Chapitre 7

8.1K 310 50
                                    


L'écriture de l'homme qui fait partie de mon passé.

Je serre les points jusqu'à en avoir mal. La rage m'envahit plus à chaque mot, chaque phrase que je lis. Je pensais ne plus jamais entendre parler de lui, mais le destin n'est pas d'accord avec moi apparemment.

-Luxus ? s'inquiète papy.

Je tourne les yeux vers mon interlocuteur. Je suis incapable de prononcer quoi que ce soit.La seule chose que j'ai envie de faire, c'est d'aller le trouver et de le tuer, il ne mérite que ça. Mais même la mort est trop douce pour lui, pour ce qu'il a fait. Voyant mon silence s'éterniser, Erza me pique des mains la feuille que je tiens. Au fur et à mesure qu'elle lit, elle fronce les sourcils. Elle ne comprend sûrement pas pourquoi une telle rage m'a envahit.

-La lettre n'est pas signée, prononce-t-elle soudain après l'avoir lue.

-Je sais qui c'est...dis-je froidement.

Je reprends la lettre des mains d'Erza, en temps normal elle aurait crié mais vu la situation, elle me laisse faire. Je tends la lettre devant les yeux du vieux et après avoir lu, il écarquille les yeux à son tour, ce qui surprend les mages encore présents.

-Ivan ! prononce-t-il avec rage.

-Qui est-ce Maître ? demande Erza perdu, tout comme les autres, sauf moi.

-Mon fils ! on sent de l'amertume dans sa voix.

Papy n'aime pas dire que c'est son fils, tout simplement parce que c'est un monstre. Les choses qu'il a faite sont impardonnables.

-Mais du coup logiquement c'est le père de Luxus alors ? demande à son tour Mira.

Un blanc s'installe, elle a visé juste. C'est mon père, enfin si je peux l'appeler comme ça. J'ai autant de regret de dire que c'est mon père. Je ne l'ai plus considéré ainsi après les événements qui se sont produits. Ce n'est qu'un fou qui mérite l'hôpital psychiatrique.

-VITE, VENEZ M'AIDER ! hurle Wendy en nous interrompant.

Un cri retentit, un cri de pur souffrance, un cri qui fait vraiment froid dans le dos. Nous nous retournons vers sa source.

-LUCY ! hurle Mira pour essayer de la calmer.

Lucy s'est d'un coup mise en position assise en hurlant de douleur, ses yeux sont grand ouverts mais ils sont entièrement blancs, ses pupilles ont comme disparues ! Ses mains sont de chaque côté de sa tête. Elle hurle à s'en déchirer les poumons. Des larmes, sûrement de souffrance, coulent à flot de ses yeux blancs. Cette image fait vraiment peur.

-Wendy, qu'est-ce qu'il se passe ?! crie le Maître.

-Je...je ne sais pas, sanglote-t-elle, elle s'est relevée d'un coup !

Son nez commence à saigner, la panique gagne Wendy qui ne sait plus quoi faire, tout le monde est paniqué. Pourquoi réagit-elle ainsi ? On dirait qu'elle est consciente mais elle ne l'est pas. Elle est dans un état second. Si elle continue ainsi, elle va finir par faire un arrêt cardiaque. Wendy essaye de la secouer avec l'aide de Mira, chacune d'un côté du lit. C'est sans succès, elle continue de se déchirer les poumons.

-LUXUS ! m'appelle Wendy, donne lui une décharge ! 

-Quoi ? m'opposé-je, mais tu es fol...

-Fais-le ! m'ordonne-t-elle toujours paniquée, juste une petite.

Je ravale difficilement ma salive et m'avance vers le lit où se trouve Lucy, qui hurle toujours aussi fort, elle à l'air de tellement souffrir, le plus troublant, c'est ses yeux blancs, mais où sont passées ses pupilles ! Une fois à côté d'elle, je mets ma main sur son épaule et regarde Wendy pour qu'elle soit bien sûre d'elle. J'ai peur de lui donner une trop grosse décharge d'électricité et, par conséquent, arrêter son cœur.

Qui l'eût cru ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant