Le Diamant

M comme un Mensonge en cache toujours un autre

Nous étions de retour dans la pièce avec les filles, les nine muses. Elles attendaient un mot de Diana. Finalement l'une d'entre elle, probablement du à son impatience, demanda:

-Que devons nous faire ?

-Je pense qu'il va nous être très utile pour notre mission actuelle, annonça Diana.

Une des filles se mit à exploser de rire. Son hilarité grandissante ne me fit pas plaisir. Je lançais agressivement:

-Qu'est ce qu'il peut te faire autant marrer ?

-Peut être le fait que tu ne sois rien d'autre qu'un pauvre mec et surtout pas un espion.

-Merci bien, cela fait toujours plaisir, ironisais je.

-Il n'y a que la vérité qui fâche, trancha t-elle.

-Stop! Amanda, laisse Armant, lança Diana.

Nous nous tenions encore devant la porte, je sentais la tension dans la pièce montait d'un cran. Je lançais encore un regard noir à la fille qui s'était foutu ma gueule. Elle se trompait sur qui j'étais, il n'y avait pas de doute la dessus.

-Je pense que c'est une excellente idée il pourrait être ton cavalier au bal et serait une excellente couverture, annonça la grande brune qu'on avait croisé un peu plus tôt dans l'ascenseur.

-Je refuse, tranchais je. Je ne suis pas venu ici pour jouer les super héros. Je suis venu voir un concert et aussi Diana.

Je me tournais vers elle. Je ne comprenais encore rien à la situation. Elle cette petite femme une espionne toutes mes espérances avaient été atteinte. Je savais qu'elle avait quelque chose de spéciale et mon flaire ne m'avait pas trompé.

-Armant, ne dis pas ça. Si tu ne nous aide pas, tu n'es bon à rien, souffla Diana.

-Et si tu n'es bon à rien, on a pas d'autre choix que de te faire oublier tout ce que tu sais, souligna la grande brune.

-Je ne veux pas en entendre parler, je suis ici pour un concert. Je ne ferais rien d'autre.

-Armant.. Je te pensais différent, je te pensais plus courageux. J'ai du me tromper. Désolé de t'avoir demander de faire ça.

J'ouvris les yeux la pièce était noire. Une lumière rose s'allumait au loin et je pus découvrir que j'étais sur un lit. Un lit d'hôpital plus précisément. Bon sang, mais qu'est ce que je foutais là? Une infirmière entra dans la chambre vêtue d'une tenue rose, elle poussait un chariot avec tout un tas d'ustensile. Je ne voyais pas son visage. Où était Diana, où était les nines muses? L'infirmière se tourna vers moi avec une seringue. Elle s'avança vers moi et ce qui me frappa fut sa grande beauté. Son visage me disait quelque chose.  Une autre infirmière entra à ce moment. Les deux se penchaient vers moi. Je tentais de parler, cependant je n'y arrivais pas. Surement à cause des calmants qui se déversaient dans mon sang après la seringue qu'elle venait de m'injecter. Où est ce que je me trouvais je ne pouvais plus rien faire, j'étais prisonnier dans cet hôpital. Qu'est ce qui m'était arrivé, je ne pouvais le savoir. Le bip bip du moniteur cardiaque m'agaçait mais je me trouvais encore en incapacité de me plaindre. Les jeunes infirmières continuaient à m'observer sans bruit. Je me sentais dans les vapes. Je commençais désormais à voir en double, ma vision se brouillait. Je ne savais toujours pas ce que je faisais là et pourquoi Diana avait encore disparu. Le dernier souvenir que j'avais été la salle de conseil des nine muses et moi refusant de les aider. Une troisième infirmière entra, non, c'était en réalité Diana. Belle, forte et fière.

-Qu'en est-il du processus d'oublie, murmura t-elle.

-Il oublira tout des évènements d'aujourd'hui.

-Bien, très bien. Tout ce que je veux c'est le protégé, répondit Diana.

-Tu ne devrais pas autant t'attacher à lui, nous avons un pacte. Personne dans nos vies.

-Je sais notre travail avant tout.

-Oui Diana, c'est la mission de ta vie. Tu n'auras pas cette deuxième chance, d'être au cœur d'une de nos missions. On ne peut pas faillir sinon tu perdras tout.

-Je sais, je vous laisse.

Elle ne m'avait pas jeter un seul coup d'œil comme si elle aussi elle voulait oublier tout de moi même mon visage. L'infirmière me redonna un coup du médicament et cette fois je partis dans le vape, je compris juste avant de m'endormir que les deux infirmières devaient faire parti des nine muses.

Je me réveillais dans une chambre d'hôpital, je ne compris pas où est ce que je me trouvais, je compris que j'avais du faire un malaise en arrivant à l'hôtel pour voir les nine muses et ma douce Diana. Je n'avais même pas réussi à la croiser quelle honte. J'avais du faire un malaise à cause de la drogue ni plus ni moins. Je n'en prenais pourtant plus vraiment ces derniers temps. Une infirmière grande et brune entra dans la pièce.

-Monsieur, je vois que vous êtes réveillés.

-Oui qu'est ce qui m'est arrivé?

-Un malaise. Vous devriez faire plus attention à vous.

-Je sais, j'ai vécu des moments difficiles. Une petite année à ne rien faire.

-Je vais vous donnez un petit encas bien sucré et ensuite vous pouvez partir.

-Très bien.

Elle sortit de la pièce et je compris que je n'avais pas encore eu de chance. Je me souviens de mes brillantes années de lycée, je réussisais tout à cette époque et je me souviens du travail que je faisais aussi en secret à ce moment là. Un boulot très lucratif mais que j'avais abandonné pour la musique, s'en était suivi une descente aux enfers. L'infirmière revient me donner un encas ou plus précisément une pâtisserie. Je ne savais même pas qu'il pouvait donner de tel aliment dans les hôpitaux. Une fois fini, je pus partir après une série d'examen et de questions très étrange du type "qu'avez vous fait hier dans la journée", "vous ne vous souvenez de rien?".

Je partis en direction du parking car sur mon téléphone se trouvait un message faisant part du fait que la femme de mes rêves m'avait donné rendez vous dans le parking de l'hôtel. Je m'y rendis et les neuf femmes se trouvaient face à moi près de plusieurs de leur voiture. Diana s'avança vers moi et me sourit.

-En avant Armant tu as un concert à voir, je ne t'ai pas fait venir ici pour que tu ne viennes pas.

Diana pensait que j'avais tout oublié, erreur fatale. Je me souvenais d'absolument tout et elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement.

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