De retour à Poudlard

II

Que c'est difficile...
Difficile de ne pas vivre dans ma propre ombre car si j'ai appris une chose avec les années c'est que ce qui paraît le plus insignifiant ou le plus pur est bien plus destructeur que l'ombre.
C'était ma deuxième année à Poudlard, je me souviens de tout les liens que j'entretenais avec chacun des différents étudiants, j'étais l'ami de tous, celui qui ne cherche que très peu le conflit.
Cependant, avec tous ?
Non, il y avait cette maison, les Serpentards, aucun d'eux ne me semblait digne de confiance et pour une obscure raison, deux des élèves de cette maison me faisait sombrer en un seul contact visuel dans une bien étrange perte de confiance, ces deux élèves se nommait Drago Malfoy et Ariana Jedusor.
Comme je me trompais, Malfoy était possessif, lui et Ariana à l'époque n'était pas sans me rappeler un couple de comics populaire chez les Moldus, ils me rappelaient constamment le Joker et Harley Quinn car Harley clairement le double d'Ariana vouée à Malfoy un amour fou mais pourtant beau et le Joker double de Malfoy, lui n'avait que faire de cet amour.
Il fut un banquet qui m'a à jamais marqué ainsi qu'un fer chauffé à blanc en ma mémoire.
Exceptionnellement, Albus Dumbledore avait autorisé les élèves à choisir leurs tables et contre toute attente, Ariana venait inconsciemment de tenter de se détacher de l'emprise de Malfoy, son regard était clairement perdu dans le lointain, après ce repas, elle l'a toujours nié mais pour moi, elle ne savait pas ou aller, elle espérait uniquement le regard approbateur d'un autre élève comme un professeur exige une autorisation du tuteur de l'élève pour partir à pré au lard.
Je m'en suis toujours voulu mais je baissais les yeux à ce moment là et j'avais dans l'espoir que personne à notre table ne lui donne son approbation, je dois avouer qu'elle m'effrayait légèrement depuis le retour de Voldemort
NB: j'espère que vous n'êtes pas superstitieux car je n'hesiterais guère à appelait Voldemort ainsi, s'il a engendré une personne comme Ariana, je ne saurais m'avouer qu'il n'était qu'un monstre.
Mais c'était sans compter sur une des plus belles personnes que je n'ai jamais rencontrer, mon ami Luna Lovegood venait en un regard de lui proposer une place.
Longtemps, elle parla à Amelia, une autre serdaigle, elle parla aussi avec Luna qui sans surprise tint avec elle une longue et sûrement passionnante conversation que j'eut préfèré ignoré pour éviter tout contact jusqu'à ce qu'Ariana prononce mon nom me faisant aussitôt plonger mon regard dans le sien avant qu'elle ne m'envoie un sourire que j'ai senti gêné, j'ai alors commencer à parler en me disant constamment
"Et m***e après tout, elle n'a rien fait  et qui est le monstre si je la juge sans la connaître"
Une phrase bien plus utile en théorie qu'en pratique.
Durant notre conversation, je voulais éviter le sujet de sa généalogie mais par un étrange lapsus révélateur, le nom de Voldemort sorti de ma bouche au moment où les conversations étaient arrêtés divisant tout Poudlard en trois clans:
- Ceux qui me voyait comme une personne horrible d'oser lui parler de Voldemort alors qu'au fond d'eux, il n'osait lui parler de peur d'être maudit
- Ceux qui pensait que j'étais parfaitement mauvais de lui parler de son père mais à juste titre
- Mais surtout, il y avait Malfoy me devisagant avec une haine perceptible mais pourtant intérieure.
Au début, je me servis d'Ariana pour plonger Malfoy dans une rage folle et puis finalement, mon coeur semblait s'attacher à son personnage.
A la fin du repas, j'ai lu une étrange émotion dans les yeux d'Ariana, un mélange de tristesse car elle avait peur que plus jamais l'on ne se parle après et un mélange d'appréhension car Malfoy était en colère.
