chapitre 2

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Un jour, j'achetais du poisson braisé chez une femme du quartier, qui le faisait pas très loin de la maison lorsque, je l'ai aperçu, lui, accompagné d'une de ses magnifiques proies comme toujours.
Comment vous le dire? il avait cette faculté, cette aisance, à bien les choisir. Les critères pouvais être :
Jeune, belle, de belles formes, un excellent entretien à vus d'œil.

Bref des filles qui avaient tout pour plaire.
Et c'était le cas de celle ci aussi, je dirais ... Hummm la douzième depuis le temps que je observais.

Mais on dirait que pour lui elle n'existait plus tellement il me relookait toute les 5 minutes. À un moment, il m'a fixé longuement avant détacher son regard pour enfin accordé un peu de son attention au petit criquet qui n'arrêtait pas de gesticuler à coter de lui. La pauvre!

J'avais la chair de poule, car il avait un regard de gros pervers assez terrifiants. On aurait dit celui du Terminator, là, face à vous, prêt à vous achever. La FROUSSE!!!
Le pire c'était que, même la vendeuse l'avait remarquée et s'hattait à terminer ma commande le plus rapidement possible.
Il m'a lancé un dernier regard, alors je me suis tourné vers la commerçante dans un style " je ne te calcule même pas" et lui il m'a sorti un :

- ça vas-toi ?

Je me tourne étonnée genre " c'est à moi que tu parles". Comme il avait un regard assez interrogateur et très fixe sur moi, je lui ai répondu :

- oui je vais bien ! ( J'avais fais exprès de ne pas donner de suite à cette conversation de manière à ce que le message passé parfaitement. Mais on aurait dit que ce gros porc ne savais pas lire entre les lignes, ou du moins, n'étais pas du genre à abandonné du premier coup. Effectivement avant cette scène il avait déjà essayé plusieurs approche mais celle ci était là plus claire, la plus visible, avec un message qui passait clairement. Dans son élan il a poursuivi :

- pour quoi tu ne me salues jamais ? ( Il aurait fallut que vous puissiez voir la pute juste à côté de lui, comment elle avait attaché sa bouche de maquereau et elle me regardait comme si elle et moi vendions le piment dans un même secteur).
Et lui là qui continue à me vex ( m'énerver) avec ses longs discours de mature, le bon samaritain toujours prêt à aider son prochain. Oh la la, qu'elle bonté cet homme, un véritable ange. Sérieusement, regarde moi bien là, j'ai l'air d'être un tout petit peu intéressée?

- tu sais je suis un tonton gentil hein, il faut me saluer ! ! !( c'est ça même, tonton gentil mon œil ouais...)

- si tu as des problèmes il faut me dire hein, je vais t'aider ! !( il joue à quoi lui . ? Tonton gentil, je t'ai vu venir de loin et je ne vais pas tomber rassure-toi je suis un rock. #filleforte)"

Il a continué à me poser des questions idiotes pendant que la dame tardais de plus en plus à me servir. Cest comme si, elle se servait de nous comme d'un divertissement. Se disait elle être en face de l'une de ses novelas à l'eau de rose où Fernando sort avec Paola mais convoite Alexandra.(décidément pas de bol je vais continuer à suivre ses betises).

Au fil de la conversation, je me suis rendu compte qu'il s'intéressait plus que tout à moi, surtout qu'il avait remarqué chaque petits détails de ma personnalité, de mes habitudes.

Bref il m'avait littéralement stalké en douve. Et si l'autre idiote avait un tout petit peut essayer de réfléchir au lieu de chercher à se faire baisser pour avoir le dernier iphone, elle aurait sût qu'il me draguait discrètement.
Mais il se peut que depuis le départ du bon sens il n'y ait plus d'habitants dans cette grosse tête.

De toute façon on m'avait enfi servi, alors je pouvais me sauver. (alleluia!)

après 3 min de marche, je me suis retrouvée devant mon portail. Je l'ouvre et c'est le bavardage à Christine qui m'accueille comme à son habitude.
Cette femme va finir par avoir un Avc et je ne c'est comment, mais elle finira par me le transmettre.
PS : Christine c'est ma belle-mère. Entre nous ça devait être méchante sorcière de l'ouest mais en beaucoup plus moche.
Je ne la calcule même pas du haut de ses 1m60 pour 97 kg, le tout décapés.
je pose son plat et vais dans ma chambre ( vous avez cru que c'était pour moi? ah non, nous on consomme la sauce d'arachide avec le riz).
Dans la maison nous sommes 3, Christine, ma cousine et moi.

Lorsque j'entre dans la chambre, y'a ma cousine qui était déjà posé, du coup je lui raconte tout ce qui s'est passé avec le vieux crapaud là, et on ses mise à rigoler de ses exploits de dragueur avant que chacune ne retourne à son occupation.
Plus tard, je me suis mise à texter un tout petit peu avec des potes sur WhatsApp avant de dormir.

On peut dire que ce jour là, la journée avait été assez mouvementée mais ce n'est qu'une introduction, le meilleur reste à venir car ce monsieur au ventre présidentielle avait bien plus d'un tour dans son sac.

Ce fut un très grand adversaire je vous l'avoue mon père.

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Vendre du piment : au Cameroun, façon commune de dire qu'une femme ou jeune fille se prostitue.
Stalké du verbe Stalker: anglicisme utilisé pour décrire une personne qui espionne une autre.

Luna : chronique d'une nymphomaneOnde as histórias ganham vida. Descobre agora