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Je soupire, ça a sonné et je vais enfin pouvoir rentrer chez moi. Je prends mon sac et me dirige vers la sortie sans un regard vers les autres. En marchant, une meuf me bouscule. C'est juste inadmissible. Je m'arrête et la toise pendant quelques secondes.
Moi : Tu t'es cru chez ta mère là ? Excuse toi.
Apparemment, elle doit être assez peureuse puisqu'elle se contente de baisser la tête. Pff, pédale ! Je souris sadiquement car je sais que toute la classe a les yeux rivés sur nous. J'adore. Et cette poufiasse ne s'en sortira pas comme ça.
La fille : Desolée, bafouille-t-elle à mon égard.
Un petit rire me traverse la gorge.
Moi : Bouge.
Je la bouscule sans une once de culpabilité et traça ma route. Normalement, aujourd'hui je devais retrouver Khalil, mon ex qui apparemment, avait des choses à me dire. J'suis pas teubé, je sais qu'il veut qu'on se remette ensemble mais non. Il était un peu trop con pour moi. Moi j'avais besoin d'un vrai homme. Quelqu'un qui saura me contrôler.
Je me dirige vers sa gova qui était garée face au bahut. Elle était trop belle. Classe et tape-à-l'œil comme j'aime ! Dommage que le propriétaire ne soit pas accordé avec. Khalil ne mérite pas un bijou pareil. Bref, j'monte dans l'auto.
* * *
Khalil :Azy, on s'capte plus tard princesse.
Je descend de sa voiture après lui avoir donné un petit bisous. Bon, comme vous avez pût le deviner, Khalil et moi on s'est remît ensemble. Il a su trouver les bons mots pour m'faire fondre.
Je monte chez moi et me dirige directement vers la douche parce que j'pue, c'est atroce. Vraiment inconcevable ça.
Après m'être lavée, parfumée, habillée et maquillée, je m'éclipse dans ma chambre où je tombe nez à nez avec Safia. Vous savez ma sœur grave chiante là.
Moi : Qu'est-ce tu fous là ?
Safia : C'est pas ton problème !tchip
Moi : T'es dans mon domaine boufonne bref bouge là. ' Safia : Et si j'pars pas ?
Arghh. J'la supporte tellement pas cette gamine. Si elle veut me chercher beh elle va vite me trouver. Je la prends par les cheveux et la tire pour qu'elle se décale mais cette grosse folle en a décidé autrement car elle m'encercle par le buste et me pousse de ses deux bras tout secs là, tchiip.
Moi : Casse toi putain !
Comme je perdais patience, j'ai commencé à hausser le ton. Trois minutes plus tard, nous étions toujours au même endroit entrain de nous bagarrer. Mon père est venu, nous a gueuler dessus et est repartit. En partant, il s'est tourné vers moi d'un coup et m'a dit : « Au salon, tout de suite. »
