Tes mains sur mon corps.

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-Otabek !

-Qu'est-ce qu'il y a Yuri ? Me demande-t-il calmement de notre canapé.

-Je...

Je viens seulement de réaliser la raison de ma pulsion de colère. Je n'allai pas sérieusement dire mon problème à voix haute...? Les mots m'échappent malgré moi.

-Je veux que tu me touches !

-Huh?

Il me regarde dubitatif. Je dois dire que mes joues surchauffent et que je ne réalise pas bien mes paroles. Mais je continue même malgré l'embarras qu'elles me causent.

-C'est vrai ! Tu...Tu ne m'as pas pris depuis une semaine ! Je veux plus que de simples câlins sous la couette avant d'aller dormir ! Et même si j'ai méga honte de le dire, je veux te sentir...en...moi...

La fin de ma phrase n'est plus qu'un souffle. Mon Dieu, j'ai vraiment dit ça ? Je relève la tête vers lui et je croise des émotions nouvelles qui se mélangent dans ses yeux. De l'hésitation, du désir, des questions aussi, et de la...De la fierté ? De la fierté ? pourquoi ça ? Quoiqu'il en soit, je cours m'enfermer dans la salle de bain. Je n'en peux plus, c'est trop embarrassant d'être devant lui après ce petit speech imprévu de ma part.

-Yuri !

Cette assurance que j'ai sur la glace, j'ai l'impression de l'avoir complètement perdu en cet instant. Il va me prendre pour un obsédé !

-Chaton ? Tu veux bien sortir ?

-Non ! Tu dois me prendre pour un pervers ! Je...Arg! Laisse-moi ! Je ne veux pas parler ! C'est trop gênant...

-C'est gênant pour moi aussi de parler avec une porte Yuri...Pour te dire, je ne te prends pas de tout pour un pervers. Moi aussi, je veux plus que des câlins, mais j'avais peur de te dire que j'avais des...Des fantasmes. Quand tu m'as avoué ça, je...Je ne sais pas mais une sorte de fierté m'a prise car c'est de moi dont tu as envie. Bref, est-ce que tu veux bien sortir pour que je te montre quelque chose?

J'ouvre la porte hésitant. Il me tend la main que j'attrape et me conduit sur la chambre. Sur le lit il y a plusieurs chose : Un vibromasseur, du lubrifiant et un gode.

-O-Ota ?!

-Ne panique pas. J'ai acheté ça en secret parce que je voulais les utiliser sur toi mais je n'ai pas osé t'en parler...Si tu es d'accord, on pourrait peut-être...

-Essayons.

-Tu es sûr ? Je ne veux pas te presser. Nous pouvons y aller doucement et...

-Otabek.

Je me tourne vers lui et attrape son col dans ma main. Je me hisse sur la pointe des pieds en le collant au mur.

-J'ai été privé de toi pendant une semaine. Alors tu vas me prendre ! Ce soir, je suis ton jouet. Alors tu vas utiliser ça, dis-je en indiquant les objets sur le lit, sur moi. Si ça ne me plaît pas, je te le dirai.

-Yuri...

Il me caresse les cheveux et m'embrasse rapidement.

-Déshabille-toi et allonge-toi sur le lit chaton.

Je m'exécute et me retrouve donc nu sur le matelas. Otabek enlève juste son t-shirt noir et garde son jean. Ce qui le rend atrocement sexy. Il dépose le gode sur la table de nuit mais garde le vibromasseur ainsi que le lubrifiant qu'il pose à côté de lui. Il vient m'embrasser dans le cou, laissant quelques marques au passage. Il remonte et suit ma mâchoire et dépose un baiser au coin de mes lèvres. Il embrasse mes deux joues chacune leur tour, puis un furtif bisous sur le bout de mon nez. Enfin, il embrasse mes lèvres. J'introduis aussitôt ma langue dans sa bouche et suçote sa langue douce. Il gémit et descend sa main sur mon pénis. Il caresse mes bourses de ses pouces, puis prend la base dans sa paume. Il descend en laissant un long filet de bave en plein milieu de mon torse et donne un coup de langue sur mon gland. Je courbe le dos pour obtenir plus mais il recule en même temps avec un sourire pervers. Il lèche toute la longueur et descend ensuite plus bas. Sur mon intimité. Il passe plusieurs fois sa langue dessus avant de la rentrer en moi. Je trouve ça un peu dégoûtant. C'est par là que je...Mais je ne dis rien. Ça fait tellement de bien. Je n'arrête pas de me tordre dans tous les sens tellement sa torture est divine. Il la sort pour la rentrer à nouveau et en remue le bout à l'intérieur. Il s'arrête alors et prend le lubrifiant. Il en étale sur ses doigts et me sourit avant d'en rentrer un en moi. Le plaisir est immense déjà et il l'est encore plus quand il le remue un peu. Il en place un deuxième et je remue un peu les hanches. Je m'habitue vite et gémit quelque peu quand il fait des mouvements de ciseaux.

