Chapitre 2 :

747 42 20
                                    


Chapitre 2 :

    Le lendemain de mon réveil la plupart de mes amis étaient là. Seule Momoi n'avait pas eu le temps de venir me voir. Visiblement, elle prenait beaucoup de responsabilités à cause des absences répétées de nos amis.
    Chaque jour, j'en apprenais un peu plus. J'apprenais à me rappeler de la façon dont je traitais chacun de mes amis. J'avais un lien que je ne soupçonnais pas avec le basket. J'appris que j'étais de manière officieuse la coach de la génération des miracles. J'étais choquée. Je n'avais aucun souvenir d'avoir été doué pour le sport. Mais j'appris rapidement que je n'avais aucune prédisposition pour ce sport. J'aurai rejoins ces joueurs et ce sport grâce ou à cause de Daiki Aomine que je considérai comme un frère.
    Je n'avais pas de don à proprement parler mais j'avais le Godness eyes. Il n'est pas plus fort que l'Emperor eyes, heureusement pour moi. Akashi m'aurait tué. Il est différent. Il me permet d'assurer la protection de mes joueurs. Je suis capable de détecter la moindre douleur, le moindre faux pas chez un de mes joueurs mais aussi de trouver la moindre faille technique. Si un mouvement n'est pas parfait, je le vois immédiatement et je calcule la meilleure façon de le perfectionner. Vous comprendrez pourquoi j'ai ce titre beaucoup trop tape-à-l'œil à mon goût de « Coach de la Génération des miracles ».
    Je ne me sers pas de cette « capacité », dirons-nous, dans le quotidien et j'en ignorai l'existence à mon réveil mais en visionnant une simple séquence d'un quelconque match de joueurs dont je ne connaissais rien, je pus sous l'œil attentif du capitaine de l'équipe de basket du lycée Teiko, me rendre compte qu'une nouvelle fois, ils avaient raison.
    Une chose était sûre, ces gens me connaissaient mieux que moi-même.
    Après quelques jours à l'hôpital, je retrouvai de la mobilité et de l'appétit, bien que ce dernier ne me revienne plus difficilement que l'utilisation de mes membres. Ce fut triste à dire mais mon amnésie me mettait encore très mal à l'aise me coupant bien souvent la faim pourtant je me savais manger avec appétit en temps normal. Mais cela ne faisais que quelques jours et les médecins étaient forts optimistes ce qui me rassurait grandement sur mon état de santé.
    Le plus dur fut d'apprendre que je devrai très certainement reprendre ma vie à zéro. Ma mémoire semblait totalement erronée et aucun signe d'amélioration ne se fit sentir indiquant une permanence de ce traumatisme. Les psychiatres étaient formels. Je ne pouvais retrouver ma mémoire puisqu'ils sembleraient que j'en ai créé une autre pendant mon coma qu'avec beaucoup de travail. Il me fallait persévérer car c'était comme si j'avais rêvé une autre vie et qu'elle avait pris la place de ma vraie mémoire.
    À ma sortie, comme l'avait promis Daiki, il était là pour m'accompagner ainsi qu'Akashi qui attendait au côté de son chauffeur pour que l'on nous emmène dans sa demeure qui semblait être en partie la mienne aussi.
    L'accueil que l'on me fit, fut bien plus chaleureux que je ne l'avais imaginé. Le maître de maison des Akashi, le père de Seijuro fit même le déplacement pour venir me féliciter de mon rétablissement et il eut même la sagesse de m'offrir une accolade rapide mais réconfortante comme celle d'un père à sa fille. Les larmes menacèrent d'échapper à mon contrôle à ce moment là me rappelant le décès de mes propres parents.
    Avec courtoisie, le plus âgé des Akashi se retira me souhaitant pour la énième fois, la bienvenue. Je partis alors avec mon escorte, Daiki et Seijuro, jusqu'à une bâtisse un peu loin dans la propriété de mon riche ami. C'était le lieu où vivent les employés de la demeure principale.
    Dès que j'eus passé la porte, une voix féminine quelque peu plaintive, se jeta sur moi en prononçant mon prénom. La chevelure qui s'exposait à ma vue me permis de déterminer la personne qui me serrait si fort dans ses bras.
    Bien que surprise, je rendis son étreinte à mon amie sous le rire de Daiki qui se moquait gentiment de mon air choqué et de l'action de son amie d'enfance.

    Mitsu : Bonjour Momoi. (Calme)

    Momoi : Momoi ? Alors c'est bien vrai ? Tu ne te souviens de presque rien ? (Me lâchant choquée puis me souriant gentiment) Très bien, je t'apprendrais tout ce que tu as oublié. Je serais ton ombre et te collerai partout jusqu'à ce que tu sois revenue à toi.

D'une vie à l'autre - Murasakibara x OC - AkaKuro - Aokise - MidoTakaWhere stories live. Discover now