Chapitre 4

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Nous sommes chez moi maintenant. Notre petite balade épique nous a assez fatiguées, sauf Apolline qui joue avec le renard qu'elle a sauvé. Cette pauvre bête a été guérie grâce à Apolline qui a mit énormément du sien pour aider Rose à le soigner. Cependant, heureusement que Peat, mon pitbull, ne le vois pas ni ne l'entend car il est dehors. Il ne supporte pas de rester enfermer, du coup, il préfère aller dehors. Peat est un pitbull tout blanc, à sa taille adulte.

Je l'ai trouvé dans un refuge fait uniquement de Pitbull dans le Yorkshire, même qu'il passait à la télévision à ce moment. J'avais décidé d'aller en adopter un là-bas car pour avoir un Pitbull ici, il faut passer par je ne sais quelle administration. Je voulais absolument un pitbull qui serait capable de s'entendre avec Isis, mon chat de gouttière. En arrivant dans cet endroit, je m'étais tout de suite jeté hors de la voiture et avais commencé à marcher, toujours avec Isis dans mes bras qui regardait un peu partout. Une femme aux allures de garçons manqués arriva vers nous avec un regard énormément surprise. Elle nous a saluées, et, j'ai dû servir de traducteur pour ma mère qui ne comprenait pas très bien et qui avait du mal à parler dans la langue.

- Pour quoi êtes-vous venus ici ? M'avait demandé la femme.

- Je viens pour adopter un Pitbull, avais-je répondu sans hésitation.

- D'où venez-vous ?

- De France. Mais pour avoir un Pitbull chez nous, c'est très compliqué, et, de plus, il est interdit d'en avoir chez nous.

- Oh, vous êtes venues de loin ! Voulez-vous boire un café ?

- Ah, merci, ce sera avec plaisir ! (puis, en français) Viens, maman, on y va, on va boire un café.

- Comment avez-vous eu vent de ma profession ?

- Eh bien, je suis tombé un jour, par hasard sur un documentaire vous concernant et j'ai été charmée par tous ces beaux chiens. Il y en a dont leur histoires m'ont énormément touché et je voudrais en adopter un pour lui donner une nouvelle vie.

- Oh, vous avez l'air de prendre la chose à cœur, ça me fait plaisir, mais pourquoi avez-vous prit votre chat ?

- Je voudrais un pitbull qui s'entende bien avec Isis. Elle se sent très seule à la maison, du coup j'ai pensé que ce serait une bonne occasion pour donner une nouvelle vie à ces braves chiens.

- Je vois, je vois, bon, étant donné que vous avez fini votre café, veuillez me suivre. Luke ! Viens par ici.

- Oui patronne, oh ! Bonjour mesdames.

- Vous pouvez me tutoyer, je n'ai que dix-sept ans, vous savez.

- Très bien, heu...

- La demoiselle et sa mère vienne spécialement de France pour adopter un Pitbull qui s'entendrais bien avec leur chat.

- OH ?! C'est surprenant...

- Oui, j'ai une bonne idée de qui pourrait venir avec vous.

- Vraiment ? Qui donc alors ?

- Peat, un bon chien, courageux, câlin, calme, obéissant et protecteur.

- Oh, j'ai hâte de le voir ! Mais tout les Pitbulls sont protecteur, non ?

- Oui, oui, mais même si cela fait partie du caractère de tous les Pitbulls, nous sommes obligés de le rappeler aux gens.

- Je vois. Alors c'est ce magnifique chien blanc qui arrive ?

En voyant ce chien calme arriver, Isis avait levé la tête avec curiosité. Elle n'avait semblé pas avoir peur, peut-être est-ce le calme de ce chien qui fait cela ? Eh bien, impressionnée de la voir aussi calme alors que, d'ordinaire, elle fuyait les chiens, je m'étais dit « Oui, c'est le bon chien ! Celui qu'il nous faut !». Un sourire s'était dessiné sur mon visage alors que le chien s'approchait timidement de nous, nous reniflant. En voyant Isis, il avait eu, comment dire, l'air heureux. Et elle, elle avait sauté de mes genoux pour le câliner, elle avait ronronné, signe qu'elle l'acceptait. J'avais été si heureuse que j'ai prit les deux animaux dans mes bras. Je m'étais ensuite tourner vers ma mère et lui ai dit « C'est Peat qu'il nous faut, maman, j'en suis certaine ! Regarde comment Isis est à l'aise ! ». Elle m'avait sourit et m'avait dit que si Isis l'acceptait, alors je pouvais le prendre. Heureuse comme j'étais, j'avais levé la tête vers l'homme et la femme qui m'avaient regardé sauter de ma chaise pour prendre ces deux animaux dans mes bras. Après s'être regarder, ils s'étaient tournés vers moi et avait consenti à ce que je prenne Peat. Comme s'ils faisaient partis de moi, Isis et Peat m'avait sauté dessus de joie. Peat jappait et Isis était sur son dos, à dormir. Ce qui avait fait rire les deux adultes qui nous avait accueillis. La femme m'avait expliqué l'histoire de Peat. S'il avait un œil en moins, c'était à cause de son ancien maître qui l'avait puni parce qu'il refusait de se battre contre un autre Pitbull. J'avais frissonné en voyant, qu'en effet, il lui manquait un œil. Pauvre bête. D'après la femme, je suis l'une des seules à ne pas l'avoir rejeté à cause de son œil manquant.

