LIII.

282 24 6
                                    

Kev était en train de regarder quelques de mes écrits qui trainait sur mon bureau.

- Kev..

Il se retourne vers moi sans rien dire. J'allais poursuivre en m'excusant, mais il prend la parole avant moi et me dit :

- C'est toi qui a écrit ça ?
- Oui, ma...
- C'est super joli. Fit - il en reportant son attention sur mes feuilles.

Je suis assez surprise de l'entendre me dire cela alors qu'il y'a quelques minutes à peine, il me repoussait pour me fuir.

- Merci..

Il détourne à nouveau sa tête vers moi et cette fois, il s'avance dans ma direction. Je n'ose pas le regarder, c'est quand même de ma faute si notre moment à été gâché...

- Je pense plus à elle, tu sais.

Je relève la tête vers lui lorsque je sens l'une de ses mains me caresser le bras.
Je me sens mal.. J'ai l'impression de lui avoir forcé la main pour m'en parler et j'ai horreur de ça..

- Tu n'es pas obligé de me dire ça..
- Mais c'est la vérité. Y'a bien longtemps que je ne pense plus à elle, Alycia.
- D'accord.

Il sourit doucement, replaçant l'une de mes mèche correctement.

- D'accord ? C'est tout. Rit - il.
- Je sais pas quoi te dire d'autre..
- J'te taquine.

Il rit à nouveau en me tirant vers lui. Je souris en le lovant dans ses bras.

- J'ai pas envie que tu repartes...
- , déprimes pas déjà, tu vas me faire déprimer...
- Je déprime pas. Riais - je doucement. C'est juste que.. Tu vas beaucoup me manquer.
- Toi aussi..

Je lève la tête vers lui pour le regarder dans les yeux avant de les baisser sur ses lèvres et de coller mes lèvres aux siennes.

Enfin. Nous partageons enfin un vrai baisé tout les deux. Il était temps.

- J'vais rentré.
- Quoi ?
- Bah.. J'vais rentrer à l'hôtel. Rit - il.
- Non, restes..
- Tu sais tout aussi bien que moi que.. Si je reste, on dormira pas de la nuit.
- Eh bien.. C'est peut - être ce que je veux ?

Le sourire coquin qui c'était dessiné sur mes lèvres éveille son désir. Mais il ne perd pas toute sa tête pour autant.

- J't'assure que j'en ai autant envie que toi, mais ton coloc est là.
- Mais on a pas besoin de lui pour faire ça, tu sais.

Il laisse échapper un rire en venant déposer un baisé sur le haut de ma tête avant de quitter ma chambre. Je le suis en soupirant doucement, mais ne tire pas la gueule pour autant.

Il a raison, c'est peut - être mieux qu'il rentre à l'hôtel. Il n'a pas ses affaires avec, en plus. Je le raccompagne jusqu'à la porte et lui souris dès qu'il se retourne vers moi.

- C'est toi qui viens, demain ?
- Oui. Souriais - je coquinement.

Kev rit, ce qui me fait sourire encore plus.

Distance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant