Chapitre 24: Healers

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Haven en media ⬆️⬆️



^^ Sincère est notre amitié, quand ton coeur est balafré le mien est amoché.^^







Haven.

Il se jette sur L'homme comme un lion sur un morceau de viande. L'homme se retrouve à terre, Haven au dessus. Il commence à lui asséner de coup, et je crois voir la mâchoire de l'homme de décrocher. Le sang jaillit de sa levre et il supplie Haven de le lâcher, mais celui ci est comme dans un autre dimension.

Lentement, je me décolle du mur et avance vers Haven. Je me retrouve derrière lui. J'ose enfin lui attraper son coude pour l'arrêté.

-Arrête, crie-je.

Je le tire en arrière et il se lève. Je crois qu'il va y retourner. Alors je me met devant lui et lui barre le passage.
Je fixe ses yeux pénétrant. Je veux lui faire passer un message. Je veux lui dire d'arrêter, de se calmer, que tout va bien.

-Allons-y, lui chuchote-je.

Je comprends qu'il est encore énervé quand je le vois contrôler sa respiration.

Avec horreur, je le vois asséner un dernier coup de pied dans le ventre à l'homme à terre. Celui ci se tord de douleur.

- Connard. Ne t'approche plus d'elle si tu ne veux pas mourir.

Ca sonne plus comme une menace qu'un ordre. Il me tire ensuite avec lui loin de cet endroit.
Au coin de la discothèque, nous tournons et il me colle au mur, la ou il ne peut plus nous voir.
Ses mains se colle et palpe les joue. Il y exerce un petite pression ainsi que de petits cercles avec ses pouces.

- Ça va ?, me demande-t-il doucement.

- Oui.

Biensur, je mens. Qui sais ce qui aurait pu ce passer s'il n'était pas arrivé.
Je baisse mes yeux, mais il les relève aussitôt.

- Je suis tellement désolé, j'aurais dû arriver plus tôt. Enfaite, tu n'aurais même pas du pouvoir sortir. Tout est ma faute...

Je rêve où il culpabilise, et en plus, pour quelque chose qui n'est même pas de sa faute.

- Ce n'est pas ta faute. Ca va aller.

-Putain, crie-t-il.

Son point déjà ensanglanté vient s'écraser contre le mur. Ses poings saignent de plus belle. 
Moi, je ne bouge pas. Je frémis simplement de peur.

Il commence à marcher et fait des allers retours devant moi. J'ai l'impression qu'il mène un combat intérieur.

- Rentons, fini-t-il par dire.

J'acquiesce silencieusement et le suis.
Arriver devant la voiture, il ne m'ouvre pas la porte mais file s'assoir place conducteur.

Quel gentleman, pense-je.

Je m'assois donc seul à la place passager et boucle ma ceinture, quand, soudainement, un détail me reviens à l'esprit.

L'effet PapillonWhere stories live. Discover now