Chapitre 6 : I don't Bite

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L'école était finie, je saluai mes nouveaux amis. Enfin, j'espérai qu'ils le soient. Ils devaient encore assister au cours de musique.

J'avais pris art au lieu de la musique. Non pas que je suis une artiste ou quelque chose du genre parce que je n'en suis pas une. Mais, je ne savais ni chanter ni jouer d'un instrument.

Quand je sortais dehors, il y avait un beau soleil, je retroussais mes manches et soupirais. Je n'arrêtai pas de sourire pendant que je me dirigeai vers le parking. J'aimai vraiment cet endroit !
Les gens étaient tellement gentils avec moi et pour être honnête, je ne m'attendais pas à ça. J'avais hâte de leur parler de nouveau.

J'entendis une grosse voiture s'approcher de moi, je sautai d'un coup sur le côté pensant que j'allais être touchée.

Je la reconnus tout de suite. Je m'arrêtai avec hésitation.

La fenêtre, se baissa.

Monte. Dit Zayn, son visage était durci comme à son habitude. Ce n'est pas comme si nous étions des étrangers. Enfin si on l'est.

Je le regardais confuse.

-Aller, je ne mords pas, il soulevait un sourcil avec un sourire béat. Il tendit la main pour ouvrir la porte de mon côté. Je notai encore une fois son accent.

En hochant mes épaules, je rentrais dans la voiture. Je veux dire comment pourrai-je pas ? Regardez-le ! Il veut juste être gentil. Pensai-je, pendant que je mettais ma ceinture. Je me rendis compte qu'il ne mettait pas la sienne.
Bien sûre.

Alors comment était ton premier jour ? Il démarra la voiture

Encore, il me parlait comme si nous nous connaissions... Bon pas seulement depuis quelques jours.

Ça, c'est bien passer, j'aime être ici, je dis tout en étant honnête. Je ne peux pas m'empêcher de regarder son bras tatouer.

Il le remarquait et plaça sont bras face à moi le tournant pour mieux le voir.

-Tu aimes les tatouages ? Il sourit le regard dirigé vers la route me donnant une merveilleuse vue sur sa mâchoire marquée.

Je haussais mes épaules.

Tu en as beaucoup. Dis-je sans vraiment répondre à sa question. Je n'aimais pas vraiment les tatouages, mais j'admettais que ça lui allait bien.

Il rit, en ajustant sa casquette.

-Tu ne dis pas grand chose, n'est-ce pas ?
Ce n'est pas une question, je haussai encore les épaules l'air stupide. D'habitude, je parle beaucoup.

Lorsqu'on arrivait à ma maison, il se pencha pour m'ouvrir la porte, nos visages se touchèrent presque. Il me regardait dans les yeux. Les siens brillaient, ses cils étaient noirs, longs et épais. Je ne pouvais m'empêcher de serrer douloureusement mon téléphone dans ma main. Je remarquai seulement que j'avais arrêté de respirer lorsqu'il se déplaça avec un sourire fier.

Je me détachai et sortis de la voiture, claquant durement la porte, que ce que je n'avais pas prévu.

Merci de m'avoir ramener, mais j'aurais très bien pu marcher. Blaguai-je, encore étourdi par ce moment intense. 
Je me demandai pourquoi il ne prenait pas le bus ?. Mais c'est sûr, qu'avec une voiture comme ça, ce serait bizarre de ne pas s'en venter.

Quand tu veux et non, j'aimerais te connaître.
Ses yeux ne quittaient pas les miens, avant que je n'arrive à répondre, il alluma le contacte et répartit dans l'allée, trois maisons plus bas.

***

Zouu ! Raconte-moi tout ! Comment est ta nouvelle maison ? Non, comment est ton école ? Tu as une nouvelle meilleure amie et tu m'as oublié ? Oh il y a des beaux garçons ? Tu me manques tellement !
Je devais tenir le téléphone loin de mon oreille, Kayla été toujours  quelqu'un qui parlait beaucoup.

-Wow calme, toi Kay ! Respire ! On se mit à rigoler ensembles pendant un moment.

Mon Dieu, ça fait tellement du bien d'entendre sa voix.

Je lui parlais de tout, de ce qu'il m'était arrivé depuis que j'ai emménagé à Bradford. Je lui racontais comment était ma chambre, je lui parlais d'Harry et de ses amis, et enfin de Zayn.

-Alors Harry, Louis, Niall et tous les autres, vont me remplacer maintenant ? Je l'imaginais faire des yeux de chiot.

-Personne pourra prendre ta place Kay, tu le sais très bien ! Je la rassurais, même si je savais qu'elle rigolait.

-Alors parle moi de cet "étrange voisin", Zen ou peut importe.

Je ne savais pas quoi dire, alors je lui expliquai qu'au début, il m'ignorait quand ses amis étaient avec lui et qu'ensuite, il m'avait ramené à la maison en voiture. Je décidais pour l'instant d'oublier le fait qu'il était magnifique. Je ne voulais pas qu'elle pense qu'il me plait.

He's No Good (Version Française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant