Prologue

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Prologue :

Je m'appelle Mitsu Kageyama et contrairement à ce que laisse penser mon prénom, je suis française. J'ai des racines japonaise, je l'avoue. Je suis fière, enfaite. J'aime le Japon. Je suis ce que l'on pourrait appelé un métissage : moitié japonaise, moitié française. J'adore les mangaaaa !!! Haha !! J'aime aussi la musique ! J'aime écouté des opening, des musiques de mon enfance, de la Kpop et aussi de la musique plus occidental comme de la pop ou du jazz ! Bref j'écoute de tout ! Je suis ouverte à toute les possibilités. Je suis aussi un peu... un peu.. un tout petit peu... fan de Yaoi... aaaahhh ! Je suis carrément fan de ça ! Je l'avoue ! Paix à mon âme ! Ne m'en voulez pas ! Ne me faites pas de mal !
Bref, vous vous demandez pourquoi je cours dans la rue en enfilant mes vêtements ? C'est très simple... je suis à la bourre !! Je suis en retard et mes parents m'attendent avec mon petit frère  au bout de la rue. Mais c'est pas ma faute... c'est la faute de ces vidéos ! Voilà, je suis accro à un anime en ce moment : Kuroko no basket. Et du coup, je me suis mise à regarder une vidéo... puis une deuxième... puis une dixième... je sais ! Je sais ! C'est pas sérieux ! J'y peux rien ! Il fallait que je sache si d'autre personne aimait les couples que je voyais dans ce manga... et voilà ... je me retrouve à courir vers ma voiture... et dire que j'étais à l'avance pour aller au lycée ! Putain de terminal S de merde ! J'aime pas les maths ! Ni la physique ! Mon truc c'est la bio ! Et peu la chimie aussi .... quand y a pas de calcule !

Voix : Mitsu !! Dépêche-toi !! On doit passer poser ton frère au collège !

Mitsu : J'arrive maman !!

Mère : MITSU NAN !!!

Pressée, je traverse la rue et je fais l'erreur d'être trop sûre de moi. Je ne vois pas la voiture arriver bien trop vite. Je me fige et regarde la voiture comme si elle m'allait m'apporter la solution à comment me sortir de cette situation. Mais rien, je me tourne vers ma mère. Je vois son regard apeurer. Je vois mon frère commencer à ouvrir la portière comme si il avait le temps de venir me sauver. Mes yeux s'agrandissent et les larmes commencent à en sortir.
Je vais mourir ?!
Le choc est rude. Très vite, je perds conscience. J'ai envie de m'excuser au près de mes parents pour ce que je vais leur faire subir, cette peur, l'horreur d'avoir un enfant mort ou plongé dans l'inconscient suite à de grave blessure.
Puis, je ne sais pas trop combien de temps après mon accident, je commence à émerger. Le tube au fond de ma gorge me gêne. Il m'empêche de respirer par moi-même. Je veux le retirer mais je ne peux pas. Mes bras ne se soulève pas. Mes paupières non plus. Je commence à entendre un brouhaha mais je n'arrive pas à distinguer les sons.
Après quelques minutes de lutte pour me réveiller, je reconnais les sons de l'hôpital. Il y a aussi des voix. Je ne les reconnais pas vraiment. Pourtant, elles disent quelque chose.
J'ouvre à moitié mes paupières puis les referment. La lumière bien trop agressive pour mes yeux mal éveillés. Je sens une grande, très grande mains saisirent la mienne et quelqu'un crie que je me réveille mais encore une fois la voix me semble différente de celle que j'ai l'habitude de côtoyer.
J'entends quelqu'un courir à toute vitesse vers la sortie, certainement pour aller chercher une infirmière ou un médecin.
Je continue de me forcer à me réveiller mais si dur. J'ai mal de partout. Ma bouche est toute pâteuse et ce tuyau me gêne vraiment beaucoup trop.
Une voix étrangère apparaît à nouveau et on lâche ma main. J'ai peur. J'aimai bien qu'on me tienne la main. Ça me rassurerai.
Je tente de faire revenir cette main en poussant un son mais c'est plus douloureux qu'autre chose. Le médecin m'ordonne de ne plus tenter de parler et m'explique qu'il va retirer cet engin de torture de ma gorge. Mes yeux s'ouvrent enfin pour de bon. Et je vois l'homme a quelque centimètre de moi. Je veux voir ces gens qui ont l'air de tant s'inquiéter pour moi. Je veux voir mes parents mais le médecin obstrue ma vue.
Je me contrains donc à rester immobile comme on me l'a demandé. La sensation est horrible. J'ai l'impression d'être dans le film Alien. Je crois que je pourrai mourir rien qu'avec cette machine d'épouvante mais d'une certaine manière.... je dois la vie à cette machine. Alors je ne dirai rien sur son inconfort au médecin et me contenterai de les remercier pour leurs travails.
Pendant qu'il s'occupe de moi, j'entends une infirmière faire évacuer ma chambre ce qui n'a pas l'air de plaire à tout le monde.
Le médecin m'explique que j'ai été plusieurs mois dans le coma que j'avais cicatrisé de mes blessures pendant ce laps de temps. Il y a avait juste une plaie dans mon dos qui n'avait pas fini de se refermer. Je devrai donc faire des tests dans la journée pour savoir mon état de santé puis s'ils sont positifs, je pourrai sortir et une infirmière viendrait tous les soirs pour changer mon bandage.
Bref j'avais pas encore la grande forme. Il s'excusa aussi car j'ai de multiple cicatrices pas bien grande. Elles faisaient toutes environs un à trois centimètres. Le pare-brise de la voiture que j'ai percuter c'est brisé à mon contact et des milliers d'éclats de verre se sont logés dans diverses zones de mon ventre, mon dos et mes épaules.
Il m'a tout de même rassurer en me disant qu'il était possible de les retirer avec de la Chirugie esthétique mais que ce n'était pas de son ressort. Il n'était là que pour les soins et n'avait aucun droit la dessus.
Par la suite, il m'aida à me redresser et m'informa encore de divers éléments. Je devais boire et manger. Je ne pouvais rien faire avant cela. Ma gorge était tellement sèche que je ne pouvais pas faire le moindre son.
Juste après ça d'ailleurs, un infirmier arriva avec un plateau repas et me tendit un verre d'eau. Le médecin se retira poliment en s'inclinant.
Tout de suite, l'infirmier me tendit mon verre d'eau et m'en servit un autre en me disant que je devais m'hydrater. Il avait l'air gentil. Il m'aida aussi à me nourrir à cause de la faiblesse de mes muscles bien trop longtemps rester inactif. J'avais envie de pleurer. Ce n'était pas juste. Je n'ai que 17 ans. Mais c'était de ma faute alors je me contenta de manger en silence. Mes lèvres étaient encore trop sèche et douloureuse. Je ne devrai pas me plaindre ainsi mais... ça fait mal de se voir comme ça. En plus, malgré mes longues journées de coma, je me sens épuisée.
Je jure que d'habitude, je suis une personne joyeuse mais je réalise combien j'ai de la chance pouvoir encore marcher, de n'avoir que d'immonde cicatrice.

