Chapitre 12 :

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Chapitre 12 :

-Avant d'atteindre Hermione... Vous devrez me tuer ! dit Ginny en se plaçant devant moi.
-Pourquoi donc ? demande le fantôme en haussant un sourcil.

Ginny se redressa, abandonnant sa position de défense.

-Vous ne voulez pas la tuer ? demande-t-elle
-Non, répondit-elle.
-Oui, vraiment drôle les Weasley, dit la petite.
-Cette stupide rumeur commence sérieusement à m'énerver... marmonna Arianna.
-Mais... Mais... Euh...
-Bon. Poussez-vous, Ginevra Weasley.
-Si vous ne voulez pas me tuer... Qu'est-ce que vous voulez ? demandais-je méfiante.
-Je suis ta marraine, dit-elle en haussant une épaule. Je veux te connaître.
-Mais, c'est Narcissa... rétorquais-je.
-Chez les Price, nous avons une marraine vivante et morte. C'est une tradition, m'expliqua Hermione II.
-Je voulais justement prendre contact avec toi.
-Et vos ''donne'' hyper flippant ? demandais-je en croissant les bras.

Elle haussa une épaule.

-Je veux le miroir, cette stupide légende à une légère vérité.

Je fronçais légèrement les sourcils.

-Pourquoi avez-vous essayé de me faire peur, alors ? demandais-je.
-Ce n'est pas ce que je voulais, seulement...

Elle désigna sa robe, avec légère grimace.

-Pourquoi, vous le voulez ? demanda Ron
-Pour un échange, dit Hermione deuxième du nom. Elle voudrait que le miroir l'autorise à s'éloigner, qu'il arrête de la punir injustement, en échange il peut me prendre.
-Vous êtes dépendante du miroir ? demande Harry.

Arianna baissa légèrement la tête.

-Oui. Dans le temps, on pensait que j'étais coupable d'adultère, on m'a puni, j'avais déshonoré notre nom. Mais, quand Willy, le fermier est mort, il a dit la vérité. Je n'ai jamais couché avec lui. Alors, le miroir m'a accordé trois vœux. Je dois les utiliser maintenant.
-Vous allez faire quoi comme vœux ?
-Mon premier est de partir, que j'arrête de le suivre partout... J'ai rencontré un fantôme très charmant, dit-elle en gloussant.

J'échangeais un regard amusé avec Ginny.

-Le deuxième est pour ma sœur, il est temps, qu'elle rentre, qu'elle retourne près de nos parents, de notre famille...

Elle se tourna vers moi.

-Le troisième est pour toi. Je te l'ouvre comme cadeau de naissance, habituellement on offre un don... Mais... Tu as déjà assez de dons comme ça... Utilise-le avec sagesse.
-Euh...Merci... dis-je
-Bon... Nous devons toujours sortir d'ici. J'ai de plus en plus froid...
-C'est normal, vous êtes en train de mourir, dit la petite Hermione en souriant gentiment.
-Nous devons vous sortir d'ici.
-Mais c'est impossible, dit Ron
-Impossible n'est pas Price, récitons en même temps.
-Alors comment ? demanda Harry sceptique.
-Je veux vous raconter une histoire.
-On n'a pas le temps, pour les histoires... soupira Harry.

Je le fusillais du regard, il baissa légèrement la tête.

-Celle d'Enola et Margot Price, continua Arianna en montrant deux tombes. Elles étaient jumelles, elles étaient appréciées de tous. Seulement, à leurs trente ans, une des deux devait monter sur le trône. Une des deux devait être Reine. Leur mère demanda à ses filles de se préparer, que la plus belle, la plus douce et la plus gracieuse serait la nouvelle Reine.

-Elles commencèrent à se battre, elles commandèrent les robes les plus chères et les plus belles du monde. Margot avait remarqué que sa soeur gagné. Elle lui proposa donc une trêve. Elle l'emmena ici, priée les ancêtres. Ce qui devait se passait, arriva...

-Margot enferma Enola, ici. Elle pensait être couronnée et revenir ici, cherche sa sœur, elle trouverait une excuse... Mais quand elle arriva, Enola avait disparu. Elle a été anéantie, elle se sentait tellement coupable... La légende dit qu'elle est partit, grâce à un mort. Qu'elle a refait sa vie, loin, très loin d'ici.
-Nous devons trouver cette sortie ! dis-je.
-Non. Ce n'est pas la peine. Je suis le fantôme qui l'a aidé. La pauvre... Elle pleurait tellement...

Le fantôme marcha lentement jusqu'à un tas la tombe d'Énola, elle l'a contourna et s'installa derrière. Ronald s'approcha d'elle et enleva quelques pierres.

-Cela mène dans une prairie, on peut transplaner de là-bas.
-Merci dis-je en souriant.
-N'hésitez pas à revenir, lança la petite Hermione.

--

Poulet.
J'avais une horrible et irrésistible envie de poulet. Je pris du poulet.
BANG.
Rha les habitants de ce château ne sont vraiment pas doué avec les portes...

-Salut.
Tiens, Drago... Il n'a pas l'air très content.
-Non, je ne le suis pas, dit-il froidement.
-Aurais-je pensée à voix haute ? demandais-je avec un léger sourire.
-Oui. Ne t'avais-je pas demander de ne pas y aller ?
-Je suis revenue, avec Ginny. Sans me blesser. N'est-ce pas merveilleux ?
-Non. Tu crois qu'elle ne va pas venir ? Elle va venir vous cherche par la peau du cul.
-Vulgaire, dis-je
-Je m'en fous.
-Quand il est en colère il est très vulgaire, chuchota Harry
-Potter ? On n'a pas besoin de te voir ouvrir ta bouche.

Harry fit un geste de la main comme pour dire '' Qu'est-ce que je disais...''

-Tu vas m'en vouloir longtemps ?
-Oui...
-Oh... dis-je en baissant légèrement la tête.
-Non, rectifia-t-il.
-Parfait, alors, dis-je en me servant du poulet.
-Tu vas manger tout ça ? demande-t-il légèrement amusé.
-Oui... C'est problématique ?
-Absolument pas, dit-il en remettant une de mes mèches.

Harry nous fixait la bouche légèrement ouverte. Crétin.

-Quoi ? demandais-je en rougissant légèrement.
-Rien... dit-il en secouant légèrement la tête.
-Tu sais Hermione, tu devrais faire des exercices contre la colère...
-D'accord. Mais, tu viendras, on en a besoin tout les deux.
-Je te suivrais au bout du monde... dit Drago.
-Harry... Tu recommences... dis-je en tournant la tête vers lui.

BANG !
Ils vont vraiment m'empêcher de manger ? Ou quoi ?
Ron cette fois.

-ELLE VA SE FAIRE COURONNER !
-QUOI ! hurlais-je en lâchant ma cuillère.
-Elle... va... ce... faire... couronner dit-il-en respirant assez fort alors qu'il n'avait ''couru'' que dix mètres...
-Quand ? demandais-je
-Deux heures.
-Ça ne se passera pas comme ça ! criais-je légèrement
Je sortais de la Grande Salle, je prenais la direction de ma chambre, puis je transplanais devant le palais. Je vais la... Je n'avais même pas commencé mon poulet...


À cause d'un diadème...Where stories live. Discover now