huit

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MAISON CARLOS

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MAISON CARLOS

OMNISCIENT

17 MAI 2014

20h02





L'équipe de West Ham battait les records pour un club de Londres. Ils couraient comme des dieux sur le terrain et se faisaient de superbes passes, très peu de ballon perdus. Les joueurs de l'équipe adversaire avaient beaucoup de mal. Ils n'en pouvaient plus, ils étaient à bout. L'arbitre sifflait souvent pour des fautes non voulues. Les remplaçants courraient le long du terrain pour s'échauffer pour un changement de dernière minute. Toutes les fois où ils avaient le ballon, ils n'arrivaient jamais à remonter vers les buts et ils commettaient souvent des hors-jeux ce qui les énervaient encore plus.








Tu es pour qui ? Demanda Carlos, les pieds sur la table basse.

Pour celui qui gagne, répondit amusé le châtain.








Carlos ria face à sa remarque. Il était fou du football, mais le regardait à télévision était toute une autre chose. Il préférait être sur le terrain ou alors être dans un stade, pas devant un écran.








T'as faim ? Questionna-t-il, tournant la tête vers son coéquipier.

Oui, un peu, tu pro... Et buuut !








Il se leva d'un bon, criant et levant les bras en l'air. Il n'avait même pas terminé sa phrase qu'il avait été arrêté par le troisième but de West Ham mis par Enner Valencia. Les joueurs courraient partout sur le terrain pendant que l'équipe de Burneley était encore plus dépitée. Ils étaient à domicile, chez eux et se prenait un trois zéro en pleine face alors qu'il restait trente minutes de jeu. Ils étaient fichus. Il leur fallait un petit miracle pour remonter au score ou prendre l'avantage.

Le tatoué avait vraiment de la chance que sa bière soit vide, car elle se serait renversée et le liquide se serait déversé sur son tapis de salon. Le Mexicain était heureux pour ce but, mais était beaucoup moins excité que son ami. Ce dernier se rassit et reprit ses esprits.








Oui donc, tu disais, il réfléchit deux secondes, ah oui, n'importe, on mange ce que tu veux.

Des pizzas ça te va ?

Comme d'habitude, steackoeuf pour moi.

Comme d'habitude, sourit-il, partant téléphoner à la pizzeria.








Une steackoeuf avec de la sauce tomate, steack hachée, deux œufs, du poivron et des olives. Il prenait constamment la même chose, ne prenant plus la peine de chercher quoi manger comme saveur. Quand Carlos appela la pizzeria, le vendeur l'appela par son prénom. Ils étaient de très bons consommateurs de pizza et ils allaient toujours chez le même, et ce, depuis des années.

SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant