The night it all went down

51. L'homme retrouvé

Je pense qu'il ne reste plus beaucoup de chapitres. Je n'irais pas au-delà de 60 chapitres publiés, désolée 😕

PDV Élizabeth :

Mon cerveau carbure à toutes vitesses.
Ethan? Ma mère? Son père?
Et si... et si Ethan était mon demi frère?

Ethan me sonde du regard et me dis:

-Je te vois venir ! Ma mère s'appelait Esther Carter, et elle... elle est morte il y a deux ans d'un cancer du seins.

Je vois le mal que ça lui fait d'en parler.

-Je suis désolée... je ne savais pas...

Il garde la tête baissée.
Je m'approche alors de lui, et l'entoure de mes bras. Je pose ma tête contre son torse, et me laisse bercer par le son de son cœur qui bat.

Il enroule finalement ses bras autours de moi et me sert comme si sa vie en dépendait. 

-Tu penses qu'on saura un jour ce qu'il s'est passé?

Il réfléchit, et me répond:

-Parfois la vérité fait plus mal que l'ignorance.

***

-LIZA!

Je me retourne et Heath' arrive en courant. Elle souffle comme un buffle et s'appuie contre moi pour se calmer.

-Je... j'ai... trou... vé...

-Attends, respire. Inspire - expire. Comme les femmes qui accouchent tu vois?

Elle réussit enfin à reprendre son souffle et me dit précipitamment:

-Je l'ai trouvé!

Je fronce les sourcils.

-De quoi tu parles?

-Pas de quoi, de qui!

Et elle me montre un article de journal.

-Tu pensais qu'il était partit. Mais tu n'a pas considéré l'hypothèse qu'il habite encore a Honey Creek!

Je lis l'article de journal.

"Vagues de cambriolage dans le quartier de Branding Street.

Ce samedi, vers 21h30, a eu lieu un cambriolage. La victime, Georges Kirmel, assure avoir vu une ombre se faufiler dans son jardin avant d'entendre sa baie vitrée se briser."

-Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt?!

-Je t'avais dis qu'il te fallait un point de vu extérieur, me sourie Heather.

Je la prend dans mes bras et ferme mon casier.

-Ça te dit une petite virée dans Branding Street?

Heath' rit, et nous partons bras dessus bras dessous, a la découverte de mon passé.

PDV Inconnu:

Je suis assis sur mon perrons, comme toujours. J'observe les gens passer, même si la curiosité est un vilain défaut comme aurait dit l'autre.
Elle me manque parfois. Je n'ai plus personne sur qui me défouler.

Une voiture arrive dans la rue. Je tends la tête pour voir qui est à l'intérieur. Deux jeunes filles, une blonde et une brune, qui regardent partout autours d'elles.

Je sors mon fusil. Ça doit être celles qui m'ont cambriolés.

La voiture s'arrête devant chez moi. Les deux filles sortent de la voiture, tous sourire, et s'apprête à monter les marche de mon perron lorsqu'elles me voient.

La brune pousse un petit cri et lève les mains en l'air, tandis que la deuxième me fixe avec un air grave.

-Georges Kirmel?

-Qu'est-ce que ça peut vous foutre?

-Il y a dix ans, mes parents ont étés assassinés. Est-ce vous qui les avez tués?

Je baisse mon fusil. Je savais que ce jour arriverait tôt ou tard. Je savais qu'Élizabeth Miller voudrait savoir la vérité.