LXXXIII.

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Paris est incroyable. Mais très franchement, y vivre ne m'attire pas vraiment. Il y a beaucoup trop de monde, beaucoup trop d'embouteillage. Et je ne dis pas ça parce que ça fait vingt minutes que nous sommes dans les bouchons... Ou juste un peu.

- Pendant ce temps, vous pouvez admirer les Champs Élysées.

Je glousse doucement avant de dire :

- Tu ne pourrais pas être guide touristique toi.
- Pourquoi ?  Rit - il avec moi.
- " Pendant ce temps, vous pouvez admirer les Champs Élysées. " On dirait que t'es blasé.  Riais - je encore plus.
- Je suis blasé de ces bouchons !  Tente - t - il de s'expliquer, avant de rire à nouveau.  T'es vraiment une fouteuse de gens, toi hein.

Je ris encore plus en portant ma main à ma bouche.

- C'est la meilleure dans ce domaineIntervient Thomas.
- Ouais, j'vois ça.

Je sèche mes petites larmes avant de tourner une nouvelle fois ma tête vers Kev. Je le regarde un petit moment, retenant mon fou rire, puis passe ma main dans ses cheveux, qui d'ailleurs, n'étaient pas bouclé aujourd'hui..

- Tu m'en veux pas, hein ?
- Pas pour si peu.

Il riait en avançant la voiture de quelques centimètres avant de tourner la tête vers moi. Je souris, noyant mes yeux dans les siens et sentant mon coeur s'emballer.

Il était beau. Il était tellement beau..

- Y'a pas un musée de cire dans le coin ?
- Si, pourquoi ?
- Parce qu'on aimerait y aller avec Alex' durant notre séjour ici.  Sourit Thomas.
- Sans ta baby girl ?

Kev avait lancé un regard à Thomas dans le rétroviseur intérieur en posant sa question.

- Elle est prise, cette semaine.

Je ris en détournant mon regard vers la fenêtre, ma main toujours perdu dans les cheveux de Kev, lui faisant des papouilles. Je sais qu'il aime ça.

- C'est vrai.  Souriait - il en tournant sa tête vers moi, un énorme sourire, plein de sous entendus, sur ses lèvres.

Je souris en retirant ma main, fouillant dans mon sac après mes lunettes de soleil que je m'empresse de mettre.

- Bébé ?
- Oui ?  Répondis - je en tournant la tête vers lui.

Son téléphone était à hauteur de ses yeux, braqué sur moi. Je laisse échapper un petit rire avant de l'entendre me dire :

- Dis bonjour à la caméra.

Son sourire enfantin faisait fondre mon coeur.

- Bonjour la caméra !

J'avais penchée la tête timidement, après avoir entendu Kev échapper un petit rire.

- Dis quelque chose au cameraman, maintenant ?
- Vous êtes très chiant, monsieur le cameraman.

Distance.Where stories live. Discover now