-Ota~...

Je grimace quand il en rentre un troisième et prends plus de temps pour m'y habituer. Il les enlève et me léche une dernière fois. Il reprend du lubrifiant et en met sur le vibromasseur, qu'il enfonce lentement en moi. Ensuite, quand je suis habitué à la présence instruise, il active les vibrements. Une nouvelle sensation acquiert dans mon ventre. Les multiples frémissements se dirigent tout le long de ma colonne vertébrale, me provoquant des frissons. Et mes fesses en tremblent presque. Le bruit me rappelle horriblement que j'ai quelque chose enfoncée profondément en moi, mais je me reprends. Ce n'est pas la première fois après tout...

Puis cinq petites minutes écoulées après durant lesquels Otabek n'a pas cessé de me regarder avec envie en défaisant son jean qui a fini sur le sol avec les autres affaires. Il me reprend dans sa bouche, rajoutant encore plus de sensation. Il rentre ses joues et ma tête bascule brutalement en arrière. En même temps, il ressort le vibromasseur et le rentre de nouveau en moi. Je tire sur ses cheveux et griffe son dos devant tant de plaisir. Je me sens si vulnérable et si désirablement bien.
Après une quinzaine de minutes exquises et agités, je jouis en lui, ne pouvant plus me retenir. Il avale ma semence et retire le vibromasseur entièrement, l'éteint et le pose sur la table de chevet.

-Je crois que tu es assez préparé maintenant, dit-il avec son sourire narquois.

Il m'embrasse et je goûte mon propre goût. C'est ça alors ? Je le plains...C'est horrible comme goût.
Il enfile une capote et s'enfonce brutalement en moi. Je ne m'y attendais pas et enlace directement mes bras autour de son cou. Il va et vient en moi durant de longues minutes, différent la vitesse et m'empêchant de jouir.
Il prend le gode et crache dessus avant d'étaler sa salive tout le long. Il enfonce le gode en même temps que sa propre verge. Mes parois s'écartent et se referment puis accueillent de nouveaux les corps étrangers. Toutes mes émotions se mélangent et je ne suis plus qu'un corps en extase parcouru de frissons. Je pousse des cris pas très viriles et très forts. Si forts que j'ai peur que toute la ville les entende mais je ne peux les retenir.

Vu l'expression d'Otabek, je devine des milliers de sensations qui le parcourent aussi, mais plus particulièrement l'envie, le plaisir et le désir.

Au moment où je me sentais venir, il arrête tout mouvement. Il repose le gode sur la petite table et me soulève sous les fesses. Il me claque au mur et me pénétre à nouveau. Il m'empile de haut en bas sur lui en me retenant sous les genoux. Je m'accroche à ses épaules et colle ma tête au mur. La sensation de brûlure dans mon dos n'est rien comparée à l'écartélement violent au niveau de mon entre jambe. Encore une fois, lorsque je me sens venir, il se détache de moi. Il me pose au sol et me retourne. Je colle mes paumes au mur et lève les fesses en devinant ce qu'il veut. Il passe une main sur mon épaule et l'autre à ma taille et me pénétre encore et encore. Il ne se lassera donc jamais ?

Il caresse mon dos, suivant la courbe de ma colonne vertébrale et revient sur ma taille avec ses deux mains. Il choisit le rythme qu'il veut. Un rythme lent. Très lent. Une torture. Et j'aime ça. Je me mords les lèvres en me retenant de hurler de plaisir. Puis le rythme devient de nouveau rapide. Et ce fût la libération, il nous laissa enfin venir ensemble. Il jouit en moi tandis que ma semence blanchâtre retombe sur le sol. Il se retire et jette la capote dans la poubelle de la chambre. Il me retourne et me prend dans ses bras. J'enroule mes jambes autour de sa taille et il me dépose sur le lit. Il nous recouvre des couvertures et je me laisse le temps de bien revenir sur terre avant de lui dire :

-Tu nettoieras. Je n'ai jamais dit que j'étais d'accord pour le mur, alors tu assumes.

Il éclate de rire et m'embrasse sur la joue.

-Yes, my little prince.

En voyant qu'il ne bouge pas, je rajoute :

-Maintenant. Ça va tâcher sinon...

Il soupire et sort du lit. Il vient de mon côté, me caresse les cheveux et embrasse ma tempe.

-Tout ce que tu voudras chaton.

Il s'en va et je m'endors paisible.

Recueil de fanfictions Yuri!!! On IceWhere stories live. Discover now