Chapitre 5 : Cry

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Brad en média ⬆️⬆️⬆️


^^ J'ai sauvée des tas de personnes.
Sauf moi même.^^


Je cours dans ma chambre, claque la porte et m'effondre contre celle ci. Et je pleure.

Je pleure toutes les larmes de mon coeur.

Je pleure parce que c'est un connard.
Je pleure parce que je me retrouve ici, dans cette maison avec ces gens qui me sont inconnus.
Je pleure parce qu'elle a disparue.
Je pleure parce qu'elle me manque.
Je pleure pour tout les malheurs du monde et bien plus que ca, parce qu'on en a besoin parfois, de pleurer pour rien.

Puis des coups se font entendre contre la porte de ma chambre.

- Sarah.

Génial, Cest Haven.

- Sarah ouvre moi.

Comme si j'avais envie de le voir. Je ne dis rien. Peut-être qu'il finira par partir s'il pense que je ne suis pas là.

- Je sais que tu es là.

Genial.
Je ne bouge toujours pas. Je ne compte pas lui ouvrir. Qu'il aille se faire voir.

- Ecoute... je suis vraiment désolé, ce n'est pas ce que je voulais dire.

Je sèche mes larmes. Je ne devrais pas pleurer pour lui.

- Sarah...

Je reste encore quelque minute comme ça avant par terre à sécher mes larmes. Il a du partir. Je ne dois pas pleurer pour lui. Je ne pleurerai plus pour un homme.

Je me lève, décidant que rien ne sers de ruminer dans mon coin et qu'il vaut mieux que je m'amuse avec Liam ou je ne sais qui.

J'ouvre la porte, et sans que je m'y attende, je tombe sur Haven qui est assit en face de celle ci.

Il lève ses yeux vert sur moi. Un vert extraordinaire. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ses yeux m'obstine autant.

Alors qu'il me remarque, il se lève d'un bond. Il attrape mon poignet de sa main, mais je la retire rapidement.

- Ne me touche pas, je crie comme une hystérique.

- Tu as pleuré ?

- Fiche moi la paix Haven.

Sa question ne me paraissait pas désintéressé. Si ca n'était pas Haven, je croirais presque qu'il s'inquiète pour moi.

Il allait ajouter quelque chose, mais je le devance en lui disant:

- Haven, s'il te plaît, je t'en pris, si tu as un tant sois peu de gentillesse, laisse moi tranquille. Je ne sais pas pour quelles raisons tu me détestes, mais fou moi la paix, s'il te plaît.

Bizarrement, il semble réfléchir puis acquiesce. Dites moi que je reve !
Enfin bon, je ne veux pas chercher à comprendre aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi mais je suis épuisée.

Il s'écarte pour me laisser passer. Je lui jette un dernier regard puis le dépasse pour descendre.

J'arrive dans la cuisine. Je dois faire le repas. Encore.

Et comme je n'ai pas d'autre choix, j'obtempère.






















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L'effet PapillonWhere stories live. Discover now