Cher Journal

Chapitre Quarante et Un: mardi 14 février

Cher journal

Hier soir c'était vraiment, vraiment dur. Avec maman on a parlé, on s'est énervé, on a pleuré. Maintenant je suis juste soulagée.
Ça a été difficile de tout lui dire mais je me sens tellement mieux maintenant. Comme si le poids qui m'écrasait la poitrine s'est allégé pour me permettre de mieux respirer.
J'ai été tellement bête de ne rien dire depuis le début. Je me rends compte que j'aurais dû parler avec maman dès le premier problème que j'ai eu.
Comment j'ai pu croire qu'elle ne m'aurait pas comprise? Ou qu elle n'allait pas m'aider?
Je vais essayer de retranscrire notre conversation, ou plutôt ce qui m'a le plus marqué:

Maman: Alors Mattie ? Qu'est-ce que tu ne veux pas me dire?
Moi: Rien maman laisse tomber.
Penny: Non Mattie ce n'est pas rien. Si tu ne lui dis rien c'est moi qui le ferai.

Je la regardais un peu méchamment qu'elle comprenne qu'elle devait se taire mais...

Maman: Bonsoir. Excuse-moi mais, qui es-tu ?
Moi: C'est Penny. C'est... C'est mon amie maman.

Penny me lança à son tour un regard que j'eu du mal à comprendre.

Maman: Très bien. Il y a clairement un problème. Que quelqu'un m'explique ce qui se passe. Et je préférerais que ce soit toi ma puce.

Je pris une grande inspiration. Que faire? Dire la vérité ou inventer un mensonge plausible et pas trop grave pour qu'on passe à autre chose... Avec Penny en face de nous c'était pas possible. Peut-être que c'était l'heure pour la vérité d'éclater.

Moi: Je... Je suis un peu la cible des railleries à l'école.
Penny: Non, c'est plus grave que ça. Mattie se fait harceler.