J'ai sentit une chaude pression sur ma cuisse. Quand j'ai réalisé ce que c'était, j'ai sourit en relevant les yeux. Les siens étaient déjà posés sur moi, depuis plusieurs secondes, ou pas, je ne sais pas.

« Tu es belle. »

Mon estomac se retourne brusquement et mon sourire s'agrandit. Pour la première fois depuis quelques temps, j'ai sentit mes joues rosirent.

Il lâche un petit rire en voyant ma réaction, et il se penche doucement pour m'embrasser la tempe.

« Je t'aime. » lâche t-il, presque dans un soupire, avant de se redresser correctement, toujours avec sa grande main posée sur ma cuisse.

***

Le repas s'est passé dans de meilleures conditions après qu'Harry ait mentionné le fait que nous serons très heureux de passer les voir quand nous retournerons à Los Angeles quand ils y seront. Et aussi après le fait que j'ai pensé qu'il était temps que nous leur annoncions que nous avons emménagé ensemble il y a déjà une semaine. C'était le bon moment. Et leur réaction était adorable et joyeuse.

Je ne sais plus comment mais à un moment, nous sommes tous partit en débat sur qui cuisinait le mieux entre Harry et moi.

J'ai bien-sûr perdu le débat.

« J'ai chaud. » souffle t-il dans mon oreille d'une voix grave.

« C'est parce que tu as un peu bu, je me trompe? » je lâche un rire doucement.

« Dis pas de conneries. » il fronce les sourcils puis il ressert ses mains posées sur ma taille.

Mes bras enroulés autour de son cou, je rapproche d'avantage mon corps vers le sien, écrasant presque ma poitrine contre son torse. Il bouge son corps de gauche a droite, sur le rythme de la chanson Home de Michael Bublé, entrainant le mien à suivre ses pas.

« Bordel ce que tu es sexy dans cette robe. » lâche t-il soudainement, collant ses hanches aux miennes en les faisant bouger lentement.

« Je sais ce que tu essaies de faire. » souriais-je en inclinant ma tête sur le côté quand il se penche pour m'embrasser le cou à plusieurs reprises.

« Et ça marche. » il sourit contre la peau de mon cou, m'envoyant une vague de chaleur à l'intérieur de mon corps.

« Harry, » lâchais-je, le faisant relever la tête. Je plonge mes yeux dans les siens, « je suis très heureuse que tu aies partagé cette journée avec moi. »

« Moi aussi je suis heureux, » il sourit, laissant apparaître sa fossette. Je me met à rire en posant ma main sur sa joue douce.

Ses lèvres se collent aux miennes soudainement et je ferme les yeux, sentant ses hanches rouler contre les miennes, me faisant perdre tous mes moyens en quelques secondes. Les mains d'Harry descendent un peu plus bas que mon dos et je dois stopper ses mains un peu trop baladeuses ce soir, avant que tous les invités de ce mariage ne soient choqués.

Tous les invités qui ne sont rien d'autre que ma famille, quand même.

« Harry, » soufflais-je, le coupant dans sa lancée pour m'embrasser de nouveau, « je ne pense pas que ce soit le bon endroit. »

Il arque un sourcil et le coin de sa lèvre se lève, « et quel est le bon endroit? »

« Pas ici en tout cas. C'est hors de question. »

Il se penche un peu vers l'avant et retire sa main de ma taille pour la glisser dans sa poche de son pantalon de smoking. Il en ressort les clés de sa voiture qu'il me tend fièrement.

Je lui arrache des mains pour les cacher et, puisque je n'ai pas de poches, je les coince dans mon soutient-gorge. Les yeux du bouclé s'agrandissent et il fronce les sourcils dans la seconde qui suit.

« Mais qu'est-ce que tu fais? » lâche t-il toujours aussi surpris par mon geste.

Je lâche un rire au ton de sa voix qui paraissait plus comme un « mon dieu mais tu es folle ».

« Il ne faut pas que les gens les voient sinon ils sauront où nous serons et ce que nous ferons. »

Il hoche la tête plusieurs fois.

« Oh putain ouais, c'est vrai. »

Je lâche de nouveau un rire. Quand Harry a bu, il jure plus, c'est amusant.

Soudain, je glisse ma main dans la sienne et je le tire avec moi hors de la salle pour rejoindre sa voiture sur le parking.

Nous n'avions pas nos téléphones puisqu'ils étaient dans nos vestes qui étaient restées sur nos dossiers de chaise, alors nous avons marché dans le noir, en s'embrassant langoureusement. J'étais en train de déboutonner sa chemise avec difficulté alors que nous marchions donc quand nous avons trouvé sa voiture, je l'ai plaqué contre la porte de celle-ci pour pouvoir l'enlever plus facilement.
Et puis nous sommes rentrés.
Et puis il y a eu de la buée sur les vitres.
Beaucoup de buée.

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