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Nowbrigde, Lousiane

- Allez ! S'il te plaît Louis, lui supplia la jeune Haylen dans un français parfait.

- Ne pense pas m'amadouer en me parlant en français jeune fille, se tourna-t-il vers elle.

- J'ai tellement envie d'aller dans le Bayou.

- Elliot nous a avertit de ne pas y aller.

- Cependant père n'est plus de ce monde, nous pouvons donc...

- Ne pas y aller, la coupa-t-il. C'est dangereux.

- Nous y allons avec Cécile et Martin et nous sommes toujours ici, puis j'ai tellement envie de montrer notre endroit secret à Abigail et toi, souriait-elle. Puis je ferai ce que tu me demanderas !

- Tout ce que je te demanderai ?

- Tout, tendit-elle son petit doigt.

- Très bien, noua-t-il le sien à elle.

- J'ai tout préparé, tu peux aller la chercher, je vous attends à l'entrée de la ville, partit-elle vers la cuisine.

- Tu avais déjà tout organisé.

- Oui, s'écria-t-elle en riant.

Haylen était comme convenue à l'entrée de la ville avec son panier, elle le tendit à son frère qui le prit en soufflant.

- Tu es sûre de vouloir venir ? Demanda-t-il a sa fiancée.

- Louis, je suis enceinte, tout va bien se passer, souriait-elle.

- Très bien, allons-y, s'impatienta-elle.

Le petit groupe marchait depuis déjà une bonne heure, s'arrêtant pour parler des fleurs qu'ils trouvaient ou pour laisser Abigail se reposait.

- Nous sommes bientôt arrivés ! S'écria excitée l'adolescente. Cependant, j'aimerai faire mes besoins.

- Nous allons t'attendre.

- Non, avancez, je n'en ai pas pour longtemps, continuez tout droit, puis à l'arbre rouge, tournez vers la gauche.

Les fiancés se regardèrent puis reprirent la route comme elle leur avait indiqué. Ils s'arrêtèrent 30 min plus tard devant l'immense ravin qui était devant eux.

- Nous nous sommes trompés, je pense, regarda-t-elle Louis.

Il souffla et posa le panier par terre.

Haylen remit sa robe convenablement puis reprit la route. Elle se stoppa en découvrant un jeune homme devant elle. Elle recula, effrayée, en remarquant sa bouche et ses habits couvert de sang.

- Qui êtes-vous ?

- Ton pire cauchemar, forma-t-il un sourire narquois.

Il s'approcha rapidement d'elle et planta ses crocs dans la chair de son cou mais il se stoppa en écoutant les paroles de la jeune fille.

- Qu'as-tu dit ?

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