Deviens plus que ce que tu es.

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(Attention, cette scène contient des caractères sexuels. Afin de ne pas être outré(e) comme un enfant de cinq ans, je préfère vous prévenir.)

-Ethan, tu fais quoi?

Elle venait de se réveiller, portant un de mes tee-shirts. Elle frotta ses yeux d'un air endormi, puis s'installa à mes cotés.

-Je joue à Dofus.

Elle posa sa tête sur mon torse.
Quelle drôle de fille.

La veille, nous avions fait l'amour. Passionné, amoureux, j'ai tout donné pour qu'elle vive ce moment comme une explosion d'émotions et de sensations (fortes de préférence).

C'est elle qui a commencé (au cas où je dois me défendre). Il était environ 18h, j'étais allongé sur le lit. Elle se posa sur moi, les yeux brillants de malice, puis elle déposa sur mes lèvres un doux baiser traversé par un large sourire.
C'est alors que j'ai posé mes mains sur son dos tout en prolongeant le baiser. Mes mains glissèrent sur ses courbes de manière délicate, tandis que je sentais sa poitrine se frotter contre mon torse. Nos langues dansèrent une nouvelle fois, plus intensément encore, si une danse était aussi passionnée, je serai alors incapable de la pratiquer. Elle se retira de ce long baiser, la respiration haletante, puis elle s'assit, toujours sur moi. Elle retira son haut d4ans un geste désinvolte, me laissant traîner mes mains le long de son échine afin de lui retirer ce qui m'empêchait de contempler ses pommes de Vénus. Lorsque son soutien-gorge tomba sur le bas coté du lit, j'ai malaxé avec tendresse sa poitrine. Sa respiration se fit plus saccadé tandis que je commençais à jouer avec, titillant avec ma langue, mordillant ses petits bouts de chair. Et c'est alors que mon AK-47 fit son apparition, prêt à tirer. Je me suis mis à rougir si fort qu'elle pouvait me comparer à une langoustine. Elle s'en était aperçut, cela la fit sourire. D'un air provocant, elle se mordit les lèvres et descendit jusqu'à ma braguette qu'elle défit. Une large bosse déformait mon caleçon, je me sentais idiot. Je suis sensé être un homme. Pourquoi est-ce elle qui est entreprenante? J'ai l'impression de faire l'étoile de mer. Salut, moi, c'est Patrick.
Elle glissa sa main sous mon sous-vêtement, commençant les va-et viens. Prenant mon courage à deux mains (et pas que mon courage), j'ai attrapé sa tête avec douceur pour échanger une nouvelle fois un doux baiser. Elle en profita pour me retirer mon caleçon, et jeta un rapide coup d'œil. Puis, elle lâcha, entre deux respirations:

-21cm, je me trompe? C'est énorme.

-20, fis-je, surpris.

Où est sa règle? Quel est son secret? Expliquez-moi.

Elle fit mine d'être déçue de s'être trompée, puis elle prit mes mains pour les mettre contre ses cuisses. Le message était très clair. J'ai glissé mes mains le long de ses cuisses, elles glissèrent dans son short, puis son string en dentelle. J'ai empoigné son fessier tout en la regardant de manière provocante. Elle se mordit encore les lèvres, cette fois-ci pour se contenir. J'ai alors retiré ce qui lui restait de vêtements. Elle se laissa faire avec maladresse, son expression avait changée. C'est moi qui avait les rênes, à présent. Alors, je me suis attaqué à plus fort. Un doigt. Elle se fit gênée, des gémissements commençaient à faire leurs apparitions. Je me suis redressé légèrement, afin de m'attaquer à son cou. Tout cela intensifiait son plaisir, et je le ressentais grâce à son corps chaud contre le mien. Je mis alors un deuxième doigt, et tout son corps répondit: gémissant de plus en plus fort, courbant tout son anatomie de plus en plus enclin à me recevoir. Elle me lança alors un regard, CE regard. Un regard qui voulait tout dire: "Donne-moi plus". Et, obéissant à ce regard, je suis entré en elle. Elle se convulsa, m'offrant son corps tandis que je bougeais en elle, rapidement. Je me contrôlais de moins en moins. J'avais de plus en plus envie d'être violent, de la prendre plus fort. Je l'ai retourné, chopant son cou, et j'y suis allé plus fort, plus profond, encore et encore. La chaleur montait, ses cris aussi. Elle pencha la tête de plaisir, me laissant l'attraper par le cou. Je l'ai regardé, plein de sueur, à bout. Elle me regarda, puis hocha la tête. Je lui ai alors donné l'ultime coup, mon bassin collé au sien, nos deux corps mêlés dans cette frénésie qu'est le sexe.
Lorsque j'eus terminé, j'attendis un peu avant de sortir, la regardant. Elle était épuisée, incapable de bouger, et surtout à bout de souffle. Entre-temps, la nuit était tombée.

-Ca veut rien dire, hein...

Je l'ai regardé, dans l'incompréhension.

-On reste plan cul?

Effet de bombe. Pas derrière moi, non là j'étais pas balèze, mais carrément dans mes entrailles.
Plan cul, hein? Je dois rire ou pleurer? Je croyais qu'elle avait compris, que j'étais un homme à ses yeux, mas en fait, non. J'étais un objet sexuel. Notons tout de même le progrès.

-Ouais, fis-je, amer.

Elle m'embrassa le front en me remerciant. Peut-être qu'elle savait, après tout.
Puis elle s'était endormie, de son coté. Moi, j'étais resté dans le noir, et comme d'habitude, trop de questions chamboulaient ma tête. J'ai dû m'endormir quelques heures plus tard, perdu. Je pense que je n'étais pas loin de pleurer. Je suis vraiment un fragile.

Et puis là, elle se réveille, et elle me colle. La logique. Pourquoi tu agis comme si nous étions en couple, alors que tu m'as demandé d'être ton plan cul? Qui es-tu vraiment, Anna Noralie? ET surtout, que ressens-tu pour moi?




La rage des papillonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant