Chapitre 7: Une soirée New-Yorkaise

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Quand elle passa la porte d'entrée, Aline était en train d'étouffer. Elle avait couru tellement vite que ses poumons semblait brûler de l’intérieur. Et l'espace pour faire passez l’air semblait se réduire. Rageusement, elle cherchait dans son sac, sa ventoline qui semblait ne pas vouloir faire son apparition. Quand elle la retrouva elle prit deux inspiration d’un coup puis et rangea son médicament dans son sac. L'asthme était quelque chose de récurant dans la famille mais pour Aline c'était tout nouveau. Après s’être calmée, la jeune fille monta son sac dans sa chambre et s'affala sur son lit. Elle pensait vraiment devenir folle, ce mettre dans un état pareille pour un rêve et une fille. C'était vraiment n'importe quoi. La jeune fille tenta de se relever de son lit quand elle sentit un vertige la prendre par surprise ; la grippe et courir ne faisait pas bon ménage et Aline s'en rendit compte quand elle s'écroula sur son lit. Finalement elle jugea que dormir était peut-être un bonne idée. Elle enleva rapidement son manteau et ses chaussures et a peine eu-t-elle le temps de pauser sa tête sur l'oreiller qu'elle dormait déjà.

Quand elle se réveilla, la lune était visible à travers sa fenêtre. Son réveil indiquait 20 heures. Son mal de tête était partis et son estomac commençait a gronder. Doucement, elle sortit de son lit et ouvrit la porte de sa chambre. A peine eu-t-elle le temps de sortir de sa chambre qu'un bruit de vaisselle cassées suivit de hurlement se fit entendre dans toute la maison. Aline descendit l'escalier en prenant soin de ne pas le faire grincer. Un autre hurlement de sa mère la figea dans l'escalier. Elle savait reconnaître les disputes qui se finisse très mal. Elle détestait cela, machinalement elle s'assit sur une des marches de l'escalier en respirant le plus lentement possible afin de ne pas se faire repérer. D'un seul coup une autre assiette cassa et Aline ne pouvait qu'écouter la disputes de ses parents :

- TU FAIS AUCUN EFFORT ! COMMENT TU PEUT LOUPER DES RENDEZ-VOUS ASSI IMPORTANT ! JE TE L'AIS REPETER 6 FOIS !

- JE FAIS TOUT POUR QUE LA BOITE FONCTIONNE, NE FAIS PAS COMME SI JE NE FAISAIS RIEN DANS CETTE BARAQUE ! Hurla Marc Rosier. A PART GUELUER TU FOUS PAS GRAND CHOSE EN CE MOMENTS!

Une autre assiette vola à travers la pièce, et Camille repris de plus belle :

- JE T'ES SUIVIT JUSQU'ICI, AVEC ALINE ONT A TOUS ABANDONNEES POUR TE SUIVRE. TU PENSE PAS QUE TA FILLE AURAIT VOULU RESTER AVEC SES AMIS.

- MAIS C'EST TOI QUI EST AVEUGLE, ELLE S'EN SORT TRES BIEN DANS CETTE VILLE. ELLE S'ELLE DEJA FAIT DES AMIS, répliqua Marc agacée par les attaques de sa femme et la tentative de le faire culpabiliser en utilisant leur fille.

Dans l'escalier, Aline en avait les larmes au yeux,ne voulant plus être spectatrice de ce triste spectacle. Elle retourna dans sa chambre, les yeux embués de larmes. La voix de ses parents s'entendait mémé dans sa chambre. Puis elle entendit des pas légués et rapide monter les escalier. Son souffle se coupa elle compris que c'était sa mère qui pleurait. Elle détestait entendre sa mère pleurer, qu'elle enfants aimerait voir sa mère pleurer. Elle réprima un sanglot et ouvrit la porte et monta le dernier étage afin de suivre sa mère. Quand elle entra dans sa chambre, sa mère était effondrée sur le lit et se spectacle lui déchirait le cœur. Sans aucun mot elle s'agenouilla devant sa mère qui tremblait à cause de ses nombreux sanglots et la pris dans ses bras. Cela dura un moment assez pour qu'elle sente sa mère ce calmer jusqu’à s'endormir. Elle installa sa mère plus confortablement sans la réveiller. Et descendit dans le salon. Dans ce genre de moment, elle savait qu'il fallait qu'elle prenne sur elle. Et il était hors de question qu'elle prenne partit. Elle arriva devant l’îlot de la cuisine qui donnait sur la salle à manger. Son père était de dos mais elle pouvait voir une bouteille de scotch à coté de lui. Sans dire un mots, elle fit le tour de l’îlot, pris le verre qui était devant son père et le vida dans l'évier. Du coin de l’œil, elle vit son père grimacer puis elle replaça le verre devant son père. Cette fois-ci remplis d'eau. Il avala le contenue d'une seule traite et Aline s'installa en face de lui. Un silence gênant s'installa rapidement mais avant même qu'Aline pris la parole. Son père lui demanda, la gorge nouée :

Elle a les cheveux verts (abandonnée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant