Chapitre 5

15.9K 1K 15
                                    


Le lendemain, je suis réveillée par Vlad à cinq heures pour notre entraînement journalier qui n'a pas eu lieu depuis plus de trois mois. Un mal de tête commence à ce faire ressentir signe que la pleine lune est de plus en plus proche, c'est-à-dire ce soir. Je m'habille rapidement avec les vêtements qu'il m'a préparés et le rejoins dans la cour extérieure.

Dans un premier temps, nous nous battons sans armes et sans nos pouvoirs surnaturels. Mais très vite nous les utilisons afin de rendre l'entraînement plus amusant. Notre entraînement se terminer en fin de matinée, avec aucun gagnant, seulement des bleu partout pour moi et un bras cassé pour lui, très vite guéri.

Nous allons ensuite manger et mon mal de tête à empirer, Vlad me donne de quoi le faire passer avant de s'éclipser pour reprendre en main ses affaires pendant que je vais rendre visite à Alec et Alexia avec qui je passe l'après-midi. Je prends bien soin de ne pas croiser Kelan et sa compagne, mais prend plaisir à parler avec son bêta Deagan. J'apprends qu'il a trouvé son âme-sœur il y a maintenant deux ans et qu'elle se nomme Caroline. Mais je ne m'attarde pas trop parmi eux, mon mal de tête devenant de plus en plus fort.

Comme ce soir, c'est la pleine lune, mon mal de tête à atteint son maximum, je suis actuellement assise sur le canapé de Vlad et ne peut plus bouger, puisque le moindre mouvement amplifie la douleur. Chaque pleine lune, c'est la même chose, la douleur me redonne le vu le temps de cette nuit, comme la lune pousse les loups-garous à se transformer. Mais à chaque pleine lune, la douleur est plus importante surtout, c'est dernier temps. Les éléments aussi sont à leur paroxysme déjà parce qu'en récupérant la vue, je fais moins attention à mes autres sens et que je perds un peu le contrôle de moi.

Il est presque vingt heures lorsque je sens les loups-garous rentrer dans la demeure accompagnée de Vlad, puis pénétrer dans le salon où je me trouve. Je ne bouge pas, ne réponds même pas à leur salutation, je n'en ai plus la force. Déjà, que l'entraînement de ce matin m'a fatigué, mais là avec mon mal de tête s'est fini, je n'ai plus aucune force, c'est comme si la douleur me vidait de toute ma force vitale. Vlad s'approche de moi et pose sa main sur mon épaule, ce qui me fait trésailler et échapper une grimace de douleur. Il enlève rapidement sa main et attend que je bouge, mais je n'en fait rien.

- Pourquoi on attend cette fille ? Râle Savanah.

Personne ne lui répond, tous l'ignorent, leur attention est concentrée sur moi, j'arrive à sentir leur inquiétude, alors pour ne pas que celle-ci s'aggrave, je me force à me redresser lentement. À chacun de mes mouvements, la douleur s'amplifie et se propage dans tout mon corps. Après une courte pause, pour que la douleur se calme, je me lève doucement, mais ce fut le mouvement de trop. La douleur explose dans mon crâne et parcourt tout mon corps, lorsqu'elle arrive à mes jambes, celle-ci me lâche et un cri de douleur s'échappe de ma bouche. Vlad me rattrape juste avant que je ne touche le sol et me soulève dans ses bras.

- Pourquoi personne ne m'a dit que ça avait empirer ces derniers mois ? Il s'énerve.

- Elle ne voulait pas que tu rentres pour elle et puis elle nous a fait promettre de ne rien dire.

Il allait dire quelque chose, mais je l'arrête en prenant la parole, ce qui me coûte un immense effort et empire la douleur.

- Arrête ça ne sert plus à rien et puis tout ça serra bientôt fini, la douleur va bientôt disparaître définitivement...

- Non, déclare fermement Vlad. Tu en as encore pour des années, alors ne dis pas n'importe quoi.

- Vlad... Je souffle. Tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas vrai... Si ça se trouve ce soir ça ne marchera même pas.

La dernière gardienneWhere stories live. Discover now