quatrième année : partie 17

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Le reste de ma semaine se résuma à jongler du mieux que je pus entre mes devoirs, les heures de sommeil malheureusement essentielles et l'élaboration d'une protection au feu pour ce maudit balai. J'étais d'ailleurs parvenue à me procurer des restes de bois de frêne parle biais de Barjow qui, considérant les cinq Gallions pour un cube de dix centimètres carrés, me les avait vendu à un prix dérisoire... je me doutais bien que c'était des chutes, mais je préférais ne pas vraiment savoir d'où elles venaient.


Il m'avait toutefois fallu un peu plus de temps pour me procurer tousles ingrédients dont j'avais besoin pour concocter ma potion pare-feu et, j'espérai vraiment ne pas m'être trompée car, des vingt Gallions que j'avais conservé, il ne m'en restait plus que sept.


- « Et ces abruties qui n'arrêtent pas de glousser ! » vociférai-je en écrasant ma tête contre mon livre de potion. Sous des sourcils froncés, mes yeux pivotèrent vers le groupe de fille qui passaient leur temps à courir après ce pauvre Krum.


J'avais du boulot et j'avais enfin réussi à mettre la main sur une recette de base pour vernis. 'cinq morceaux ; cinq essais' me dis-je en me massant les tempes. Un pou la potion, un pour le sort d'imperméabilité et les trois autres, pour des idées à venir...


- « J'espère ne pas avoir à en arriver là... » murmurai-je en virant pour la énième fois une mèche de cheveux de devant mes yeux.


- « Excuse moi... » dit soudainement une voix inconnue à côté de moi ; je me retournai immédiatement et tombai nez à nez avec Viktor Krum.« Est-ce que je peux m'asseoirrrr, ici ? » demanda-t-il en montrant la place juste à côté de moi d'un geste de tête ; ses mains étaient remplies de livres.


- « Ouais. » parvins-je à dire après quelques secondes de blocage.


- « Vous avez vu ça ! Pourquoi il est allé à côté d'elle !? » s'indigna bruyamment une fille à quelques mètres de là ; je redressai la tête pour voir qui c'était, et ne fus pas surprise de vaguement reconnaître l'une de celles qui s'étaient battues le soir de leur arrivée pour un tube de rouge à lèvre...

Et, comme de bien entendu, plus de cris d'indignation s'élevèrent de ce côté là de la pièce. À ce demander pourquoi il venait ici pour lire ; il serait plus tranquille dans une volière !


J'avais supporté ça pendant plus d'une demie-heure... mais maintenant que le principal intéressé était à côté de moi ; c'était invivable.


Silencio


pensai-je en les fixant du coin de l'œil et, pour mon plus grand bonheur ; je pus enfin me plonger dans ma lecture...


- « Parrrdon.. tu peux me dirrrre ce que c'est ? » demanda-t-il en approchant son livre un peu plus près de moi. Je me raidis mais,après quelques secondes, y jetai un coup d'œil ; Un livre de sort.


- « Un sort de conjonctivite. »


- « Oui mais les lignes en bas » pointa-t-il de son doigt. « ça veut dirrrrre quoi ? »


- « Nous remarquerons qu- puissance magique pourrait rendre le dragon -doutable. La plus grande pru- est donc -mandée lors de l'utilisation du sort de co-. » marmonnai-je après avoir tourné le livre vers moi. As étonnant qu'il avait du mal... quelqu'un avait fait des taches un peu partout... « Si le sort est trop puissant le dragon risque de s'énerver. » simplifiai-je en lui rendant le livre hâtivement.

La PoufsouffleWhere stories live. Discover now