Just Another Hannigram {AU}

I Lied. You Lied. He Lied.

Hannibal PDV

"Hannibal." MERDE comment avait-il pu oublier que Will était assis à côté de lui, entendant les mots, il ne pouvait plus revenir en arrière. Si simple de parler mais si difficile de s'exprimer. Mais il les avait exprimé. Et Will le savait. En tout cas, maintenant c'était sûr.

Il se tourna vers Will dont son visage n'exprimait rien. Comme s'il ne voulait pas de son amour. Hannibal n'avait jamais autant voulu disparaître et revenir en arrière.

Son coeur était mis à nu. Vulnérable. Un seul mot pouvait le détruire maintenant, même un regard serait assez.

Et la prochaine phrase lui coupa le souffle. "Tu m'aimes?" Une question.

Doute?

Espoir?

Désespoir?

"Oui, Will, je t'aime. Je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours."

Mais les mots ne venaient pas facilement et parfois, ils ne venaient pas du tout.

Il avait besoin que Will en dise plus. Il avait besoin de savoir ce que Will ressentait. Tu m'aimes? C'était une question. Qu'est-ce qu'il espérait. Quel genre de réponse voulait-il? Attendait-il un oui désespéré ou un rire pour se moquer de lui.

Chaleur. Proximité. Douceur. Intimité.

Lèvres.

Des lèvres pressées contre les siennes.

Les lèvres de Will.

Will l'embrassait.

Était-ce un rêve? Était-il mort?

Timidement, Hannibal essaya de bouger ses lèvres. C'était vraiment en train de se passer.

Will l'embrassait. Après qu'Hannibal lui ait confessé son amour. Ça voulait dire quelque chose, non?

Les lèvres de Will n'avaient jamais semblées aussi bien. La joie envahit ses joues. Son Will, son beau Will l'embrassait et à ce moment, il sentit l'amour. Il sentit l'amour de Will, très pur et rempli d'émotion. Un fil les connectait, le coeur et l'âme. Un battement pour deux coeurs. Un au lieu de deux. Ils étaient liés.

"Lecter, je pense que vous devriez partir maintenant." Dit Mr Graham. Sa voix pleine de révolution. Rudement, il tira le Dr. Lecter de sa place et de la chaleur des lèvres de Will. "Je vous accompagne à la porte."

"Il n'y a pas besoin de-" Will commença à protester mais fut couper par son père.
 
"J'ai dit que je le conduirai à la porte." Évidement, les parents de Will ne furent pas satisfaits par la déclaration d'amour d'Hannibal. Hannibal fut emporté de force.

Mais à la porte, Mr Graham le stoppa. Dans un ton morne et sérieux, il murmura, "Vous allez le quitter, dites lui que vous lui avez menti."

"Je ne peux et ne le ferai pas." Hannibal commença mais fut interrompu.

"Nous allons vous poursuivre en justice." La voix de Mr Graham était froide et ne montrait aucune émotion. "Violeur. Vous l'avez manipulé. L'avez baisé contre sa volonté et avez joué vos jeux cruels et pervers avec lui. Sauf si" Et là, il attendait qu'Hannibal le rattrape et finisse sa phrase.

Oh bâtard, lequel d'entre nous joue à un jeu cruel maintenant? "Sauf si je le jette." Se résigna Hannibal.

"Soyez blessant si besoin."

"Vous êtes un bâtard." Siffla Hannibal, "Il ne vous pardonnera pas cela."

"Non, Dr. Lecter, non." Mr. Graham rit moqueusement et il semblait chic et content de lui-même. "Il ne vous pardonnera pas."

~~~

Que faire? Que faire? Il appela Bedelia. Elle saurait quoi faire.

Elle ne décrocha pas. Il jeta son téléphone à travers la pièce.

Un autre Whisky descendit dans sa gorge. Ça brulait mais ça l'engourdissait.

Pour la prochaine tâche. Il devait le faire.

Avec les mains tremblantes, il ramassa son téléphone et appela un numéro familier. Il le connaissait par coeur.

Il ne pouvait même pas attendre une réponse, "J'ai menti."

Will rigola à cela. Même si c'était clair, il eut envie de pleurer. "Quoi?"

"Je t'ai utilisé pour le sexe."

Derrière ses yeux fermés, Hannibal pouvait voir son beau sourire disparaître. "Je ne te crois pas."

Hannibal retint un sanglot et continua, la voix tremblante. "Souviens toi quand je t'ai envoyé voir quelqu'un d'autre. Je ne voulais pas de toi et de tes dépressions. Mais tu étais baisable. C'est tout."

"Hannibal, arrête." Will rit nerveusement.

Les larmes commencèrent à couler sur le visage d'Hannibal. Assez pour sentir un courant d'eau. "Au revoir, William."

"Hannibal." Était la dernière chose qu'il entendit avant de couper l'appel.

Il laissa échapper un faible cri, "Will."

Avec toute sa force, il balança son téléphone contre le mur.

Will PDV

"Vous m'avez dit de parler avec mes parents." Sa voix était calme. Il était calme car il n'y avait plus aucune émotion à l'intérieur de lui. "Je l'ai fait et ils ont été des trous du cul." Ajouta-t-il.

"Et tu m'as dit qu'Hannibal ne pourrait pas te blesser, m'a dit que ta joie ne dépendait pas de lui. Tu as menti. Regarde toi." Dit Alana. Un sourire de pitié sur le visage.

"Hannibal m'aime. Mes parents ont fait quelque chose." Sa voix contenant un peu plus d'émotion.

"Tes parents t'aiment. Tu devrais accepter qu'il est possible qu'Hannibal t'ait dit la vérité lors de son dernier appel."

"Il pleurait quand il m'a quitté." Insista Will. "Il a menti! Ce n'est pas son genre d'être comme ça." Maintenant, les larmes commencèrent à couler sur son visage. Alors évidement, il était possible d'encore ressentir et être blessé. Et il y avait toujours plus de larmes pour pleurer encore plus.

Alana sembla triste. "Il peut être comme ça. Crois-moi, je le sais d'expérience."

Non, ce n'était pas possible. Elle ne pouvait pas sous-entendre cela... "Vous deux?"

"Longtemps avant de rencontrer Margot." Expliqua sa thérapeute.

Will souffla. Sa main vint à sa bouche. Non, juste non... Il mordit ses doigts pour ne pas laisser échapper de sanglot. Non, non, dieu s'il vous plaît, non. Il se détourna d'elle; il ne pouvait plus continuer à la regarder. Non, non... Ça ne pouvait pas être vrai. Non, Hannibal... Hannibal l'aimait, Hannibal avait menti.

Ou était-ce vrai?