CHAPITRE 4

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Bonne lecture !❤️

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Samedi 1er juin, 15h17.

« Que vois tu, Adrien ? » Me demanda Monsieur Akost, en me montrant une pancarte.

« Une voiture » Répondis-je simplement.

Une journée, vingt quatre heures s'étaient écoulés depuis l'annonce dont Maitre Fu m'avait fait par.
Mon père, ayant remarqué que je n'avais pas passé ma majeure partie de mon sommeil dans ma demeure, malgré mes efforts pour ne pas me faire remarquer, m'avait d'abord enguelé, puis m'avait pris un rendez vous chez son psychologue, étant donné qu'il avait remarqué que ses derniers jours j'étais plutôt... étrange.
Je ne sais même pas si « étrange » pouvait définir mon état actuellement, mais bon.

Évidemment, les médias n'étaient pas passés à côté de ça. La ville était, certes, déserte à cinq heures trente du matin mais il y avait des caméras de surveillances dans les rues.
Alors, désormais, je me retrouvai en tête de certains magazines ayant comme titre: « Adrien Agreste aperçu en train d'escalader sa propre maison à cinq heures trente du matin ? » Fantastique.

Quand à Alya et Nino, ayant rapidement appris la nouvelle à cause des médias, m'avaient demandés ce que je faisait à escalader ma maison à une heure pareille, je leur avait simplement répondu que j'avais une envie d'aller en boite et que j'avais oublié mes clefs.

Étant perdu dans mes pensées je ne portait même plus attention au psychologue de mon père. Les seuls mots que je retenus étaient que je pouvais partir.

Alors, je pris mon sac et ma veste et m'en allait, soupirant de soulagement en sortant, je me dirigeai vers chez moi.
Je n'avait strictement rien écouté et j'avais bien vu qu'il l'avait remarqué. Pourtant, il n'a rien dit. À vrai dire cela m'arrangeait, j'espérai juste qu'il ne le dise pas à mon père, histoire de m'éviter des problèmes.

J'apercevai enfin le manoir. Cette fois-ci je n'escaladai pas le portail mais utilisai mes clefs, notez l'ironie.
Une fois à l'intérieur, je me dirigeai directement dans ma chambre, sans prendre la peine de dire « Bonjour » à Nathalie, impôli, me diriez vous, mais pour le moment j'en ai strictement rien à foutre.

Une fois dedans, je m'écroulai sur mon lit, épuisé par cette journée. Doucement, je fermai les yeux et me laissa guider par mon profond sommeil.

Le regard perçant de Marinette me donnait froid dans le dos. Une froideur si puissante qu'elle en serait capable de vous tuer. Malgré la distance entre nous je pouvais distinguer les larmes salées de Marinettes qui régnaient  sur son visage. Je descendit mon regard sur son corps et en resta choqué. Elle portait un tee-shirt noir qui lui moulait sa poitrine et son ventre, enfin ce qui lui restai de son ventre. Elle portait aussi un jean troué de partout et qui avait l'air si usé que l'on ne saurait distinguer si c'était un jean ou un bout de tissus. Celui-ci lui lui moulait ses jambes, enfin, si on pouvait appeler ça des jambes. Elle n'avait pas de chaussures, ce qui expliquait pourquoi ses pieds étaient si gonflés et rouges de douleur. Je remontai mon regard vers son visage et me perdit de nouveau dans son regard. Je repris vite mes esprits et scruta, cette fois-ci, son visage. Elle avait le visage pâle, si pâle qu'on autait pû la confondre à un zombie. Ses yeux, d'habitude si beaux, avec leur belle couleur azur, étaient bouffis et tout petits. Ces cils, qui, normalement, étaient courbés, étaient à présent casiment inexistants. Des cernes s'étaient immiscées en dessous de ses yeux, lui faisant ressembler de plus en plus à un Zombie. Son nez, en revanche, n'avait pas changé, a quelques exceptions prêt, évidemment. Des marques, qui ressemblaient à des cicatrices, ornaient son nez. Ses lèvres, étaient passées de roses, peu pulpeuses mais belles et douces à des lèvres fines comme du papier et d'une couleur mauve atroce. Ses joues... Non, elle était tellement devenue fine que ses joues étaient désormait inexistantes. Ses cheveux habituellement embellits par des reflets de jais, ressemblaient à présent à de la paille. Ce portrait de Marinette me faisait effroyablement peur. Cette fille que je vois n'était pas Marinette, c'est tout sauf Marinette. Elle qui, normalement, était pétillante, joyeuse, maladroite comme je ne savais quoi mais qui lui donnait tout de même un charme et gentille n'était pas présente. Celle que je voyais désormais était sinistre, sans vie, maigre comme une allumette et ayant vu son expression sur son visage quelques minutes auparavant, triste.
Je voulu parler, mes les mots ne sortaient pas. Ma bouche était pâteuse, très sûrement dû à mon choc émotionnel. J'avais d'abord été content de voir Marinette, puis triste de voir celle-ci dans un pitoyable état.
Avec tout le courage que j'avais rassemblé, j'essayais de prononcer un mot mais quelqu'un de cagoulé arriva, muni d'un couteau et fit l'impensable: Il poignarda Marinette. Je restai sur place, n'osant rien dire, immobile. Puis, ce fut le trou noir.

[...]

Dimanche 2 juin, 04h31.

Je me réveillai en sursaut, des larmes perlant sur un coin gauche de mon visage, et de la sueur coulait sur le haut de mon front. Le rêve que je venait de faire me paraissait tellement réel mais en même temps tragique et triste.

J'étais toujours chamboulé quand je me levai et me dirigeai vers ma salle de bain. J'avais besoin de me rafraichir mon visage. Je marchait en tatonnant autour de moi afin de me repérer dans cette immense chambre et me claqua le pied contre un angle de mur ce qui m'arrachat un cri strident de douleur. ((NDA: On est bien d'accord que ça fait hyper mal ? 😢😭)) Je me remis rapidement de mon horrible douleur et trouva enfin la porte de ma salle de bain. Je l'ouvris et la lumière automatique se déclencha. Je mis quelques secondes à m'habituer à cette luminosité et repris enfin l'usage de mes yeux. Je me dirigeai vers mon miroir et constatai l'état de mon visage. Pas de cernes, juste un peu les yeux bouffis et une tête de réveil. Je détournai mon regard du miroir pour me concentrer sur le lavabo. Je prélevai un peu d'eau dans mes mains que j'avais au préalablement glissé en dessous du robinet, et me la jeta sur le visage. Le jet me réveilla et me refroidis. Je releva ma tête et me reconcentrai sur le miroir quand, tout à coup, une image de Marinette apparut sur le miroir. Pris de peur je me reculais, mon cœur battait très rapidement et je reculais sans cesse. Je me reculais, jusqu'à toucher une paroi dûre et froide, je sursauta et me calma en me rappelant que c'était seulement le mur parallèle au miroir. Je reconcentra mon regard sur le miroir et  l'image de Marinette s'en était allée. Je respira un bon coup et me dirigea vers la sortie. Je me faisait trop de films, à cause de ce foutu cauchemard, je devenai dingue, et cela ne me plaisait pas. Je senti mon lit et m'affala dessus, j'était fatigué et de plus, demain.. ou devais-je dire tout à l'heure, je devais prendre l'avion en Australie, et je n'avais pas très envie de me retrouver le lendemain avec des cernes et de resubir pour la quatrième fois de la semaine, les foudres de mon père.

[...]

Dimanche 2 juin, 12h26.

Je me réveillai en douceur, la lumière du jour m'éblouissant et en entendant les oiseaux qui chantonnaient... leur putain de chansonette de merde insupportable qui durent depuis sept heures du matin. Frachement, ce serait trop demandé de me laisser dormir quelques heures de plus ? Je me levai
doucement et je tombai du lit. Grognant de rage, je rampai jusqu'à ma salle de bain, ayant une envie pressante.
Pour une fois, mon père m'avait laissé dormir jusqu'à midi. Chose qui devait arriver une fois tout les deux ans.
Parce que oui, mon père pensait que si je me levai tôt, je serai en pleine forme, prêt à attaquer ma journée...blablabla...
Mais il n'a toujours pas compris que si je me levai plus tard, je serai moins fatigué.
Rahhh, l'intelligence et mon Père ça fait deux. Si il m'entendait dire ça je serai déjà entéré dans mon jardin.
Je sens que cette journée va être... Banale.

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Hello!

Je vous l'accorde, ce chapitre est un petit peu ennuyant, mais pour faire avancer l'histoire il en faut bien !
J'ai déjà décidé qu'elle sera la suite de l'histoire et, pour certains, vous êtes pas prêt. Mais je vous donne un petit indice: Cauchemard. Je n'en dis pas plus !

Je suis un petit peu en retard, je l'admet. Mais comme je l'ai expliqué au précédent chapitre, je n'avait pas envie d'écrire pendant les vacances...

Sur ceux je vous fait des bisous et à Samedi !

Chloé.

Disparue - MiraculousWhere stories live. Discover now