Star Wars: One last chance

ii

- Nous voilà armés et arrivés Seigneur Kylo Ren, dit un Stormtroopers en mon attention.

Il fait nuit. À travers la fente de mon masque en fer je regarde le vaisseau spatial atterrir.

- Bien, dis-je d'une voix grave amplifiée par le masque, massacrez moi les habitants de cette planète et ne laissez seulement pour survivant le porteur du fragment de la carte. Le Premier Ordre vous en sera reconnaissant.
- Femmes et enfants compris?
- Femmes et enfants compris, dis-je sans la moindre hésitation.

Une fois que mes soldats eurent regroupés en un cercle tous les habitants de Jakku, je sors du vaisseau et arpente les rangées de Stormtroopers vêtus d'armures blanches. Un d'entre eux pose son arme sur l'un des plus yeux habitants du village de Tuanul situé sur cette planète.

- Vous voilà devenu vieux !
- Ce qui vous est arrivé est beaucoup plus tragique ! Me répondit ce dernier.
- Vous savez ce que viens chercher Lor San Tekka !
- Je sais aussi qui vous étiez. Avant de vous faire appeler Kylo Ren.
- La carte pour retrouver Skylwalker. Nous savons que vous vous l'êtes procurer et maintenant vous aller la remettre au Premier Ordre.
- Le Premier Ordre est l'émanation du côté obscure... Ce n'est pas votre cas !
- Je vous montrerais le côté obscur !
- Vous pouvez essayer mais vous ne pouvez pas nier la vérité sur votre famille, continue le vieillard.
- Vous avez raison.

Je sors mon sabre laser et le tue sans scrupules sous le regard des soldats de Ren.

L'un d'eux s'avance vers moi en courant.

- Seigneur Kylo Ren, nous avons trouvé un individu suspect qui tentait de s'échapper et qui nous a tiré dessus. J'ai pu constater qu'il portait le symbole de la Résistance sur son blouson.
- La résistance... N'en dites pas plus, il doit détenir le fragment de carte manquant. Le vieillard a dû le lui transmettre. Où est-il cet "individu suspect"?
- Il est actuellement en train de se battre contre nous derrière son vaisseau X-wing.

À peine ai-je le temps de tourner la tête qu'un laser vert est envoyé en ma direction. Je l'arrête à l'aide de la Force et fige par la même occasion son lanceur.

- C'est lui mon général, poursuit le Stormtroopers.
- Amenez le moi.

Telle une statue de marbre le jeune homme tente de bouger mais la Force n'en fait rien
Je demande au Stormtroopers le plus proche s'il possède la moindre information le concernant.

- Il se nomme Poe Dameron, dit-il en cherchant sur sa tablette bracelet située à son poignet, d'après ce que je peux constater il est né en deux après la bataille de Yavin et...
- Épargnez moi les détails.
- Il est un pilote de chasse et leader d'un escadron de la Flotte de Défense de la Nouvelle République.

Je fais signe à ce soldat de se taire en m'avance vers Dameron tenu par deux membres de ma compagnie.
Son sourire coulant des accents de bibliothèques et son air malicieux jouent avec mes nerfs.

- Alors je parle ou vous parlez ? Qui commence ?
Cet idiot s'amuse en ma compagnie... Nous verrons si cela durera. Ce qui est sur pour le moment c'est que le vieux Lor San Tekka lui a donné ce fragment de carte.

- Le vieillard vous l'a donné.
- Non parce que c'est dur avec le masque de...
- Fouillez-le ! Hurlais-je de toutes mes forces.
- Euh...

La colère qui m'envahit me réchauffe du froid glacial de la nuit. Je regarde les étoiles et songe pendant une fraction de secondes à rien d'autre le silence.
Je sens un regard lointain se poser sur mon masque. Il s'agit là d'un Stormtroopers immatriculé FN-3181.

- Rien, seigneur. Nous n'avons rien trouvé sur lui.

Merde. Il a sûrement dû s'en débarrasser...

- Emmenez-le à bord !
- Seigneur, les villageois, interrompt alors la Capitaine Phasma, chef des Stormtroopers qui est sous mon commandement.
- Tuez-les tous ! Dis-je d'un élan de rage.
- À mon commandement... Feu !
- Non ! Crie Poe Dameron au loin. Ne faîtes pas ça !

Les cris des habitants de Jakku résonnent puis le bruit des armes à feux retentissent dans les airs laissant apparaitre un léger nuage de fumée.
Le même Stormtroopers avec une marque de sang sur le haut de son casque reste perplexe et n'a pas tiré comme l'ont fait ses camarades de rangs.
Le silence règne désormais.