chapitre 1.

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Je sors de ma gova et ma daronne fait de même, on se dirige vers l'interphone et on sonne chez la miff.

Interphone : Oui ?

Maman : Ko Khadija ! [c'est Khadija !]

On prend l'ascenceur et nous montons.

J'apprehende légèrement parce que ça faisait assez longtemps que je n'étais pas venu voir ma tante. Lorsque j'ai eu 19 ans, j'ai dû faire 10 mois de zonz pour des histoires pas très claires, je vous en parlerais plus tard ! Bref, en sortant j'ai eu trop honte de regarder ma famille dans les yeux, honte d'avoir déçu mes parents, mes frères et mes sœurs. Avant tout ça je passais tout mon temps libre chez ma tante, j'étais comme son deuxième fils. Depuis que je suis sorti, elle ne me regarde plus pareil. À ses yeux, j'ai l'impression d'être un moins que rien, quelqu'un qui ne fera jamais rien de bien dans sa vie. C'est pour ceci que je ne vais plus trop chez eux à part quand j'y suis forcé comme aujourd'hui.

Bon, l'ascenceur s'ouvre et nous nous retrouvons face à la porte grande ouverte de tante Seynabou. Wsh elle a pas peur ?? Mdrr elle.

Ma mère entre en première en lachant un "Salam Aleiykoum" auquel plusieurs voix ont répondues. Lorsque nous passons la porte du salon ma tante se lève et se dirige vers nous pour débarrasser ma mère de ses bagages (à croire elle va dormir là-bas).

Tanti : Noo badaa ? [En gros : ça va ?]

S'en suit une grosse séance de salutation du genre "Comment va la mère de la cousine du fils de la grand-mère du voisin". Ma tante deigne enfin m'accorder un regard.

Tanti : Mh, Malik. Ca va ?

Moi : Ça va, al Hamdulilaah.

Heureusement, je n'étais pas seul avec les deux daronnes, il y avait sa fille Rokya. On s'est très souvent croisés mais on n'avait jamais eu de vraies conversations. Je lui serre la main vite fait et vais m'asseoir sur une .

Après avoir mangé, j'ai vu que ma mère n'ètais pas du tout decidé à partir donc je me suis mis à l'aise (klm j'ai juste enlever mon manteau) et j'ai sortis mon phone sous l'œil TRÈS attentif de Rokya. Nan mais trkl la gow elle me regarde sans hcheum ! Le pire c'est que quand je la regarde en mode "Yakoi ?", elle me tape des sourires sans pressions. Je la calcule pas et fais crari j'suis à fond sur mon phone. À un moment, j'entend mon prenom :

Tanti : Et toi Malik ? Me demanda ma tante.

Moi : Hein ?

Tanti : C'est quand le mariage ? A mownii djonii ! [Tu as grandis mtn !]

Moi : Ah ! Euh ... je sais pas.

Maman m'a toisé quelques secondes puis elles ont ENFIN changé de sujet. Alors que je parlais avec mon gars Farès, ma mère s'est levée et a pris ses affaires tout en saluant ma tante. Je me suis levé et après avoir salué tout le monde, nous sommes partis.

  Dans la voiture, je sens le regard de mama sur moi, je ne sais pourquoi bref. Après un court instant, elle se décide à parler :

Elle : Me deh yiddi ma binngelam  ! (Je t'aime mon enfant !)

    Je reste impassible mais au fond de moi, je sais qu'il y a un truc qui se passe. Mes parents ne me parlent plus trop depuis mon arrestation ce que je peux comprendre car j'aurais réagit de la même manière si les flics avaient débarqué en pleine nuit chez moi donc le fait que ma mère me dise qu'elle m'aime comme ça c'est assez chelou mdrr. Bon, je dois sûrement m'faire des films.

Chronique de Malik et Lalya : Nos Destins entremelésOpowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz