Imagine Barry Allen (The Flash) • Request

2.2K 112 18
                                    

- Tu sais tu devrais vraiment lui dire ce que tu ressens pour elle.

- Cisco souffla Barry ennuyé par son ami On en a déjà parlé et pour la centième fois : Léa est ma meilleure amie. Ni plus ni moins. 

- Si tu crois que je n'ai pas remarqué la façon dont vous vous regardiez c'est que tu me connais très mal Barry. 

- Écoute, je tiens beaucoup à elle et oui je m'inquiète quand il lui arrive quelque chose mais ça ne veut pas dire que j'ai des sentiments pour elle.

- Et dire que je pensais que tu étais suffisamment intelligent pour que tu te rendes compte que tu es tout simplement fou amoureux d'elle. 

- Je le saurais si j'étais amoureux d'elle et je ne le suis pas.

- Donc tu n'as jamais été jaloux quand tu la voyais parler avec un autre garçon ? Tu n'as jamais essayé ou plutôt tu n'as jamais ruiné un de ces rendez-vous avec le gars qui voulait l'inviter au restaurant depuis plusieurs semaines ?

- Il n'était pas fait pour elle. C'est un idiot et il était loin de la mériter ! Je l'ai fait pour la protéger. Je ne voulais pas qu'il lui brise le cœur et qu'elle regrette de s'être mise avec lui.

- Sauf que si tu ne lui dis pas ce que tu ressens elle finira par en avoir marre d'attendre et elle finira par sortir avec quelqu'un d'autre dont elle sera amoureuse. Mais ça n'arrivera seulement si tu ne fais rien. Alors tu devrais y penser et lui dire ce que tu ressens avant que tu le regrettes. Tu as le droit de faire passer ton bonheur avant celui des autres et si Léa peut te rendre heureux alors fonce avant que quelqu'un d'autre ne s'intéresse à elle et que tes chances te pouvoir sortir avec elle soit réduites à néant.

Cela faisait maintenant quelques semaines que Cisco Ramon essayait par tous les moyens de faire admettre au speedster qu'il avait des sentiments pour toi. Mais Barry étant Barry il était très têtu et Cisco s'avait qu'il lui fallait bien plus qu'une simple discussion pour que son ami se rende compte lui-même de ses propres sentiments envers toi.

En effet, il s'avérait que tu avais trouvé en Cisco une personne digne de confiance et tu savais que tu pouvais tout lui confier sans avoir peur qu'il ne te juge et qu'il serait toujours à tes côtés et ceux quoiqu'il arrive. Tu lui disais tout et il pouvait lire en toi comme dans un livre ouvert. Et il savait pertinemment que tu étais trop timide pour lui dire ce que tu ressentais pour lui alors il s'était, lui-même, chargé de faire comprendre au méta-humain que tu étais amoureuse de lui et que vraisemblablement il l'était aussi. 

Sans rien ajouter, Cisco le laissa en plein milieu du couloir de S.T.A.R. Labs et continua son chemin vers la salle principale laissant un Barry en pleine réflexion. 

- Tout va bien Barry ?

Celui-ci sursauta au son de ta voix. Il était tellement dans ses pensées qu'il n'avait même pas entendu des pas se diriger vers lui. Lorsque ses yeux rencontrèrent les tiens, ses joues prirent soudainement une teinte rosée. Depuis que tu le connaissais c'était, sans doute, la première fois qu'il évitait autant ton regard.

- ...Oui oui je vais très bien. J'étais juste dans mes pensées.

- Oui c'est ce que j'avais cru voir dis-tu en lui souriant Tu sais que si ça ne va pas tu peux compter sur moi. Après tout, je suis ta meilleure amie.

Il se surprenait à penser à quel point tu étais sublime quand tu souriais. Évidemment, il te trouvait extrêmement belle mais, au fur et à mesure, des conversations qu'il avait pu avoir avec Cisco, Barry remarquait en toi ce que jamais auparavant il n'avait pris la peine de voir. Par exemple, il avait remarqué cette étincelle dans tes yeux lorsque tu parlais d'un sujet que tu adorais avec Caitlin ou le doux son qui sortait de ta bouche lorsque tu riais à chaque blague que faisait Cisco ou ton sourire qui illuminait ton visage ou la curiosité intellectuelle dont tu pouvais faire preuve quand tu parlais avec Wells ou à quel point tu étais courageuse quand il était question de protéger les personnes auxquelles tu tenais ou tout simplement tes joues qui devenaient rouges lorsque tu recevais un compliment d'une personne ou quand tu fronçais les sourcils quand quelque chose te tracassais ou quand tu triturais tes doigts quand tu étais inquiète. Il se rappelait aussi la sensation de t'avoir dans ses bras. Il n'y avait jamais prêté une grande attention avant mais quand il se le remémorait il avait l'impression que tu étais une pierre précieuse qu'il se devait de protéger et qu'il devait garder à l'abri de ce monde menaçant et peuplé de méta-humains tous plus dangereux les uns que les autres. Tu étais sa source de motivation et il n'y avait que toi qui pouvait le dissuader de faire une terrible erreur ou qui pouvait l'empêcher de se mettre en danger. Mais tu étais aussi la seule qui croyait en lui et qui l'encourageait se battre pour ce qui croyait juste. 

Imagine BookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant