Elle a les cheveux verts (abandonnée)

Chapitre 43

Je suis tellement, tellement, tellement, tellement désolée d'avoir autant de retard. J'ai été touchée par le syndrome de la page blanche. 

Bonne lecture !!!!!

Eric et Aline attendaient impatiemment que Kate revienne avec les boissons. Ce n'était que l'entracte et le concert durait encore deux heures. Un groupe peu connu reprenait les classiques du rock dans un bar clandestin de Manhattan. Il y avait foule et Aline pouvait voir la petit tête brune de Kate qui dépassait de la foule, trois verres à la main. Elle se hissa à leur niveau, jouant des coudes entre les corps des danseurs en sueur. Aline prit le verre tendu et bu une grande gorgée. Eric semblait un peu ivre et Kate souriait pour rien. Aline avait les yeux embués et les joues rouges, son souffle était rapide dût à la danse et ses jambes tremblaient un peu. Il était déjà deux heures du matin et les trois adolescents n'étaient pas fatigués. Ce n'est que deux heures plus tard qu'ils prirent le chemin de la maison de Kate. Dans le salon, Aline et Eric rigolaient tandis que Kate leur faisait signe de se taire, oubliant que ses parents n'étaient pas là. Ils montèrent difficilement les escaliers en tenant Eric plus ivre que les jeunes filles. Aline ouvrit la porte de Kate violemment, la faisant claquer sur le mur. Kate fit signe à la porte de se taire et traîna Eric sur son lit. Aline souffla d'épuisement et sauta aux côtés d'Eric et s'allongea en travers du lit encore habillée. Kate regarda sa meilleure amie et son cousin et soupira, alors elle s'allongea posant sa tête sur le dos d'Eric et ses jambes sur celles d'Aline.

Le réveil fut dur pour Aline, sa bouche était pâteuse et un poids se faisait sentir sur ses jambes. Elle était échevelée, ses vêtements lui collaient à la peau et elle savait ses joues rouges. Doucement elle se leva et tenta de ne pas réveiller ses deux amis. Elle se dirigea vers la salle de bain et prit une douche. Elle échangea ses vêtements de la veille avec un short et un tee-shirt.

Quand elle retourna dans la chambre, Kate était en train d'attaquer Eric à coups de coussin pour qu'il se réveille. La française se joignit au combat et Eric capitula quand il tomba du lit.

La journée fut aussi joyeuse, et vite remis de leur soirée, les trois adolescents avaient décidé d'aller voir la Statue de la Liberté. Aline sentait ses jambes se rompre à chaque marche gravie. 364 marches plus tard, Aline souffla en s'appuyant sur l'épaule de Kate qui ricanait, essoufflée. La vue était cependant à couper le souffle et Aline ne regretta pas cet effort. Elle avait une vue imprenable sur Manhattan et l'East River. Il faisait vraiment bon et Aline sentit le poids des bras d'Eric lui enlacer les épaules par l'arrière. Kate se rejoignit au câlin en souriant.

Les jours qui suivirent, Aline, Kate et Eric visitèrent des lieux plus ou moins touristiques. Aline avait alors découvert le base-ball ; Eric l'avait forcé à aller voir un match entre les Tigers de Détroit et les Yankees. En échange Aline avait traîné Eric et Kate au MoMA. Là-bas elle s'était extasiée sur des centaines d'œuvres qui ne disaient rien à Kate et Eric. Aline vagabondait parmi les salles d'exposition, s'exclama quand elle tomba sur Les montres molles de Dali et s'indigna quand Kate ne sut pas de quoi il s'agissait.

Le lendemain les trois amis étaient retombés en enfance en déambulant dans le plus grand magasin de jouet de New York avant d'aller au American Museum of Natural History. La semaine était chargée de rire et ils ne se quittèrent pas au point qu'ils dormirent tous chez Kate jusqu'à la fin de la semaine. Cependant une ombre au tableau apparu au yeux d'Aline ; elle n'avait pas vu Charly depuis la fin du Bac. Pas un appel, ni un message pour avoir de ses nouvelles. Aline se doutait que, comme elle, Charly profitait de ce début de vacances. Mais elles n'avaient pas tenté de se voir une fois.

Une dizaine de jours après la fin du bac, Kate, Eric et Aline étaient sujets à des crises de panique sur leurs résultats de baccalauréat. Kate doutait de ses notes et Aline faisait les cents pas tandis qu'Eric tentait de les calmer toutes les deux. Et ce phénomène s'était répandu également du côté de Charly. La new-yorkaise fumait tranquillement ignorant magnifiquement son meilleur ami qui s'arrachait les cheveux en parlant de son épreuve d'histoire. Cela faisait 10 minutes que William se plaignait et elle commençait à en avoir marre. A vrai dire, ça faisait quelques jours qu'elle se lassait de tout sans en connaître la raison. A bout de nerf, la new-yorkaise se leva du lit de son meilleur ami et lui colla une gifle. Sous l'effet de la surprise, William se calma instantanément :