Je vis Ariana s'éloigner et je ne savais quoi faire et pourtant, mon coeur prit de lui même une décision et me forca à crier un stupide "À demain Ariana" juste trois stupides mots et pourtant, l'on pu voir le soulagement apparaître sur son visage et elle me répondit d'un "À demain Alex".
Je ne dis pas que l'appreciais Rogue mais, disons que je le détestait moins que d'autres élèves.
Je n'eut jamais vraiment le courage de l'avouer mais la période de la primaire, fut une mauvaise période car j'étais détesté de certains professeurs notamment une qui avait choisi pour passe temps de s'acharner sur moi et je n'avais pas d'amis, eux aussi devaient aimer s'acharner sur moi.
Je voyais alors Poudlard comme une incroyable possibilité de renouveau mais une chose était sur, ce que mes yeux attristés renvoyaient en primaire, je ne l'eût jamais lu aussi clairement que dans les yeux de deux personnes.
Dans ceux de rogue, moyennant quoi je me suis attaché à lui et j'avais prévu de lui rendre visite ce soir la.
Et la deuxième personne, était Ariana à ce moment là devant l'entrée des cachots, dortoir des serpentards.
Malfoy, était en train de l'insulter et de littéralement la disputer, ses yeux m'ont fait frissonner car ils ont suffit à me faire remonter le temps, j'ai alors saisi ma baguette sous ma cape et l'ai agité en l'air, un éclair bleu en jaillit alors, ce n'était pas un puissant sortilège mais cela suffit à faire fuir ce lâche de Malfoy.
Je m'assis alors à côté d'Ariana en larme et lui dis :
"Je sais ce que représente Malfoy pour toi et crois moi, je sais ce que tu traverse et je ne prétends pas pouvoir le remplacer mais si tu as besoin, je suis la !"
Elle me repondit :
"Je dois te faire pitié !
N'est ce pas Alex, je pleure alors que j'en ai largement passé l'âge.
Si c'est le cas, excuse moi !"!
Je lui dis alors :
"Ne t'excuse pas, tu sais moi je suis pas Malfoy, je ne te demande pas de me prouver quelque chose !
Et ne m'as tu pas dit lors de notre première discussion, je ne veux pas être comme lui et j'aimerais que les autres le sachent mais comment faire pour qu'ils me croient ?
Eh bien regarde autour de toi Ariana, les élèves se sont rassemblés pour assister à la dispute et bien et je m'adresse à tous ici présent, que les larmes coulant sur le visage d'Ariana soit votre preuve, elle est plus que Voldemort, elle est elle !"
J'ai lu en elle l'étonnement ce jour là, elle était étonné que je me préoccupe d'elle et que je prenne sa défense et elle était étonné que je ma souvienne de notre conversation.
Retour à nos jours :
Je vous ai dis avoir compris qu'un acte insignifiant est parfois d'une force incroyable et bien je l'ai compris ce jour là.
Soudain, à la fenêtre de mon appartement apparut mon hiboux nommé Zéro
"Que fais tu la toi ?"
Je vis dans son bec une lettre semblable à ma lettre d'admission
"Cher M.Cheshire
Nous aimerions que vous deveniez professeur de défense contre les forces du mal.
Notre école peut elle compté sur vous ?
Mes plus sincères amitiés
Minerva McGonnagal"
Je pense que nul peut imaginer combien j'attendais ce genre de nouvelles.
Sans attendre, je pris une ferry vers la grande Bretagne, une fois arrivé, je répondis à Mcgonnagal et envoya Zéro pour porter la missive, en attendant la réponse, je fis un détour par la maison de mes parents pour leur faire "un petit coucou" depuis le temps et pour leur apprendre la nouvelle.
Environ une heure et demi après, Zéro revint avec un simple parchemin dans ses serres qu'il vint dans mes mains déposer, il était écrit dessus dans une calligraphie toujours aussi parfaite :
"Le passage vous est ouvert, une locomotive privatisé vous y attend
                             Minerva Mcgonnagal"