Chapitre 15 :

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Chapitre 15 :

Je marchais dans ma cellule.
Je cherchais désespérément un moyen de sortir. Ma porte s'ouvrit sur mon garde, il avait un air triste. Sa baguette en main.

-Je devais vous emmener, une certaine tenue orange... Seulement, on m'a demandé de vous donner ceci.

Il me tendit une robe rouge, avec quelques fleurs blanches par-ci par-là. Cette robe était à ma mère.

-Qui... commençais-je.

-Un fantôme. Apparemment, c'est Hermione II. Elle m'a menacé, quand je lui ai dit que je devais obéir à la Reine. Ensuite, elle m'a "gentiment" expliqué, qu'elle était une vraie Price. Et que de toute façon, elle était beaucoup plus vieille et beaucoup plus belle que l'actuel Reine.
-C'est un fantôme très... Attentionné.
-Dépêchez-vous de vous changer. Je vais revenir dans quelques minutes. Je dois donner des tenues aux autres prisonniers...
-Ils sont combien ? demandais-je doucement.
-Cinq. Quatre sont des nobles, venus des quatre coins du pays. Je ne sais pas pourquoi ils sont là. Mais ils vont mourir. Comme vous et votre amie.

Il sortit.
J'enfilais la robe, m'attachais les cheveux et je me pinçais légèrement les joues, pour leur donner de la couleur.
Quand le garde réapparut, il n'était pas seul.
Les autres prisonniers étaient présents, ils s'inclinèrent tous, en me voyant. Je prenais Ginny dans mes bras, puis le garde m'attacha les mains dans le dos.

-Relevez-vous, dis-je gentiment. J'aimerais connaître vos noms...
-Cela n'a pas d'importance, Princesse. Nous sommes à notre place, tant pis, si l'histoire nous oublis.

Je lui adressais un doux sourire, ses joues changèrent lentement de couleur.
Je me retournais, ensuite, vers mon cher garde, il avait les yeux exorbiter. Il venait sûrement de comprendre, qui j'étais.

-Allons... Montrons à tous, que nous sommes supérieure à cette potiche. Même avec la tête tranchée.

En arrivant dans la cours, je remarquais que des gradins venaient d'être installés. Ils formaient une espèce d'arène. Un gradin était légèrement rapproché, celui d'Emmy et d'une dame que je ne connaissais pas. Elle lui ressemblait beaucoup, elle devait être de sa famille... Sa mère sûrement.
Elles me regardaient méchamment, alors bien sûr, je leur souriais.

Je parcourais l'assemblée du regard, Poudlard était bien-là. Certains ne me regardaient pas, comme Neville et Dean. Certains me regardaient avec peine, comme Lavande et Parvati. Certains me regardaient avec dégoût, comme... Bas, juste Emmy et sa mère.

Je m'arrêtais à leur hauteur et je les défiais du regard.
Le crieur à côté de moi commença à parler à la foule.

-Voici, sept personnes coupables de trahisons, envers la couronne, envers notre pays. Ginevra Weasley, coupable a voulut libérer une prisonnière. Avec cinq compagnons, Philipe De Nacre, Edouard de Montegie, George Zabini, Sirius Black et Hervé De Fenouillet. En commentant cette erreur, ils ont défié la Reine, la couronne, notre pays. La sentence est la mort.

Il marqua une légère pause.

-Hermione Granger, déclarée coupable de trahison envers la couronne et la reine pour avoir... commença-t-il en fronçant légèrement les sourcils.

-Vous n'avez pas de raison ? N'est-ce pas ?

Rapidement, la Reine lui envoya un parchemin, avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, je le coupais.

-Vous voulez peut-être mon vrai nom ? Cela vous aiderez ?

La foule commença à murmurer.

-ASSEZ ! TUER LÀ ! cria Emmy.
-Cousine... Cousine... Cousine... Cousine... Je connais quelqu'un qui t'aidera pour gérer ta colère... dis-je en secouant la tête.

Quelques personnes de la foule se levèrent, leurs visages exprimaient une grande surprise.

-TUÉE LÀ ! cria Emmy.

Elle lança un sort et la guillotine s'approcha, elle était à quelques mètres de moi...

-Regarde Emmy, dis-je en posant ma tête sur le billot. Regarde comment meure une vraie Reine. Une vraie Price.

Le bourreau hésita, la foule commençait à s'énerver, je réalisais enfin, que cette robe dégageait mes épaules. On voyait la marque Royal. Finalement, Emmy lança un sort, qui actionna le processus. La lame commença à tomber.
Je fermais les yeux, voyant le regard de ma mère, son sourire. Un sourire se dessina sur mes lèvres, le même sourire qu'elle.

-Non.

J'ouvrais les yeux, la lame était immobile, à quelques centimètres de ma tête.

-Tu ne penses pas que je te laisserais mourir, comme ça... murmura le bourreau.
-Même les bourreaux sont des incapables ! hurla Emmy.
-Je ne suis pas bourreau, dit ce dernier en enlevant sa capuche.
-Je devais juste faire ça... dit-il.

Il m'attrapa et m'embrassa doucement.

-Drago... murmurais-je.

Il me caressa la joue, avant de replonger vers mes lèvres. Je plaçais mes mains dans ses cheveux blonds. Je collais à lui, foulant un peu plus. J'étendis plusieurs sifflements. Puis, quelqu'un m'arracha à lui. Pourtant, ils n'y avaient personne. Une force invisible plaça ma tête sur le billot, de loin je remarquais Emmy marmonnais quelque chose, en me fixant.

-Non, murmura-t-il en s'avançant vers moi.

Je relevais lentement les yeux, croisant le regard du public, ils étaient tous immobiles, leurs visages étaient tous tournés vers moi, pourtant quelque s'un fermaient les yeux. Je comprenais rapidement, elle usait de son pouvoir sur eux, elle utilisait l'un des pouvoirs de Price.
Drago tomba agenouille près de moi, les larmes aux yeux, ses mains s'accrochèrent au sol, comme ses jambes.

-Je t'aime, murmura-t-il.
-Je voulais une exécution ! Et j'aurais mon exécution, de grès ou de force ! Si, je dois utiliser la terreur pour gouverner, je l'utiliserais ! hurla Emmy. Voilà, ce qui arrive aux traîtres !

Je regardais Drago dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres.

-Moi aussi, lui dis-je.

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À bientôt !

À cause d'un diadème...Where stories live. Discover now