Disparue - Miraculous

CHAPITRE 1

Mercredi 29 mai, 16h29.

Je restai assis, a comtempler les minutes qui défilaient sur mon horloge avec mes amis. Dans exactement trois minutes cela ferait 1 ans qu'elle aura disparue. Ce soir là, sa meilleure amie avait été dévastée, elle avait pleuré et avait détruit tout ce qui était devant elle.

À force de comtempler mon horloge toutes les trois minutes, les larmes me montèrent aux yeux. Elle avait disparue, soudainement, ne nous laissant aucune trace, aucun mot, rien.

Ma meilleure amie Marinette a disparue le 15 mai dernier à 16h30. Pourtant, tout allait bien, elle allait dans une excellente université, des amis présents, des parents encourageants... tout allait bien. Je me suis toujours demandé si c'était de ma faute, que peut-être je l'avais blessée moralement, que peut-être, je n'avais pas été un bon meilleur ami... Tous les scénarios possibles s'étaient bousculés dans ma tête.

Quelque part, je lui en voulait terriblement. Elle était partie, je ne sais où, sans nous laisser un seul mot, pas un seul petit mot. On l'avait cherché partout, déposé des affiches dans la ville, appelé son portables des centaines de fois... et tout ça pour rien. Alors oui, j'étais égoïste, mais comprenez bien qu'elle est partie sans aucune explications auprès de moi, qu'elle a abandonné ses parents, laissé ses amis se ronger d'inquiétude, et par dessus tout, elle nous a laissé dans une atroce souffrance.

Entre temps mes larmes salées s'étaient déjà frayées un chemin sur mes joues. Je fermai les yeux un instant, submergés par la douleur et la tristesse.

Je me levai brusquement et prit le temps de comptempler mon cadre posé sur ma commode. C'était une photo de Marinette, Alya , Nino et moi. C'était à la fête foraine du quartier, ce jour là je ne m'était jamais vraiment amusé et rit autant. Nino avait acheté une gigantesque barbe a papa et c'est Marinette et moi qui avions du la finir. Ce qui n'avait pas eu un succès phénoménal. Lors d'un manège Marinette avait failli vomir tant elle avait mangé de barbe a papa. C'était tellement drôle a voir.

J'était encore en train d'admirer mon cadre quand un bruit attira mon attention. C'était mon téléphone qui sonnait, je me rapprochai de celui-ci pour décrocher et je vit que c'était Alya qui me téléphonait. Je décidai de raccrocher. J'avais besoin d'un peu de temps pour réfléchir et me reposer.

J'allais sur mon lit quand tout à coup, deux coups à ma porte se firent entendre.

« Mais c'est pas possible on ne peut pas être tranquille trois secondes. » Me soufflais-je à moi même.

« Adrien ? » Entendais-je.

« Oui ? » tentais-je.

« Vos amis sont là »

Je me précipitais vers la porte, fis une légère pression sur la poignée et la tirai vers moi. Mes lèvres s'inclinaient doucement vers le haut en aperçevant mes amis. Je les faisais entrer et ferma la porte afin d'être un petit peu tranquilles. Mes amis s'installèrent sur le canapé, qui au passage faisait trois fois ma taille.

Je fis comme eux et m'assieds sur un bout du canapé et commençai à les scruter. Alya avait une mine inquiète et le regard vide tandis que Nino essayait tant bien que mal de cacher sa tristesse mais y parvenait à peine. Je m'apprêtai à lancer la conversation quand Alya le fit avant moi.

« Je.. enfin..o-on...e-st... » Balbutia Alya.

Elle essayait tant bien que mal de parler mais c'était mission impossible, elle allait se mettre à pleurer en moins de trois secondes si personne n'intervenait.