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"Et si tout ne ce passait pas comme prévue"

Je suis rentré chez moi assez calme. J'étais sereine ce soir, je savais déjà la réponse que j'allais lui donner et j'attendais seulement son appel pour le lui dire.

J'avais toutes les raisons du monde pour lui dire non.
Je n'étais plus vierge et je savais qu'a tout moment il pouvait me le balancer à la figure, me dire que lorsqu'il m'a prit j'étais sale. Je reste toujours sur mes gardes concernant les homme, il peut tourner sa veste beaucoup trop vite. Je pouvais aussi dire non car je n'ai pas apprécié sa manière de ma parler, son dernier geste fait à mon égard. J'avais aussi toutes les raisons du monde pour lui dire oui, en étant honnête il me plaisait assez voir même beaucoup, il m'attirait et j'aimais beaucoup sa personnalité. Il dégageait un certain charisme que peu ont. Il était un homme un vrai et j'aimais l'idée qu'il puisse arriver quelque chose avec lui.

Je suis rentré et me suis douché. J'étais assise sur mon lit a regarder le plafond quand mon téléphone à sonné. Il était dans la poche de ma veste et le temps que je le sorte l'appel était déjà terminé. Je pensais que c'était Khalis, qu'il avait peut etre quelque d'autres à me dire mais en faite c'était Farès. Je me suis souvenu qu'il était parti chez Tata Wardah un peu précipitement et qu'il devait m'appeler ce soir. Je répond alors, plein de gaieté dans la voix.

Wissal : Alors mon frère d'amour !

Farès : Ouais Wissal.

Il était étrange.

Wissal : Qu'est ce qui ce passe Farès ? Tu as l'air bizarre. Tu t'es embrouillé avec Safia c'est ça ? Si tu veux je l'appelle et j'arrange tout ça.

Farès : Non c'est pas ça. T'es à la maison là ?

Wissal : Oui pourquoi ? Explique toi Farès !

Farès : Putain.

Wissal : Quoi ? DIS MOI FARES S'IL TE PLAIT !

J'avais très peur, je le sentais absolument pas. Je savais qu'il était arrivé quelque chose mais quoi et à qui j'arrivais pas à savoir.

Farès : Regarde le prochain train et vient ok ? Tu prends quelques jours de congés au travail.

Wissal : (les larmes au yeux) : Mais pourquoi ? Qu'est ce qui est arrivé ? C'est qui ?

Farès : (il souffle) : C'est Safia.

Wissal : QUOI SAFIA ? QU'EST-CE QU'ELLE A ? DIS MOI FARES !

Farès : Elle est à l'hopital. Ils ont détecté une maladie du cœur. Il faut que tu viennes Wissal on sait jamais.

Après qu'il m'ait dis ça je me suis mise à pleurer au point d'en suffoquer.

Wissal : Non Farès c'est pas vrai tu ments !

Farès : Wissal vient dès que tu peux s'il te plait.

Il a raccroché après m'avoir annoncé cette nouvelle comme si c'était anodin. Mais on parlait de ma cousine, de celle que j'aimais comme une sœur. On parlait de la futur femme de mon frère et pourtant lorsqu'il m'a annoncait la nouvelle il semblait totalement détaché.

J'ai sauté sur mon ordinateur et j'ai chercher le premier billet de train. Le prochain train était à 5h30 du matin. Non, il était impossible que j'attendes, il était impossible que je reste là comme ça à attendre jusqu'à 5h30 du matin. Sans compter le retard avec les trains.
Il fallait que je partes et tout de suite. Je n'avais pas le permis, pas de voiture je ne pouvais donc pas prendre la route. Mes parents travaillaient et ne pouvaient pas m'emmener et alors que j'étais encore entrain de pleurer comme une folle j'ai penser à la seule personne qui selon moi, m'aurait aidé.

Poupée de Verre - WissalWhere stories live. Discover now