-Un animal, handicapé ou non, restera un être fait de chair, de sang et d'émotions. Nous n'avons pas le droit de faire d'eux ce que nous voulons. Avais-je répliqué. Si nous n'aimons pas les animaux, alors nous ne pouvons aimer les humains, et inversement.

La femme m'avait regardé, des étoiles dans les yeux, ou du moins, j'allais penser qu'elle allait pleurer. Elle m'avait remercié pour cet ultime argument et avait accepté que je prenne Peat avec nous. Depuis, Peat vit dans sa nouvelle maison avec Isis. Isis, nous l'avons trouvé à la SPA, lorsque je cherchais un chat. Son profil m'avait frappé d'un coup. La pauvre bête m'avait semblé si triste que s'en était à en pleurer. Maigre, vidée d'émotions, elle ne nous avait même pas regardés lorsque nous sommes passées devant elle. Accroupie devant sa cage, j'avais demandé au guide comment elle s'appelait. Il m'avait dit qu'elle n'en avait pas, qu'ils l'ont trouvé sur le trottoir à côté d'une nationale. D'après eux, elle avait été abandonnée sur le bord de la route avec ses frères et sœurs qui eux, n'avaient pas survécus. En entendant ça, je ne pouvais pas passer à côté d'elle sans regrets. J'avais comprit que je pouvais lui offrir une vie heureuse, je le savais. Me tournant vers le guide et ma mère, je leur avais fermement déclaré que je voulais ce pauvre chat. Ma mère m'avait regardé avec interrogation, me disant que ce chat était dépressif et que ce n'était pas bon pour moi. J'avais insisté en disant qu'il s'agissait de mon chat dont on parlait. Je voulais un chat, et je l'aurais, lui ai-je rétorqué. Elle avait soupiré et m'avait autorisé à la prendre, le guide ouvrit sa cage, ce qui n'avait eu pas l'air de la dérangée.

-Viens là, ma petite, lui ai-je dit gentiment en souriant. Tu vas venir avec moi.

Cette fois, elle avait eu une réaction, elle avait levé la tête vers moi et m'avait regardé, incrédule. Je lui avais sourit et lui avait caressé la tête. Elle avait ronronné. Ma première réaction avait été de la prendre dans mes bras. Je l'avais sortie de sa cage et m'étais précipitée au bureau d'adoption. Isis, ce nom lui allait à merveille et je l'appelais donc ainsi. Isis partait avec moi, vers une nouvelle vie qui, je l'espérais, lui irait très bien. Ces deux animaux avec moi, je suis comblée de bonheur. Ils sont un peu comme des membres de la famille, et ils le savent tous deux.

En sortant de mes souvenirs, je vois maintenant que Rocky, le renard d'Apolline, et Peat jouaient ensemble dans le salon comme de vieux amis et Isis toujours sur mes genoux, en train de dormir. Sur le canapé, Apolline et Rose me fixait, me demandant ce que j'avais. Je leur explique les différentes histoires de Peat et Isis. Si Rose avait la larme qui menaçait de couler, Apolline avait les yeux qui pétillaient, mais ses larmes ne faisaient pas vraiment apparition. Je leur souris, leur disant que les deux animaux sont parfaitement heureux maintenant. Me levant, je pose Isis qui dort toujours sur le canapé et me dirige vers la cuisine pour préparer trois verres de jus de fruit et deux gamelles d'eau. Je donne un verre à chacune de mes amies et pose les gamelles d'eau parterre. Je laisse la porte-fenêtre ouverte, au cas où les deux mâles voudraient joués dehors. Ce qu'ils font après avoir but. Peat attrape son ballon de foot que je lui avais acheté quand il est arrivé à la maison et le lance à Rocky. Ce Pitbull a vraiment le sens du partage et du jeu, malgré le fait que Rocky n'était pas comme lui.

- Revenons-en à nos trois amis que l'ont a croisé aujourd'hui, déclare Rose en buvant son verre d'un trais.

- Ah oui, se souvient Apolline en croisant les bras, ils nous ressemblent caractériellement, mais on ne sait rien d'eux !

- Hum, exact, mais pourquoi celui que j'avais percuté par hasard au café nous avait suivi ? Je demande en faisant tourner le jus de fruit.

- Tu penses qu'il nous a suivit seul en premier lieu, mais vu que tu te montrais septique, il aurait décidé de venir avec ses amis ? Demande Apolline.

- Je ne pense pas, j'en suis sure, comment expliqueriez-vous le fait qu'on le rencontre trois fois de suite aujourd'hui sinon ?

- J'espère bien qu'ils ne font pas partis de ces gens, se plaint Rose, sinon je crois que je deviendrais parano en moins de deux.

- Tu l'es déjà, la taquine Apolline.

- MAIS ! Ca suffit Apolline ! Dorella, dis quelque chose !

- ...Je crois que je vais revenir à la bonne vieille méthode avec toi, Apolline.

- Euh, ça ira en fait !

Je me lève et l'attrape par l'oreille pour l'emmener au coin. Et vu que Rose se moque, j'en fais autant avec elle. Oui, je sais que ça fait le parfait cliché de la maîtresse sévère à l'école. Mais au moins, j'ai la paix !

9

Le Triangle des âmesWhere stories live. Discover now