CHAPITRE 5

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Dimanche 2nd juin, 15h34.

Mes yeux se perdaient à travers la vue que m'offrait mon hublot.
Les nuages blancs qui s'évaporaient pour laisser place à un ciel bleu azur. Bleu azur, comme les yeux de Marinette...

Cela faisait déjà quatres heures que j'étais dans l'avion, ou devrais-je dire le prestigieux jet privé de Monsieur Agreste. J'avais encore treize heures à tenir avant de pouvoir respirer l'air de Sydney. Le temps passait lentement, très lentement et l'ennui se faisait peu à peu ressentir.

Lundi 3 juin, 12h41.

« Tout notre équipage vous souhaite un excellent séjour à Sydney, à bientôt, Monsieur Agreste. »

L'annonce du pilote me réveilla de mon lourd sommeil. J'ouvris les yeux et, instinctivement, j'ouvris mon hublot et regarda ce qui pouvait ressembler à « Sydney ». Je n'en fus pas déçu. Les palmiers étaient grands et beaux, le sable était blanc et l'eau de la mer était d'un bleu magnifique. Tout ce dont je n'allais pas profiter durant ce voyage. Triste, mais vrai. Mon père m'a toujours expliqué que si nous partions en voyage, ce ne serait uniquement pour le travail, tout le reste était inutile.

Je décrochai mon regard du hublot pour détacher ma ceinture, prendre ma veste et mon sac au passage, prendre ma valise, et suivre Nathalie qui m'attendait patiemment devant la porte d'embarquement. Je la suivis et dès que nous fûmes sortis de la voiture, la chaleur de Sydney me pris tout de suite au dépourvu. J'avais totalement oublié qu'en Australie, il faisait une chaleur épouvantable. J'allais littéralement mourir avec mon jean et mon sweat. Je pris mon mal en patience et continuais de suivre Nathalie. Je me demande toujours comment elle fait pour rester aussi neutre, on dirait un robot.

Nous sortîmes enfin de la zone d'embarquement et nous nous dirigâmes vers la sortie. Les stands de nourritures défilaient devant mes yeux, impuissants. L'eau commençait à me monter à la bouche et mon ventre se fit rapidement entendre. Tout de suite après, je détournis les yeux, je ne devais pas me déconcentrer, en tout cas pas maintenant. Nous allions sortir de l'aéroport quand, soudain, quelqu'un me bouscula, ce qui me fit perdre l'équilibre, mais je ne tomba pas. Je relevais mon regard pour identifier qui m'avait fait perdre l'équilibre et je vis une femme de dos aux cheveux de jais qui, en courant, fis tomber son portefeuille. Je ne perdis pas une seconde de plus et couru chercher son portefeuille et le lui ramener. Elle était toujours de dos et en train de courir mais cela ne m'empêchait pas de la rattraper. Quand j'arrivais enfin à son niveau je lui tapotais son épaule afin qu'elle se retourne, mon geste la fit sursauter puis elle se retourna, prit le portefeuille, dit un petit « merci » et elle repartit en courant. Je refis tout le trajet que j'avais fait pour arriver à cette dame en sens inverse et retournai avec mon père, qui n'avait jusque là pas remarqué mon absence.

Lundi 3 juin, 13h49

Je me reposai à présent dans mon lit, ou celui de l'hotel, si vous préférez. La vue de ma chambre était splendide et la chaleur de Sydney m'étouffait. Mon père avait une réunion et il était parti, ce qui voulait dire que je pouvais profiter de l'hôtel pendant approxivatiment deux ou trois heures. Le temps de me baigner et de bronzer ma peau blanche comme une ((NDA: J'allais marquer « comme un cul » mais ça ne ressemble pas à Adrien xdd)) feuille de papier. Je me mis en maillot de bain et je pris un sac qui contenait des lunettes de soleil, une casquette, de la crème solaire, la carte de ma chambre d'hôtel et mon téléphone et je sortis. En sortant je me retrouvais nez à nez à Nathalie, qui comme d'habitude me regardait de qon air neutre:

« Où comptez-vous aller, monsieur Agreste ? » me demanda t-elle.

« Je pensais que j'avais au moins le droit d'aller à la piscine me détendre, mais à ce que je vois je n'ai pas le droit. » lui répondis-je

« Je n'ai pas dit cela, je vous ai juste demandé où alliez-vous. Vous pouvez y aller » dit Nathalie

« D'accord » terminais-je.

Je contournais Nathalie et me dirigeais vers les ascenseurs. Je rentrais dans un d'eux et me mit à réfléchir à la fille aux cheveux de jais. Je n'ai pas clairement vu son visage mais elle ressemblait très clairement à Marinette, et si ça se trouve c'était elle.. Je chassais vite cette idée de ma tête et m'aperçevais que cela faisait au moins trente bonnes secondes que l'ascenseur était au rez-de-chaussée et que je n'avais rien remarqué. Je repris mes esprits et sortit enfin de l'ascenseur, dès que je sortis de la réception, la chaleur me rattrapa très vite. Elle était bien sympathique la climatisation de l'hôtel tant que j'y pense...  Je marchais vers les transats et me rappela que j'avais oublié de prendre des tongs. ((NDA: ou des nus-pieds si vous préférez.. d'ailleurs vous dîtes tongs/nus-pieds ou claquettes ?))
Le sol me brula les pieds et je me mis à courir vers les transats afin d'écourter cette torture au plus vite. Je trouvais enfin un transat libre et me mis dessus. Je soupirai un instant et savourai la chaleur qui s'offrait à moi. Je me rappelais soudain que j'avais oublié d'appeler Nino, je me redressais, me mis correctement sur mon transat, attrapais mon sac, l'ouvris et en sortis mon téléphone. Je l'allumais et appelais directement Nino en appel vidéo, il répondit quelques secondes après:

« Yo, mec » commença Nino.

« Salut Nino, tu vas bien ? » répliquai-je simplement.

« Yep, j'imagine que t'es arrivé, avec la vue de malade derrière toi ! » dit Nino

« Ouais ! Il fait super chaud ici, c'est incroyable. » répondis-je

« Bon, j'vais pas te déranger plus longtemps, faut que tu profites, je te laisse à plus mec ! » dit-il.

« À plus.. » terminais-je.

Je raccrochais et mettais mon téléphone dans mon sac puis me levais de mon transat et me dirigeais vers la piscine, en me brulant une nouvelle fois les pieds. Je m'assis sur le bord de la piscine, en mettant mes pieds dans l'eau. Je regardais autour de moi et observais le paysage qui s'offrait à moi, digne d'une carte postale. Je me reconcentrais vers l'eau, plus je me mettais dans l'eau, plus des souvenirs me revenaient en tête, pas n'importe quels souvenirs, les souvenirs de quand j'étais allé à la piscine avec Nino, Alya et.. Marinette, elle avait le sourire scotché aux lèvres, ce sourire que je ne reverrais peut-être jamais, elle riait aux larmes, ce rire enfantin que je n'entendrais peut-être jamais et elle était si heureuse d'être là avec nous, là voir heureuse, ce que je n'ai pas vu depuis plus d'un an.. Les larmes que j'avais retenues depuis plus d'un an sortirent enfin, je m'effondrai, mes larmes se noyant dans l'eau. Je réalisais enfin que je l'avais véritablement perdue et rien qu'à cette pensée mes larmes redoublèrent et ma respiration devenait de plus en plus sacadée. Je n'arrivais pas à me calmer, à la moindre pensée de Marinette je me morfondrais. Je me mordis la lèvre et me calmais. Puis je sortis de l'eau, le visage rempli de mes larmes salées.

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Mon grand retour !!!
J'ai réalisé que j'avais environ 150 lecteurs par chapitres donc je me suis dit qu'il fallait peut-être que je me bouge les fesses !
Je ne vous garantie pas de faire un chapitre par semaine, mais de faire mon maximum pour vous en sortir rapidement !

J'avais prévu de faire une fin triste à cette histoire mais j'ai complétement modifié ce que je pensais faire.

Bref, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Chloé.

Disparue - MiraculousDär berättelser lever. Upptäck nu