21. Finale de la Copa America

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Paulo Dybala

30 Juin 2019

Brésil


                   On est en finale. Contre la France. C'est la première fois qu'ils la font et ils finissent déjà en finale. J'avale mes cachets alors que les gars sont déjà en train de sortir du vestiaires.

Diego : Ca va aller ?

Paulo : Mais oui, t'inquiète Coach ! J'ai joué une finale de Coupe du Monde l'année dernière. Ca va aller. Les français sont moins chaud que les allemands !

Diego : N'en soit pas si sûr ! Ils ont une bonne défense, un bon gardien et une bonne attaque. Ils vont alignés Giroud, MBappé et Griezmann. Juste derrière, ils ont Matuidi, Tolisso et...

Paulo : ILS ONT DIGNE ! En défense, ils ont Digne ! Qu'est-ce que tu veux faire avec Digne !

Diego : C'est un bon joueur ! Ne sous-estime aucun de tes adversaires.

Paulo : Je vais le rouler, t'inquiète. C'est pas cet ...

Diego : T'es à l'opposé. Face à Varane.

Paulo : Je gère. On gère ! On est la meilleure attaque au Monde ou pas ?

Diego : Ils sont juste derrière nous.

Paulo : Je m'occupe de mener notre équipe à la Victoire.

Diego : Je te fais confiance.

                Je hoche la tête et sors des vestiaires. Je remonte le tunnel, non sans saluer Blaise, pour rejoindre l'avant de la colonne argentine, me trouvant à côté de Lloris.

Lloris : Vous avez changé de Capitaine ?

Paulo : Leo ne joue pas. On avait peur d'être trop fort pour vous s'il était sur le terrain. On voudrait pas vous laminer trop facilement.

                 L'arbitre ne nous laisse pas le temps de parler plus, nous faisant entrer sur le terrain sous les applaudissements des spectateurs, principalement argentins. Logique. Prendre l'avion pour venir au Brésil, ça coute une blinde quand on est européen.

               Après les hymnes et la mise en place, c'est eux qui ont eu l'honneur de commencer. Ca fait quinze minutes qu'on est sur le terrain et il n'y a toujours pas de buts. Actuellement, je cours derrière Griezmann qui s'est élancé vers nos buts. C'est Mascherano qui récupère le ballon en dribblant le français. On commence à remonter. Javier me fait une passe. Je contrôle et me retourne, me retrouvant face au torse de Varane. Il est vachement grand. Je fais un petit passement de jambes et le contourne avant d'armer ma frappe pour tirer. Je me fais balayer avant d'avoir eu le temps de taper dans le ballon. L'arbitre arrive et siffle, montrant le point de pénalty de son doigt alors qu'il sort le jaune qu'il montre à Digne. Ce connard n'avait qu'à pas me tâcler par derrière. Je me met en place alors que Lloris s'approche.

Lloris : Tu sais quoi, p'tit malin ? On a étudié tes méthodes de jeu. Et tu fais toujours la même chose. Tu tires toujours, exactement, au même endroit. Ca va être un jeu d'enfant. Je vais l'arrêter et tu pourras avoir le seum, après. On fait comme ça ?

               Je ne réponds pas alors qu'il sourit en s'éloignant. Tu vas voir, connard, si je vais pas mettre ce putain de pénalty au fond de tes filets. Je me concentre, prends de l'élan et, dès que le sifflet retentit, m'élance. Je tire et le met en plein centre alors qu'il a plongé sur la gauche, pensant que j'allais tirer comme d'habitude. Je récupère le ballon et fais le Dybalamask, me dirigeant vers le bord du terrain. Mes 12 coéquipiers qui ne jouent pas et les membres du staff me sautent dessus. Quand on se sépare, on retourne sur le terrain. Lloris semble, bizarrement, énervé. Pauvre petit. On se remet en place, laissant ses coéquipiers relancer le match.

                 Mes poumons sont en feu, je suis déshydrater, j'ai une crampe énorme au niveau de mon mollet droit et une douleur à l'épaule après un ciseau où je suis mal retombé. Je sais que le match est bientôt fini. Il faut que je tienne encore un peu. Depuis quelques minutes, je n'arrive plus à joué comme il faut alors que ma cheville gauche commence à être douloureuse après un énième tâcle de Digne. Je crois qu'il n'a pas apprécié le but que j'ai mis à son capitaine et probable petit ami. Je me laisse tomber au sol, incapable de continuer. Le regard de l'arbitre croise mon regard et il siffle la fin de la rencontre. 1-0. On a gagné. Tous les gars qui sont sur le terrain viennent me sauter dessus pour faire une pile humaine. Ceux qui sont hors du terrain font de même. La joie nous transporte. On est champion. Quand ils se relèvent, me laissant respirer, c'est Angel et Pastore qui m'aident à me relever. Leo me prends dans ses bras et m'embrasse, amoureusement. Quand on se sépare, je me tourne vers Diego.

Paulo : Même avec d'excellents défenseurs et une bonne attaque, j'ai réussi à les battre et à mener l'équipe à la victoire. Comme je t'avais dit que je le ferais.

                Blaise s'approche, tendant une main que je serre avant de lui faire une accolade masculine et virile. Quand on se sépare, il me sourit.

Blaise : Vous avez été bons. Ca va, toi ?

Paulo : Ouais, pourquoi ?

Blaise : Je t'ai vu grimacer à plusieurs reprises sur la fin. Et sur cette même période, tu faisais n'importe quoi !

Paulo : J'ai juste une crampe au mollet droit et une douleur à la cheville gauche et sûrement l'épaule droite luxée mais ça va. Je vais m'en sortir.

Blaise : Toutes mes félicitations, en tout cas. Dès demain, tu seras l'homme le plus heureux au monde. Père de famille, champion du Monde en titre, Champion de la Copa América depuis la veille et marié. Tu les enchaînes, toi !

Paulo : T'aura ça, un jour. Champion du monde, peut-être pas. Mais l'année prochaine : vous gagnerez l'Euro. J'en suis sûr.

                Il est forcé de s'éloigner quand Angel et Masche arrivent avec Pasto et tous les autres gars. Ils me portent et me lancent en l'air, riant. Blaise à raison. Je suis l'homme le plus heureux au monde.

✔️ Forgive me [ Leo Messi x Paulo Dybala ]Where stories live. Discover now