Chapitre 14

Depuis le début
                                    

- Pourquoi tu n'irai pas prendre une douche ? Lui proposa Érine en changeant de sujet.

-Tu insinue que je pus ? Répondit-il sarcastiquement.

«Il m'énerve se type». Tristan prit une crêpe et la bouteille de Yop puis monta à l'étage prendre une douche.

-Il passe une soirée chez moi et il connaît ma maison mieux que personne ! Pensa Érine à haute voix, heureusement que maman ne rentre pas le week-end...

Elle prit les dernières crêpes - car ils en avaient mangés pendant leur conversation et se mit devant la télévision qu'elle alluma.

- Bienvenue à l'édition de 9H, nous somme le 26 février et...

Érine éteignit. Elle n'aimait pas la tête de se présentateur. « Déjà le 26... c'est bientôt mon anniversaire ! ».

Elle prit la prophétie qui se trouvait sur la table basse et la relue. Plusieurs fois. 

Qui étaient les «douze», les porteurs spéciaux ? Mais quel était leur rôle dans tout ça ?

Érine sortit de ses pensées quand le sonnette retentit. Elle reposa le vieux papier et se leva pour ouvrir la porte. Elle poussa la porte et vit Alizé et Margot avec leur sac de cours.

-Je t'amène t'es cours vu que tu es parti comme une voleuse hier et que tu n'es pas venu ce matin, dit Alizé en lui tendant son sac, tu vas mieux ?

Érine les prit et répondit qu'elle se sentait mieux. Alizé chuchota quelque chose du genre : «Tu me raconteras» ce qui fit grimacer sa meilleure amie. Érine remarqua soudain que Margot avait les yeux grand ouvert.

-Et c'est qui se beau gosse, fini-t-elle par sortir.

Érine se retourna et vit Tristan, torse-nu avec une serviette sur sa tête.

- Personne... soupira-t-elle, c'est un squatteur...

- Un magnifique squatteur, bava Margot qui ne retirait pas ses yeux de son torse.

Les yeux de Tristan se tournèrent vers les trois amies et s'approcha.

- Salut ! Lança-il.

Margot manqua de s'évanouir en voyant ces abdominaux. Érine remarqua qu'il avait une cicatrice au niveau du ventre.

-Margot, Alizé voici Tristan... Présenta Erine.

-C'est donc toi Tristan, dit Alizé avec un grand sourire.

-Ouais, lui répondit Tristan avant de se diriger vers le salon.

Érine s'excusa et prit le cahier que lui tendait Alizé avant de refermer la porte. Elle scruta le cahier rose qu'elle avait des ses mains. Il était écrit dans une drôle de langue. Alizé lui avait expliqué qu'elle devait absolument le lire. Elle lui avait aussi conseillé de lire les dernière pages, elles étaient «Palpitante».

Érine se rendit dans le salon et posa le cahier sur la commode.  Tristan était affalé sur le divan regardant la télévision.

-Tu ne peux pas mettre un t-shirt ? Râla Érine.

-Il est sale, lui répondit-il, il y a de la pâtes partout. Et une tâche de sang aussi.

Érine soupira, c'était bien du sang...

-Et il sort d'où se sang ?

-J'ai sacrifié une chèvre au nom du Dieu Cheval hier soir, rigola-t-il.

L'adolescente éteignit la télévision et lui demanda de la suivre à l'étage. Ils entrèrent dans une chambre au fond du couloir, parfaitement rangée et propre. Érine ouvrit le tiroir à l'entrée de la chambre et prit un haut à manche court blanc qu'elle lança à Tristan. Le t-shirt sentait le propre comme toute la pièce et surtout les draps qui recouvraient le lit.

Les ExclusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant