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  Dans la peau de Khalis :

Je venais de déposer Wissal en bas de chez elle et j'arrivais en bas de chez moi. J'étais serein, j'étais bien. Elle me faisait un effet de fou cette femme et je savais que j'allais en faire ma femme. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu que la télé du salon était allumée.

Je suis donc partie dans le salon et j'y ai vu ma petite sœur devant la télé.

Khalis : Tu dors pas encore ?

Amel : Non.

Khalis : Je reviens.

Je suis parti me doucher et je me suis posé avec ma sœur.

Khalis : Ça va ?

Amel : Pourquoi ?

Khalis : On dirait tu fais la gueule là.

Amel : Non. Bon je vais dormir.

Elle s'est mise à pousser son fauteuil direction sa chambre, je me suis lever pour la pousser quand elle a refusé mon aide.

Amel : J'ai pas besoin de ton aide.

Khalis : Oh qu'est ce que t'as ?

Amel : Bonne nuit.

J'ai voulu aller la rejoindre dans sa chambre mais elle avait fermé la porte. Putain j'avais passé une bonne soirée et là je pétais les plombs parce que je comprenais pas la réaction de ma sœur. C'te gamine j'avais toujours été stricte avec elle quand elle était jeune, mais depuis l'accident j'ai tendance à tout lui laisser passer. Elle est plus une enfant maintenant mais parfois elle a des réactions enfantines et au lieu de lui imposer des barrières, je l'a laisse jouer a la princesse.

Je commençais à ressentir de la culpabilité, si elle était autant froide c'est peut être parce qu'elle a eu besoin de moi pendant la soirée et que j'ai pas été là.

Ce soir je voulais penser à rien, j'ai appelé Wissal et je suis rester discuter avec elle un peu. Je lui ai plus parler de ma proposition. Je sais pertinemment qu'elle a très mal pris la manière dont je lui ai demandé, mais je sais que ma sœur a besoin d'une femme comme elle comme exemple, et je sais que moi j'ai besoin d'une femme comme elle, pour être ma femme, mais surtout pour la protéger complètement de Sayf.

[...]

Dans la peau de Wissal :

Ça fait quelques jours que je suis malade, d'après mon médecin c'est une bonne grippe que j'ai attraper. Je passe mes journées à dormir et mes nuits à halluciner, d'après ma mère, je me réveille en criant que quelqu'un veut me tuer, du moins ce fameux « il ». J'ai toujours été comme ça, lorsque j'étais malade et que j'avais de la fièvre, je délirais complètement, mais au fond de moi je savais que cette fois c'était pas un délire du à ma maladie. C'était la peur que j'avais de Sayf qui se transformé en angoisse.

J'ai pas voulu en parler à Khalis, en faite j'ai pas envie de lui parler tout court. Je le sens distant avec moi depuis quelques jours, et malgré moi, je le suis aussi avec lui. J'ai l'impression d'être tombé dans un cercle vicieux. J'allais enfin mieux, ma vie en général aller bien. J'étais saine d'esprit, et j'étais bien dans mon corps et dans ma tête.

Je constate aussi que Khalis devient de moins en moins attentif à moi, et je sais que quelque chose le préoccupe, en revanche je sais toujours pas quoi. Ça fait 1 semaines et demi que je l'ai pas vu.

Concernant sa demande, Même si actuellement j'ai l'impression que tout va pas bien, je sais aussi que je lui dirai oui. J'ai pris l'habitude de lui, de ses mains, de ses petits bisous, de son caractère, de sa voix, de lui tout simplement.

Poupée de Verre - WissalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant