Mauvais numéro 3

Le 10 Juillet 1/2

00:00, Mon téléphone Flash.

C'est Zayn qui m'appelle, je réponds.

-Allô ?

-C'est Zayn.

Cette voix putain. Elle me manque tellement. Dans mon cerveau pas plus gros qu'une noix tout se bouscule, je remet tout en questions et s'il m'appelait pour me dire "mdr, on t'as bien eu, t'as vraiment cru que j'allais tomber amoureux de toi?"
Le stress est à son maximum à ce moment là, et ma gorge se serre.

-Oui?

A mon ton il doit comprendre que je suis stressée, les mots on du mal à sortir de ma bouche.

- Je ne te dérange pas?

J'ai envie de lui répondre "Non patate, j'attends ton appel depuis bien trop longtemps!"
Mais à la place un simple

-Non pas du tout...
Sort de ma bouche.

Maintenant, je vais passer pour la fille fragile, super !

-Je voulais te parler d'un truc.

Mon dieu, mon coeur bat la chamade, il manque d'exploser plus de 3 fois! Mais je reste stoïque enfin j'essaie.

-Oui...Je t'écoute ?

-Loreen et les mecs t'on appeler non?

- Oui..et?

-Et j'aimerais bien qu'on en parles. Descend.

-Descend? Comment ça ?

Mon pouls s'accélère rien qu'à l'idée qu'il soit là, en bas... Mais je préfère obtenir confirmation...

-Vient m'ouvrir la porte si tu veux bien.

Alors, il est vraiment là ?Non mais c'est une blague, je ne rêve pas?! Tout est beaucoup trop rapide, ma tête ne suit plus, en même temps je n'ai qu'une envie c'est d'ouvrir cette fichue porte et de lui sauter dans les bras mais d'un autre coté j'appréhende... Je flippe tellement que je raccroche, je m'assois au bord du lit, les coudes sur mes cuisses, et prends la tête entre mes mains. Je prends 3 minutes environ pour me dire que je vais descendre, et lui ouvrir. Mais j'ai tellement peur de ne voir personne, et de me dire que je suis trop idiote d'être allée lui ouvrir la porte alors qu'il n'y avait personne, j'espère tellement que ce soit vrai!
Je déicide alors de prendre mon courage à deux mains et choisis de descendre, sous mes pieds j'ai l'impression que les escaliers se déforment, j'ai les jambes qui flagelle, elle ne vont pas tenir le choc. Arrivée devant la porte je prends une grande inspiration et me décide enfin à ouvrir.

-Salut.

Je reste muette, aucun son ne sort, même si intérieurement je hurle. Je n'arrive pas à répondre.
Il n'a pas changer, il est tellement beau...
Comme il voit que je ne réponds pas il enchaîne directement la conversation.

-On peux parler ? Enfin, je veux dire, tu es seule ? Je ne te dérange pas?

Toujours dans l'incapacité de lui répondre avec des mots je me contente de lui faire un non de la tête.

-Non tu n'est pas seule? Ou non je ne te dérange pas ?

-Tu ne me dérange pas.

Je retrouve enfin de la voix, et j'arrive à aligner des mots. Je réalisé qu'il ne va pas rester dehors.

-Entre.

Il a l'air surprit mais agréablement. J'ouvre alors la porte en grand afin de le laisser passer.
Je lui fais un signe de la main pour qu'il aille s'installer dans le canapé. On s'y installe tous les deux, il a l'air gêné, c'est à peine s'il touche le canapé, pour ce qui est de moi je m'assois en tailleur, entre nous il y a bien la place d'une personne.
Il décidé de brisé le silence et commence.

-Désolé, je voulais m'excuser pour m'être comporté comme un con et puis... pour ce que les autres ton dit...

Il va quand même pas me dire que tout est vrai là ? Si?

-Je tiens à te prouver que c'est pas des conneries et que je compte me rattraper. Tu es d'accord ?

- Je sais pas trop quoi te dire, mis à part que je ne m'y attendais pas du tout..

-C'est un oui?

Je veux lui donner une autre chance, après tout il a l'air vraiment sincère.

-Oui.

Il baisse la tête pour cacher son sourire.

-Bon, tu dois être fatiguée, je vais te laisser.

-Euh... D'accord. Toi, tu dors où ?

-En réalité je ne sais pas, mais je pensais prendre une chambre d'hôtel.

-Tu veux rester ?

Oh mon dieu, pourquoi j'ai dit ça??

-Non cette fois je veux faire les choses bien et correctement.

Il m'embrasse alors sur le front et s'en vas, il se retourne au dernier moment pour me dire :

-Je passe te prendre à 10h00 pour le petit déjeuner.

Suite à quoi il ferme la porte. Je décidé de retourner me coucher, me lit me parait être un nuage et c'est des rêves plein la tête que je m'endors, je suis aux anges.