Chapitre 8: Fichu conscience !!!!

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-Moi: Je m'excuse encore, vraiment désolée.

Je lui parlais de la porte de la salle de bain, pendant que lui essayait d'enlever la tâche jaune de son tee shirt blanc. Sa va être dur de faire partir cette tâche qu'avec de l'eau. Je m'y connais en tâche vu ma maladresse.
Je rentre dans la salle de bain sans lui demander la permission, c'est ma salle de bain après tout, même si il est à moitié nu. J'essaie de pas trop le regarder.

-Moi: Donne le moi, je vais te le laver.

Il me tendis le tee shirt avec l'eau qu'il a mis, la tâche s'est étendu "Bravo". Je prend une petite bassine, verse plusieurs détachants avec de l'eau bien chaude et y trempe le tee shirt.
Je me relève et je n'ai pas pu éviter de le regarder, il était torse nu avec son jeans qui descendait et laisser apparaître son boxer. Ses hanches dessinaient un V jusqu'à son entre jambe. Sexy, craquant, sensuel les qualificatifs me manquent. "Parle, articule, dis quelques choses, ta de la bave qui va couler si tu continues de le reluquer ainsi".
Il me fixe du regard, il a remarqué comment je le dévisage avec envie.
Le Ding du four se fait entendre "Ouf sauvé par le gong", l'air commencait à devenir électrique.
Je me précipite dans la cuisine et sort le plat du four et de suite une très bonne odeur s'y dégage.

-Moi: Tu veux un vêtement???( Criaise-je pour qu'il m'entende de la salle de bain).

C'est la moindre des choses. Il va pas rester à moitié nu.

-Elliot: Pas besoin de crier.

Il me fit sursauter, il était juste derrière moi. Il recommence à faire une de ces chaleurs.

-Elliot: Sa sent très bon, je vois qu'une solution pour te faire pardonner cette maladresse. M'inviter à rester pour manger.
-Moi: Oh!!

Ce n'était pas prévu, mais je commençais à me faire à ces imprévues. C'est le moins que je puisse faire.

-Moi: Oui pourquoi pas, j'espère que tu aimes les courgettes???
-Elliot: J'adore, mais ce que j'aimerais la maintenant c'est de goûter à tes lèvres(désignant ma bouche de ces doigts).

Il s'approche jusqu'à me pousser contre le réfrigérateur. Il avance son visage jusqu'au mien, son nez vient jusqu'à frôler le mien. Ces yeux sont devenu sombre, cette proximité me tord le ventre. Il vient poser ses lèvres contre les miennes, elles sont chaudes, douces agréables à embrasser. Ma respiration se veut plus rapide, des sensations bizarres me parcourent le corps. Sa langue demande un passage entre mes lèvres. Je ne peux que lui autoriser, face à cette torture. Cette langue commence à danser avec la mienne. Elles se complètent l'une de  l'autre. Son corps pousse le mien de plus en plus fort contre le frigo. Il prend mes mains et les plaques au dessus de ma tête. Son étreinte se resserre encore plus, jusqu'à sentir une bosse à son entre jambe. Elle durcit de plus en plus. Plus excitant que sa on pouvait pas. Il me désire, autant que moi je le désire. Cette perspective fait sauter ma conscience en triple saut arrière.
Il enlève sa langue, puis ces lèvres aussi lentement qu'il le pouvait. Ce baiser ma fait de l'effet, surtout à ma petite culotte qui je sentais était mouillé.

-Elliot: Je pourrais t'embrasser ainsi des heures. Ta bouche est délicieuse.

C'est bien la première fois qu'on me parle ainsi. "Dis lui de craquer une allumette si il veut, on prend feu immédiatement " me soupir ma conscience. Mais pourquoi moi??? Je ne pouvais pas me défaire de cette question. Sa me trottais quelque part dans la tête. Mais bon profitons de ces moments je me disais.

Elliot: Ça va Mél ???

"Diversion".

-Moi: Si on mangeait avant que sa ne refroidisse???
-Elliot: Avec plaisir

Je mets la table pour deux, c'est rare que je mange à table. Quand je suis toute seule je m'installe sur mon fauteuil devant la télé. Il y avait que quand ma mère ou Beth étaient là que je mangeais à table. Mais là c'était avec lui, un homme. Un homme qui embrasse divinement bien. Je le regarde et remarque qu'il me fixe du regard. Je rougis. Il faut que je me détende, la table est prête.

-Moi: Si monsieur, veux bien se donner la peine de s'asseoir( lui montrant la chaise). Ce soir au menu nous avons des courgettes farcies.
-Elliot: Merci, sa m'a l'air appétissant( s'asseyant en se  frottant les mains).

Je lui sert une belle part. Il prend un morceau avec sa fourchette, souffle dessus et apporte le tout à sa bouche. "Il n'y a que lui pour être à tomber par terre en mangeant".
-Elliot: C'est un plaisir pour la vue et l'odorat. Mais également pour le goût.  Tu cuisines super bien Mél.
-Moi: Ce n'est pas grand choses pourtant, si cela te plaît, j'en suis ravie.
-Elliot: Ne sois pas modeste, tu éveilles mes sens et pas qu'avec la nourriture.

Ce détail laissait entendre pas mal de choses. J'en rougis encore plus.
Il me fixa et étonnamment nous eûmes un fou rire.

-Moi: Temps mieux que cela te plaise. "Si tu continues à regarder à travers mon peignoir, mon décolleté. Me faire des compliments, m'embrasser comme tu le fais si bien. C'est moi qui te sauterais dessus la prochaine fois."

Il me regarde un peu gênée, je comprends que ma conscience à encore frapper. J'ai parler tout haut alors que je pensais tout bas. Fichu conscience.

Je n'osais parler durant le repas, Elliot en a repris deux fois.

-Elliot: Tu as cuisiné, c'est à moi de faire la vaisselle.
-Moi: Non c'est bin je vais la faire.
-Elliot: ( sur un ton autoritaire) Non et cela n'est pas discutable.

Je me résigne vu le ton qui vient d'employer. Je voudrais pas que Monsieur le dictateur refasse surface. Je range la table.

-Elliot: Comme de quoi faire la vaisselle n'est pas si monstrueux que sa.
-Moi: Ne me dis pas que c'est la première fois que tu faisais la vaisselle???
-Elliot: Oui c'est la première fois.

J'en reste bouche bée c'est pas possible. Ma tête réfléchissait trop vite, sa mère étais là certainement pour le lui faire plus jeune mais maintenant qui pouvais bien lui faire sa foutu vaisselle. Il est marié. Mon visage se ferme à cette pensée. Voilà où était le piège, je le savais plutôt c'est ma conscience qui l'avait deviner. Il voulait juste s'amuser mais il est marié.

-Moi: Je ne retiens pas plus Monsieur.

Je lui pris par la main, et l'emmena vers la porte d'entrée.  J'ouvrais celle-ci et lui fais signe de sortir.

Elliot: Mais qu'est-ce qui te prend Mél ???
-Moi: Il me prend que ma vaisselle je peux la faire moi-même ( je referme la porte violemment).

Clac.

Mr Le Proviseur.Where stories live. Discover now