Célia ne savait plus quoi dire car sa sœur avait raison. Mais c'était le boulot des petites sœurs de rendre la vie pas possible à leurs aînées.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? Questionna leur mère.

Célia fit un sourire narquois à Érine. «Ne dis rien à maman, ne dis rien à maman, pitié qu'elle ne dise rien !» pria mentalement Érine .

- Érine me disait seulement qu'hier elle....

«Qu'elle se taise» supplia-t-elle. A ce moment, la jeune sœur ne dit plus rien, oubliant ce qu'elle voulait dire.

- Oui ? Qu'est-ce qu'il c'est passé hier ? Réclama sa mère.

Célia ne répondit pas. Laissant un énorme blanc. Leur mère, perplexe, jeta un regard à Érine qui haussa les épaules.

- Tu es sûr que tu vas bien ma chérie ? Dit leur mère en posant sa main sur le front de sa plus jeune fille, je vais te faire une tisane d'accord ?

Érine se leva de table, laissant Célia avec sa mère. Cela avait troublé l'esprit de la jeune fille. «Célia est vraiment bizarre des fois...».

Se jetant sur son lit, Érine allumait son ordinateur pour voir les mails qu'elle avait reçue.

4 nouveaux messages.

«Qui ça peut bien être? On m'envoie jamais de mail».

En regardant de plus près, Érine constatait que sa meilleure amie lui en avait envoyés 2.

«Vue que tu ne répond pas à tes messages, je t'envoie un mail. Donc, Marianne fait une fête samedi et bizarrement, tu vas recevoir une invitation, comme moi.

Je voulais donc savoir si tu irais ou pas. Répond vite, c'est dans deux jours.

Bisous, Alizé. »

Après avoir lu ce mail, Érine ouvrit le mail de Marianne qui comme le disait Alizé, l'invitait elle est sa sœur samedi à sa fête. Comme-ci elle allait aller à une fête avec une sœur qui lui gâche sa vie.

Le dernier mail était celui de M. Dominik, son prof de chimie.

«Chère Érine, sache que j'ai pris rendez-vous avec ta mère pour lui rappeler les notes catastrophiques que tu as eu ce trimestre ainsi que pour lui demander comment tu as pu passer en seconde générale avec une moyenne épouvantable.

Cordialement, M.Dominik.»

«En plus d'être chiant en cours, il me fais chier chez moi !». Érine sentait une colère monter en elle. Elle détestait ce professeur, autant que sa prof d'anglais.. Elle en pouvait plus, le monde entier était sur elle : sa mère, sa sœur, ses profs, ... Elle sentit une haine monter de plus en plus.

Elle entendit soudain son armoire s'ouvrir violemment ainsi que sa fenêtre, laissant le vent entrer dans. En tournant son regard vers le miroir à coté des portes de son armoire, il éclata en morceau. S'approchant de ce dernier, elle observa son reflet, brisé. Elle se rappela de tout ce qui c'était passé hier soir : la bagarre des tatoués, le garçon aux éclairs et l'explosion.

Ce n'était pas réel, pour elle ce n'était pas possible. Mais comment expliquer l'état actuel de sa chambre ?

Entendant un bruit venant du couloir, Érine s'empressa de fermer sa fenêtre et la porte de son armoire.

- Érine ? Ça va ? Demanda Célia qui ouvrit la porte doucement.

Surprise du désordre, elle fit attention où elle mettait les pieds.

Les ExclusWhere stories live. Discover now