4. Des explications

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Il se met à côté de moi et commence à parler.

- Sara, je m'excuse. J'aurai du réagir, mais je ne savais pas comment, surtout en début de saison.
- C'est normal, je suis arrivé dans ta vie tellement vite.
- J'ai jamais connu ça être en pension. Laisse moi me faire pardonner.
- Je ne veux juste pu que ça arrive, si il y a un problème on s'en parle et on régle celà ok ?
- Oui pas de problème.

Il me sourit et ouvre ses bras, en guise de pardon. Je m'avance tranquillement pour me mettre dans ses bras J'ai la tête contre son torse. Aucun son ne sort de nos bouches. Je profite de l'instant présent.

- Allez les amoureux, on s'en va

Je lève la tête, Olivier vient d'arriver. Je le lui lance un regard foudroyant.

- il est juste jaloux, ne t'en fait pas
- il ne devrait pas, je portais son chandail à la partie.
- bon ok c'est beau. On va aller se coucher là. Nous mentionne Oli

Nous embarquons dans l'auto et partons vers la maison. Arrivé à la maison je souhaite bonne nuit aux garçons et je me dirige vers ma chambre pour me préparer à dormir.

Samedi, 9h30

Quand je me réveille, les gars sont déjà partis à l'aréna pour leur entrainement du matin. La game d'aujourd'hui est à 16h, mais je dois y être pour 14h pour faire un peu de ménage à la boutique souvenir. C'est une partie hors-concours, mais les Saguenéens ont gagné la coupe du président la saison dernière alors les articles des champions seront assurément très vendeurs auprès des partisans.

Je monte au rez-de-chaussée pour déjeuner avec mes parents.

- penses-tu que Oli pourrait te ramener après la partie ? Me demande ma mère
- oui, sinon je demanderai à Alexia
- tu vas fermer la boutique alors on ne veux pas t'attendre.
- c'est correcte, mais étant donné qu'ils sont en congé demain, on va peut-être aller souper.
- Si Alexia y vas avec vous c'est correcte, je ne veux pas que tu sois tout seule avec les gars.
- Papa, je n'ai pu 13 ans
- elle est rendu assez vieille. Ajoute ma mère. De plus même en étant en congé ils ont un couvre feu a 22h.

Je regarde mon père en souriant.
- amuse toi bien alors

《 14h, à l'aréna 》

Je suis dans la boutique derrière le comptoir et je fais quelques papiers. Les portes ouvrent à 15h. J'entends l'équipe courir et faire leur échauffement hors-glace. Ils passe en avant de la boutique quand ils font leur course. Quelques un d'entre eux m'envoient un signe de la main. Dix minutes passent et j'entends quelqu'un entrer

- Salut. Me souris Oli
- Salut.
- Tu viens manger avec nous?
- Non, j'ai du travail à faire. Je dois mettre tes chandails tout beau. Je le regarde en riant
- Tu n'a même pas besoin, les filles voient mon nom ou mon numéro et ils me trouvent déjà beau.

Il me sourit en me faisant une grimance. Oli repart aussi vite qu'il est arrivé pour rejoindre les gars.
Je décide d'aller me promener un peu avant que les portes ouvrent. Je passe près des vestiaires et au loin je vois Nick et Gabryel. Ils marchent vers moi. Je remarque que Nick a un biscuit dans les mains. Quand les gars arrivent à ma hauteur, je vole le biscuit à Nick et me sauve un peu plus loin.

- Tu es sérieuse Sara? Me crie Nick

Je prends une bouché de son biscuit et je tourne la tête vers lui. Ça ne prend pas deux secondes qu'il est déjà à côté de moi.

- Redonne moi le
- Viens le chercher. Je le fixe dans les yeux.
- Joue pas à ça avec moi.

Je me rapproche de lui. Il mesure 6' alors c'est quand même intimidant du haut de mes 5'5.

- Sinon quoi
- Tu ne veux pas savoir. Me chuchotte Nick au creux de mon oreille en me tenant par la taille.

Je me surprends à frissonner au son de sa voix si grave. Je dois me ressaisir. Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit que j'entends quelqu'un crier.

- Strome dans le vestiaire. Et toi je t'ai à l'oeil. Olivier me pointe du doigt
- Oui oui Oli.
- Je suis sérieux. Me dit-il sans broncher et sans aucun sourire.

Je retourne à la boutique.

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La 3ième période finit dans a peine deux minutes. Les sags gagnent 2-0. Je me dirige vers la boutique. Charles, l'autre employé s'en occupait pendant les périodes aujourd'hui. Pour l'instant nous sommes que deux à la boutique. Charles et moi. On s'entend très bien ensemble.

- Tu peux t'en aller si tu veux, je vais fermer. Me mentionne Charles
- Il faut que j'attende les gars alors ça va.
- alors je te laisse et on se voit à la game d'ouverture.

Quelques partisans sont venus acheter des articles. Je ferme la boutique et pars attendre les gars dans le hall. En ayant 16 ans, je connais quelques gars de mon école qui sont en essaie dans les autres équipes. Ce soir, dans l'équipe de Baie-comeau, mon meilleur ami y jouait. Je vois arrivé Félix dans le hall. Je le connais depuis le primaire. Il me salut et on parle avec ses parents. Je vois Nick passer à côté de moi avec d'autres gars de l'équipe

- Je crois qu'au regard du petit Strome, il t'aime bien.
- Il me connais à peine.
- Je m'avancerai pas là dessus mais il te regarde beaucoup. Me fit remarquer Félix

- Touches pas à ma soeur toi.

Charles et moi on se retourne, Olivier arrive vers nous. Les gars se saluent et parlent de la game.
Par la suite, Oli et moi on se dirige vers le resto, la moitié de l'equipe est là.

La soirée se passe très bien, sauf peut-être l'intervention d'Oli quand il m'a vu parler avec Nick et qu'on riait un peu trop ensemble.
Je vais devoir parler à Olivier car il n'a jamais été autant protecteur envers moi.

《 à la maison 》
On entre à la maison. Je me dirige vers ma chambre mais j'attends que Nick parte vers la sienne pour me diriger vers celle de Demers.

- Pourquoi tu me protège autant? Lui demande en entrant
- Tu n'as pas le droit de tomber amoureuse de lui
- Inquiète toi pas pour moi voyons. Tu as peur que je t'oublie. Je le regarde en souriant
- J'ai peur de devoir te ramasser en pleure dans ton lit.
- Je suis grande maintenant
- Je sais, mais pour moi tu es encore une petite fille. Et je tiens beaucoup à toi.
- Je le remarque. Allez bonne nuit

Oli me donne un bizoux sur la joue et je vais dormir en rêvassant à ce monde si grand que je ne connait pas. Ce monde qui je dois l'avouer me fait peur. Olivier a peut-être raison en me disant qu'il ne veux pas que j'aille de peine.

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