Hadès (Trilogie Hadès #1) [VF]

Chapitre un

—Axel ! Des bras forts s'enveloppent tout à coup autour de ma taille pour me porter.

Je couine de surprise puis le monde commence à tourbillonner. Je l'ai trouvé.

—Hey couineuse. Content de te voir ici, un rire profond retentit à travers mon corps et le brun aux yeux verts me dépose.

—Pourquoi tu m'appelles toujours comme ça ? fais-je la moue en croisant mes bras.

—Parce que tu as ce petit visage de boudeuse à chaque fois que je le fais, et c'est très amusant, le sourire d'Axel s'agrandit.

—T'es sympathiquement bizarre, me baissais-je vivement avant qu'il puisse pincer mes jours et lui tire la langue.

Selene passe son bras autour de mes épaules et commence à avancer vers le retrait des bagages.

—Non pas que pas que j'aime pas voir ton magnifique visage Evie, mais où est Spencer ? Il était supposé venir nous chercher, et nous allions, en quelque sorte, te faire une surprise.

Je hausse les sourcils. Axel se baisse et saisit leurs valises, les tirant sur le chariot.

—Vraiment ? Ça vous surprend qu'il ai oublié ce petit détail ?

—Non, pas tellement. Il est complètement inutile celui-là. Je blâme l'extraordinaire dose d'alcool qu'il a l'intention de consommer, elle relève son nez avec son index.

—Allez, l'inutile est probablement en train de nous attendre et vous savez à quel point il est louche quand il fait nuit, rigolais-je en pointant la porte.

—Oui, on doit lui parler à propos de ça. C'est pas cool, spécialement sous notre lune, murmure Axel.

Je lui adresse un regard curieux, cependant je ne le questionne pas. J'ai appris à ne pas le faire.

Il ne me faut pas longtemps pour localiser la voiture, de couleur violette comme des raisins, (malgré de nombreuses conversations, mon ami continu d'insister que c'est une couleur virile), le véhicule est garé n'importe comment, prenant deux places. En roulant des yeux, j'ouvre le coffre pour qu'ils rangent leurs sacs et me prépare à sauter sur le siège passager, à côté de lui. Tandis que ma main s'arrête sur la poignée de la portière lorsque j'intercepte sa conversation.

—bordel, c'est trop tôt ! Elle n'est pas prête !

Je bats des paupières à sa colère. Spencer n'a jamais été en colère de toute sa vie.

Tout en sentant curieuse et horrible d'écouter sa discussion, je me penche pour mieux espionner.

—Mec, c'est pas juste ! grogne-t-il. Non, je te parle de la façon que je souhaite quand il est question d'Evie.

Mes yeux s'élargissent quand j'entends mon prénom, ma curiosité s'accroît ; à qui parle-t-il ?

—Bien, j'espère que t'es prêt à ramasser les morceaux cassés, soupire-t-il en ne semblant pas content.

—Evie ?

Je me maudis intérieurement l'implacable ponctualité de ma sœur.

—Tu fais quoi ?

—Je uh, m'arrêtais-je, espérant entendre un peu plus de la conversation..

Mais il se tait aussitôt qu'il entend mon prénom, et marmonne un au revoir à la personne avec qu'il parlait. Mes épaules s'avachissent de déception, et je monte dans la voiture, ignorant que mon meilleur ami me fixe.

—Hey Spencer ! sourit Selene, sautant sur la banquette arrière et Axel l'a rejoint, contractant ses jambes musclées pour entrer. Belle surprise de te voir ici.