"en tout cas, je ne sais pas quel papillon a battue des ailes, mais il a foutu un sacré bordel dans ma vie"
Sarah, 17ans, se lance à la recherche de cette personne qui lui a été soudainement enlevée. Entre mystère, humour, amitié, mais surtout amou...
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Leurs obéir ? J'espère qu'ils rigolent. Nous sommes peut être le premier avril. Non ? Non. Bon, à croire que j'ai envie d'apprendre à me battre.
- Pour commencer, chaque matin, tu ira courir avec Luke. Il s'occupera de ta condition physique, autant le cardio que le renforcement musculaire. Il te dira également quoi manger, s'il en à envie.
Je ne dis rien. Pleurnicher ne servira à rien. Ils m'obligeront de toutes façons.
- Ensuite, en ce qui concerne les armes, Brad t'entraînera aux couteaux et Liam aux fusils. Ensuite...
- Je ne compte pas utiliser d'arme, coupe-je Haven.
Il soupire.
- Tu sais que tu n'as pas le choix.
Cette fois ci je soupire.
- Vous ne pourrez pas m'obliger.
Cette fois-ci, il s'énerve.
- Arrête de faire ta chieuse putain maintenant tu vas fermer ta gueule et faire exactement ce que j'te dis compris ?
Son ton autoritaire m'intimide plus qu'il ne le devrait. Je commence vraiment à penser qu'il a deux personnalités : Le Haven méchant et le Haven gentil. Je ne réponds alors rien et ne lui lance même pas un regard noir. Je n'ose pas. Je baisse les yeux et m'y résigne.
- Bien. Ensuite, Ryan t'entrainera mentalement. Tout ce qui est plan et manipulation, c'est son domaine. Pour finir, je t'entrainerai aux corps à corps. Tu as des questions ?
Si j'ai des questions? J'en ai des milliers. Mais à cet instant, rien de sors de ma bouche. Mes lèvres ne s'entrouvrent même pas.
Ils le prennent comme une réponse négative et quitte donc la table. Je fais de même, mais avant que je puisse quitter le seuil de la cuisine, une main attrape mon poignet et me retourne.
Haven se tient devant moi, d'un aire gêner. Mes yeux font des allers retours entre ses yeux et sa main sur la mienne et en moins de temps qu'il faut pour le dire, je retire ma main brutalement. Les picotements que cela me provoquait en devenait presque insupportable. Je retrouve ma confiance perdu précédemment, et lui lance un regard meurtrier. Il me regard d'un air déstabilisé. Il me ferait presque pitié, si je ne le haïrais pas autant. Il met ses deux mains dans ses poches et commence à bégayer.
- Ecoute Sarah... Je... Je voulais te dire que... je suis sincèrement désolé.
Il me fait des excuses ? Je reste de marbre, comme insensible.
