A lire avec Nightcall de London Grammar en média.
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J'écris ces mots perdus dans le soir, Pendue à l'encre sauvage,
Des nuées acerbes et éparses,
Percent, fébriles à travers les pages.Le manque est une mer de lunes,
Baignant dans un halo de fièvre ;
Des perles oblongues glissent le long des dunes,
Implorant la tiédeur de l'oubli.La lumière diaphane enveloppe nos corps,
Là où les esprits fendus transitent par milliers,
L'inconnu fait naître l'espoir,
Alors même,
Que les âmes fatiguées se jettent du pont des soupirs.Amazone,
La quête de l'amour vrai entrevoit une immensité de détresse,
La solitude obscène erre sur les cadavres affables,
Du parfum de nos romances.Les mémoires ont le souvenir,
Des guerres, là où l'Histoire les a classées,
Pourtant perpétrés ; les massacres,
Scindent nos terres, en paysages de cendres,
Là où la mort s'est imprimée à jamais.Que n'ai-je sinon la démence d'une poésie ?
Qui s'offre à l'aube, chantant la vie,
Malgré les peines immuables,
Le chaos d'un monde, qui pleure,
Misérable et miséreux,
Dans la torpeur des nuits.
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Vers funambules
Poetry[Recueil de poèmes] Certains vers restent toujours en suspend, ils dansent en rythme entre les silences, éternels funambules, ils vivent au rythme du vent, ignorant tout du temps qui s'écoule.