^ pour ce troisième chapitre, j'ai essayé d'atteindre les 2K mots maaaais j'ai été encore un peu trop court. L'action arrivera dans les prochains chapitres et leur taille devrait augmenter en conséquence, alors un peu de patience sivouplé ^^

Bon, assez parlé : place à la fiction !

Chapitre III : Le Conseil Olympien.

PdV : Percy

Une fois de plus, je me tenais devant deux portes en bronze de plus de quinze mètres ; cette vue commençait à devenir trop familière à mon goût. Je me souviens de la première fois que j'avais dû venir ici : j'avais 12 ans à l'époque, et le contexte était beaucoup moins glorieux. J'étais aussi nettement moins à l'aise : je rapportais l'arme fétiche du Roi des Dieux, la Foudre de Zeus, et la guerre était tout comme moi aux portes de l'Olympe. J'espérais cette fois-ci recevoir un accueil plus ... relâché. Je veux dire, vous n'avez pas vraiment envie de vous tenir entre 12 dieux géants aux pouvoirs quasiment illimités alors que la moitié vous accuse du vol de la Foudre, et que l'autre moitié pointe du doigt une multitude d'autres responsables.

Je continuai de contempler l'entrée de la salle du Conseil, m'interrogeant à présent sur le sort de mes camarades. Je n'avais pas énormément d'informations concernant la quête d'Annabeth, si ce n'est que cela concernait la mise en route d'un projet architecte immense : un petit village de temples au Texas. Pourquoi faire, j'en sais trop rien. Quant à Grover, il m'avait dit qu'il rentrerait avant la fin de l'été, tout juste pour mon anniversaire : le 18 août.

Après avoir réfléchi au gâteau que je pourrais commander pour ce jour-là, et avoir opté pour un gâteau au chocolat avec un glaçage bleu, je décidai enfin de pousser les deux portes massives et d'entrer dans la salle la plus dangereuse de l'univers connu et inconnu.

Aussitôt, 13 paires d'yeux se tournèrent vers moi. J'aperçus en premier lieu une de mes déesses favorites, Hestia, déesse du Foyer. Elle me sourit chaleureusement et vint même me serrer dans ses bras, murmurant des félicitations. Elle me relâcha, et je me dirigeai au centre de la pièce. Mon père me fit un pouce en l'air, souriant, dans sa tenue habituelle de pêcheur. Zeus, au contraire, m'inquiétait : malgré son petit sourire légèrement faux, son regard nuageux ne m'indiquait rien de bon. Enfin, Hephaïstos souriait jusqu'aux oreilles, et je vint déposer le Marteau pieds de son trône, m'inclinant en prononçant mes respects.

Le dieu forgeron se saisit du Marteau, me remercia et se volatilisa, rapidement suivit de presque tous les dieux. Restaient Poséidon (pour mon plus grand soulagement, nous ne nous étions plus parlés depuis quelques mois), Hestia (toujours fidèle au poste) et Athéna (aïe). Je vint alors m'agenouiller aux pieds du trône - ou devrais-je dire, le siège de pêcheur - de mon père.

"Je t'en prie, Percy ! Pas de ça entre nous" dit-il en riant, tandis que je me relevais. "Comment va mon garçon ? J'ai suivi toute ta quête et ton combat avec Hypérion : c'était fabuleux ! Tu lui as flanqué une sacrée rouste à ce Titan !"

"Merci papa ..." je souriais légèrement, mais mon sourire intérieur était bien plus large. "Je suis content de savoir que tu gardes un œil sur moi."

"Toujours, fils. Dis, tu ne manques de rien à la Colonie ? Tu sais, tu n'as qu'à m'envoyer un Message Iris et ..."

"Oh, non, tout va bien, je te remercie."