Sisters ➡ Camren (En Pause)

Ch 11

- Camila attends ! Criai-je avec ma voix la plus matinale qui soit.

Camila n'était pas rentrée hier soir pour mon plus grand malheur. J'avais attendu jusqu'à 5h du matin, avant que je me fasse une idée et que je me résolve à aller dormir, restant tout de même sur le canapé du salon au cas où elle rentrerait dans la nuit. Finalement, je ne l'avais même pas entendu rentrée, et je m'étais réveillée en la voyant accoudée contre le comptoir de la cuisine, me regardant tout en buvant sa tasse habituelle de lait chaud.

Lorsqu'elle avait enfin remarqué que je la regardai, elle a froncé les sourcils avant de se retourner et que je me retrouve ici, assise sur le canapé en essayant d'émerger tout en regardant où est-ce qu'elle aurait pu aller. Je soufflai et me levai avant d'aller dans la cuisine, ne disant bonjour à personne. Luigi préparait mon déjeuné tandis que je cherchais toujours une trace de Camz, en vain. Elle a sûrement dû partir vers les chambres.

Le déjeuné passé, je me dirigeai dans ma chambre en soufflant, ma mère m'ayant interdit d'approcher Camila juste pour aujourd'hui. Je ne sais pas ce que cette dernière lui a dit mais mama a l'air de penser que j'ai recommencé comme avant, même si c'est loin d'être le cas. J'entrai dans ma chambre, me dirigeant directement vers le dressing où j'enlevai mon jean et mon tee-shirt avec lesquels j'ai malencontreusement dormi.

Alors que je jetai mon tee-shirt au sol, un raclement de gorge se fit entendre, me faisant sursauter. Camila était assise sur mon lit, me détaillant du regard ce qui me donnait rapidement chaud. Je me raclai à mon tour ma gorge lorsque je vis ses yeux descendre peu à peu sur mon corps.

- Qu'est ce que tu fais là ? Marmonnai-je lorsque ses yeux rencontrèrent les miens.

Elle se leva du lit et entra à son tour dans le dressing. Ses cheveux gouttaient signe qu'elle venait tout juste de prendre une douche, ses traits étaient vraiment fatigués et ses yeux explosés comme si elle s'était déshydratée à cause de ses pleurs. Elle s'appuya contre une de mes étagères et ses yeux remontèrent aux miens encore une fois.

- Je veux parler, fit-elle, sûre d'elle.

J'hochai la tête et attrapa un tee-shirt au hasard dans mon armoire pour éviter d'être à moitié nue devant elle, bien que je ne sois pas pudique. Elle se retourna et se rassit sur le lit, attendant sûrement que je fasse de même pour pouvoir commencer à parler. Je m'avançai alors à mon tour, mon regard ne quittant pas le sien. Une fois assise à sa droite, elle chercha ma main à tâtons avec la sienne, avant d'entrelacer nos doigts entre eux. Elle baissa la tête, et, sans me regarder, commença à parler.

- Écoute Lauren, lâcha-t-elle faiblement avant de souffler, j-je suis désolée de m'être jetée sur toi l'autre jour, je ne sais.. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, tu étais là, avec ton sourire et tes beaux yeux, et toutes les sensations dans mon ventre aussi, je savais pas quoi faire d'autre. Depuis que je vis ici, je me répète que tu ne m'aimeras comme je t'aime moi, enfin, non, je ne t'aime pas mais, je veux que..

Elle ferma les yeux et souffla bruyamment, pendant qu'elle broyait carrément ma main. Un gémissement sortit d'entre mes lèvres dû à la douleur de ma main, la faisant rouvrir les yeux directement. Elle fit une grimace et mima un léger désolée avec ses lèvres. Je me plaçai devant elle, à genoux, posant nos mains entrelacées sur ses cuisses.

- Je t'aime Camila, vraiment, je sais pas ce qu'il m'a prit de ne pas te rendre ton baiser. Je pensais que ce n'était pas toi, il n'y avait aucune douceur dans ce baiser et ça ne te ressemblait vraiment pas mais lorsque j'ai vu à quel point je t'ai brisé, je m'en suis directement voulue, je te jure. Si je pourrais t'embrasser encore et encore je le ferai, j'ai tellement ressenti de.. de sensations en moi quand tes lèvres tellement désirable ont touché les miennes, et dieu sait à quel point c'est dur pour moi d'admettre ce que je ressens.

Son sourire timide commença à grandir sur ses lèvres, et je m'en voulais déjà de savoir que j'allais la faire moins sourire dans les secondes à venir.

- Mais on ne peut pas faire tout ça Camz, j-je veux dire, on peut pas s'embrasser, agir comme un couple le ferait ou même carrément se mettre ensemble.

Comme ce que je redoutais, son sourire disparu et un début de larme prit place dans chacun de ses yeux. La voir pleurer est presque le pire des sentiments pour moi, c'est insurmontable pour moi de la voir dans cet état à la base, mais qu'en plus le fait que c'est moi qui la fasse pleurer m'anéanti totalement. Ses mains se mirent à trembler violemment contre les miennes et des sanglots prirent place, brisant ce silence long et lourd.

- Camz ne pleu-

- Pourquoi on peut pas hein ?! Je t'aime, je t'aime Lauren bordel, et tu viens de me dire la même chose, alors pourquoi on pourrait pas être heureuses toutes les deux ? Pourquoi il faut toujours qu'au final quelque chose vienne se mettre entre nous ? Tu ne m'as pas approché pendant des années, des années tu m'entends ?! Et maintenant qu'on tombe amoureuse l'une de l'autre, tu veux encore tout gâcher et clairement mettre des distances entre nous ?!

Ses larmes attisèrent les miennes et elles suivirent le même chemin sur mon propre visage. Je m'en voulais tellement, de tout le mal que je pouvais lui faire et de tout ce que j'ai fais pour la rendre triste, mais nous n'avons malheureusement pas le choix.

- On ne peut pas parce que nous sommes soeurs Camila, ça me paraît logique. Tu crois que les gens vont réagir comment si ils apprennent que nous sommes soeurs et pourtant en couple ?

- Alors, il n'y a que ton image qui compte ? Tu préfères gâcher un possible "nous" juste pour ta stupide image ? C'est ça ? Tu es stupide Lauren, vraiment.

Après avoir lâcher mes mains assez violemment, elle partit sans un regard en ma direction avant de claquer la porte derrière elle. Je retombai alors sur les fesses, rapprochant mes jambes que je serrai de mes bras vers mon torse. Y'avait-il un mal à prendre soin de son image ? Bien que je ne sois veritablement qu'une simple lycéenne, gosse de riches. Mais même sans parler d'image ou tout ce qui pourrait s'en rapprocher, nos parents ne l'accepteront jamais, et tout cela pourrait, par la suite, dégénéré à tel point qu'on ne puisse plus récupérer les choses.

Moi qui avait pourtant l'objectif de ne la voir que sourire à longueur de temps, j'ai brisé mon objectif tout comme j'ai brisé son coeur ainsi que le mien par la même occasion.

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Saluuut
Vous pensez quoi de ce chapitre ? Je veux le maximum d'avis et pas de simple "à quand la suite ?", disons que c'est pas très constructif dans le but de mon amélioration 😊

33k les gars, wo, je suis épatée par ce nombre impressionnant de lectures en ayant pourtant que 12 (maintenant 13) parties de publiées, c'est démentiel, vraiment merci

Et donnez moi vos idées, ca pourrait permettre de faire venir la suite plus rapidement si vos idées m'inspirent.

La suite à 150 votes 🙂

2, November.