✔Partie 2 : Chapitre 22✔

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- Bon tu bouges ton cul poufiasse, je n'ai pas que ça à faire !

Je vous jure, un jour je lui ferais la peau et je prendrais un malin plaisir à le faire souffrir.

- Pourquoi je viendrais avec toi ?!

- Pour éviter la mort, levez là et suivez-moi !

Une fois son ordre donné. Les deux mastodontes qui l'accompagnaient entrèrent dans ma cellule et me soulevèrent en me prenant par les aisselles, comme on prend un chaton. C'est fortement humiliant, mais vu dans l'état dans lequel j'étais, il m'aurait été impossible de me lever sur mes propres jambes et je n'ai même pas assez de force pour me débattre en plus il n'y a pas que mon poids mais aussi celui du bébé et je ne prendrais pas le risque de me lever et de tomber en blessant mon précieux enfant. Les deux hommes me transportèrent comme-ci j'étais un poids plume ou même un simple sac à patates Mika les rappela plusieurs fois à l'ordre en leur disant à faire gaffe à mon enfant. Au moins on était d'accord sur un point. Attention à mon bébé !

Plus ont continué notre traverser plus les deux babouins ralentissaient en râlant qu'il en avait marre. Et au bour d'un moment, Mika n'était plus là, il est con lui aussi de laisser des mecs avec tout dans les muscles et rien dans le ciboulot. Nous étions dans une sorte de désert puis soudain le manchot qui me portait me lâcha et me fit tombait, heureusement l'amulette de Lilith fit effets et me protégea le ventre. Et ça, ce n'était que le début, celui qui m'avait lâcher, commença à me donner des coups de pied dans les côtes. Puis il me poignarda juste au-dessus de mon ventre mais sans me toucher le coeur ou même les poumons, mais ça restait très douloureux. Son acolyte hurla et le secoua dans tous les sens en lui demandant pourquoi il avait fait ça. Une question que je me pose aussi.

- Mais qu'est-ce que tu fous, ils vont nous butter s'ils savent ce que tu viens de faire !

- Ferma là un peu, j'en ai ma claque de porter un cadavre, regarde là elle est sur le point de crever et en plus c'est soit elle ou soit nous ! Alors j'ai choisi pour nous, et ma décision est de la laisser crever !

Ah... Merci c'est trop aimable de ton part connard ! Sans un mot de plus ou même unsimple regard vers moi. Les deux hommes continuèrent leur périple au bon milieu du désert en me laissant là, inanimé sur le sol, en train de me vider de mon fluide corporel qui me fait vivre, mon sang ce dévers petit à petit dans le sable, le transformant en une patte rougeâtre. Ma mort se rapprocher plus que je ne le pensais. Déjà je ne pensais pas mourir comme ça... Je n'arrivais plus à me guérir du fait que j'étais faible. Il m'est donc impossible de me guérir rapidement, je me soigne mais faiblement. Je fermai les yeux à bout de forces, assoiffé, je ne savais pas si un jour je reverrais la lumière du jour, mais je n'arrivais plus à résister à l'envie de dormir.

PDV Andy

Nous avions mis en place un plan assez bancal mais au point ou nous en étions, cela ne pouvait que nous faire remonte la pente. Nous étions rentré dans un énorme bâtiment, dans lequel, nous étions sûrs d'y découvrir Lexie. Je sentais sa présence même si cela restait faible. Mais plus on se rapprocher, plus sa présence diminuée. Alors j'accélérais, j'étais devenue une machine tueuse, je voulais la serais dans mes bras pour la rassurer et pour me rassurer. Son aura avait disparu lorsque j'arrivai là ou son odeur était le plus fort. Je venais de découvrir avec horreur ou ma reine avait survécu pendant près d'un mois.

La pièce ressemblait énormément à un laboratoire de savant fou. Plein de minis cellules se trouvaient au fond de l'immense laboratoire blanc. Une forte odeur de javel était présente ainsi que l'odeur du sang. Sur trois cellules seulement une était ouverte, les deux autres étaient fermés et à l'intérieur je pouvais voir des corps qui ne bougeaient pas. Des femmes mortes. J'avais bien sûr vérifié que Lexie n'en fait pas partie. Et c'est malheureux de le dire mais c'est le cas, je fus soulager d'ene pas la trouver morte. J'entrai dans ce qui devait être la prison de Lex. Elle était équipée d'un lit en paille, d'un seau pour qu'elle puisse faire ses besoins.

alors que j'étais perdu dans ma fureur, Steve remarqua le faible rayon de lumière qui passait derrière une lourde étagère. Un tunnel. Lexie avait dû être emmené de force lorsque l'alarme a été déclencher. Je pris le chemin que faisait ce tunnel et une fois sorti, je me retrouvai dans le désert et au loin je pus voir une sorte de petite tache noire. Renifler l'air fut mon premier réflexe et en reconnaissant l'odeur de Lexie, je courus. Elle était en boule en train de se vider de son sang. Je l'observai en la aguerrissant avec les faibles connaissances que j'avais, je la regardai sous toutes les coutures son ventre avait énormément grossi et malgré la situation cela me fit sourire, au moins notre bébé était fort. Je posai mon oreille sur sa poitrine et je pus entendre son coeur et celui du bébé battre, je poussai un soupiré la souleva lentement en me dirigea vers notre camp pour qu'elle se fasse soigner.

Là-bas, je me fis accueillir par tous les soldats et les médecins ainsi que les gars qui ont dû être inquiet de me voir disparaître, puis j'entendis la phrase que tous redoutée de me poser.

- Alors elle est... ?

- Vivante, faible mais vivante !

Et ce fut une vague de soupir qui se fit entendre dans l'assemblée. Il faut avouer que j'étais très irritable et je pense avoir énervé tout le monde avec mon caractère de cochon. Une fois que les médecins eurent fini de la soigner en me garantissant que tout allait bien pour les deux. Je poussai un soupir de soulagement et la recouvrai avec la couverture en lui embrassant le front. Désormais je ne la lâcherais plus d'une semelle, elle m'aura sur le dos 24/24. Je serais son ombre et que ça lui plaise ou non !


Amour Démoniaque {Correction&Réécriture}Where stories live. Discover now