26. Le père psychopathe

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-Il y a de cela douze ans, mon ... géniteur... m'a amené chez des amis à lui.
En réalité, cette famille lui devait de l'argent depuis que le père s'était trouver un mauvais penchant pour le jeux.
Ce jour-là, j'ai été obligé d'y aller avec lui, et je me suis donc retrouvé à jouer avec une petite fille à l'étage, tandis que mon père menaçait ses parents juste en dessous.
Quelques années plus tard, mon père m'a à nouveau amené chez ces gens. C'était un mardi soir.
J'ai attendu dans la voiture, j'ai attendu qu'il ait finit de "punir" ces gens comme il me le disait si souvent.
J'ai attendu jusqu'aux deux coups de feu et au cris qui ont retentis. Je suis sortit en courant de la voiture, et ai ouvert la porte à la volée. Du haut de mes sept ans, j'ai supplié mon père de ne pas tuer cette fille sur qui il pointait déjà le canon de son arme.
J'ai alors fait quelque chose qu'on aurait pu qualifier de courageux, mais qui aurait pu me coûter la vie.
J'ai dis à mon père de me punir à la place de cette fille.
Alors, il m'a ramené à la maison, et il a bu. Il a bu comme jamais il ne l'avait fait, si bien qu'il m'a entaillé l'abdomen si profondément qu'il a fallu qu'il appelle un médecin privé tandis que je me vidais de mon sang.
Et depuis ce jour, il passait ses nerfs sur moi. J'ai compris que mon père n'était pas quelqu'un de bien, mais surtout que c'était le chef d'un gang, et que j'étais destiné à prendre sa place.

Je crois qu'à ce moment là, ma mâchoire s'est décrochée.

-Il y a quelques mois, un journaliste à fait un article en l'honneur des dix ans de l'affaire, et est allé interroger une certaine Élizabeth Miller.
Mon père, parano qu'il est, à cru qu'il était en danger, et a immédiatement voulu envoyer quelqu'un pour la faire taire.
En début de semaine, il a envoyé son larbin, c'est à dire moi, pour te neutraliser.
Il m'a élevé dans la souffrance et l'obéissance, et crois-moi que je n'aurais jamais voulu le décevoir il y a encore quelques jours. Mais quand il m'a demandé de passer à la vitesse supérieur hier, j'ai pas réussi. Je pouvais pas. Comment peut-on tuer quelqu'un pour qui on aurait sacrifier sa vie?
J'ai repoussé l'ultimatum, et hier, le gars que t'a vu, Killian, est allé raconter à mon super géniteur que j'étais tomb... Que j'étais devenu ami avec toi.
Hier soir j'étais à une fête. J'ai bu, et je me suis retrouvé à l'arrière d'une voiture. Ils m'ont emmenés chez mon père, m'ont torturés, mais j'ai réussi à m'enfuir. Voilà, vous savez tout.

Je ne comprend plus.
Les mêmes souvenirs me reviennent en mémoire.
Mon père.
Ma mère.
Un flingue.
Un homme.
Et un coup de feu.
Encore.
Et encore.

Je ne sais plus où je suis, ce que je fais ni même pourquoi je suis encore en vie.

J'aimerais tout oublier.
Qu'on m'oublie.

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Yeeeehhh, I'm back!

Oui, je sais, ce chapitre est court, et au vu du nombre de jours où j'étais absente, vous demandez plus.

C'est pour ça que j'écris deux autres chapitres ce soir et vous les postes soit maintenant soit demain.

À tout de suite, kisssss 😘
C.F.

The night it all went downWhere stories live. Discover now