Mitsu : A... mi?.... Fa... mille ?

Mon dieu ! Ce que cela fait mal ! Je ne peux pas parler. Je veux voir ma mère et mon petit frère pour les rassurer, leur dire que je vais bien que j'ai survécu.  Je veux voir mon père aussi car il m'a manqué. Je...

Infirmier : Vos amis sont derrière cette porte. Ils ne vous ont pas laissé une journée sans compagnie. Ce sont de bonnes personnes Même s'ils sont très capricieux et gênent un peu le boulot des médecins.

Mitsu : Ly... cée..?

Je n'ai pas tant d'ami que ça. Je suis plutôt discrète comme personne. J'imagine que Sarah mon amie la plus proche a dû venir me voir mais je ne m'attendais pas à d'autre.
Tant pis, je m'arracherai la gorge s'il le faut. Il faut que je vois mes parents.

Infirmier : visiblement, ils alternent les cours. Chaque jour un de vos amis prends des notes pour tout le monde mais certains professeurs au courant de votre état vous font passer des photocopies des cours. On s'inquiétait beaucoup pour vous je vous l'assure. Finissez ce yaourt et je les fais entrer. Ils vous aideront à manger la compote. Ça vous va ?

Là, je ne me force à pas répondre mais hoche simplement la tête d'un signe positif. Je fais tout pour avaler mon yaourt le plus vite possible mais c'est l'infirmier qui manipule la cuillère donc je ne peux pas aller trop trop vite.
Une fois mon yaourt fini, il me remplit un verre d'eau et sors en fermant la porte. J'entends tout de même sa voix derrière la porte et je suis surprise d'entendre une voix masculine répondre. Mon père est là ?! C'est super !! Je vais...
Ma joie s'arrête net quand s'ouvre la porte. Je vois 5 personnes, 5 hommes passés la porte mais je ne les connais pas ou presque pas...

Homme 1 : Tu nous as fait une peur bleue, Baaaka. (Sourire en coin)

Mitsu : Aomine... Daiki... ? (Surprise)

D'une vie à l'autre - Murasakibara x OC - AkaKuro - Aokise - MidoTakaWhere stories live. Discover now