Seul au monde...

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  Dieu merci, ma famille va sûrement m'aider à éclaircir cela...  

Maintenant, je suis en face de la porte de ma maison, une joie immense me submerge, je vais enfin pouvoir raconter tout ce qui m'était arrivé et pouvoir trouver des réponses.

J'entre calmement pour ne pas alarmer ma mère. En marchant, je sentais une fraîcheur inquiétante, une fraîcheur me rappelant ma terrible aventure. Mais quelle surprise ! La maison était vide ! Totalement vide. La panique me prend, je continue à marcher en direction du salon. À ce moment, je découvre comme meubles, un seul fauteuil posé en direction de la fenêtre. Oulala ! Il y a quelqu'un dessus...

  Bonjour Adam, vous ne m'avez pas laissé le temps tout à l'heure pour me présenter. Je m'appelle Malgos et je suis un démon. Cette phrase était plus qu'assez pour me hérisser les cheveux. Le démon continue son discours d'un temps très détendu : ce que tu avais vu tout à l'heure n'était pas une hallucination ni une vision, c'était la pure réalité, grâce à mon rang dans la hiérarchie démoniaque, je suis en mesure de te procurer quelques-uns de mes pouvoirs, quoi de plus classe que de te prêter mes yeux.

La créature se relève, encore plus imposante, tourne et entame une marche lente vers moi tout en disant ces mots qui allaient bouleverser ma vie.

  Je t'ai choisi pour que tu accomplisses une quête pour moi, je t'aurai constamment à l'œil, je t'observais depuis ta naissance alors tâche de ne pas me décevoir, car sinon, c'est tout ton entourage qui en paiera le prix cher. Je ne veux pas te faire du mal, du moins pour le moment, alors vis ta vis naturellement et je te recontacterai plus tard. Et prends garde, tu ne parleras à personne de ceci, car il n'est pas trop difficile pour nous de les faire tous disparaître. À présent, je prends congé de toi, on se reverra bientôt. Le démon me regarde de ses yeux éblouissants de blancheur, prit mon bras en disant : cela est la preuve de mon existence tâche de t'en souvenir. 

Le démon disparaît en un clin d'œil, je sens une chaleur agréable envahir la pièce, je suis soulagé de ne plus être en sa présence, mais ce qu'il m'a dit résonne toujours dans ma tête, " je te recontacterai plus tard" si seulement, c'était qu'un rêve, mais une deuxième fois la marque est là pour me prouver le contraire.

La maison est redevenue normale, j'entends jouer mon frère et ma sœur à l'étage, ma mère me lance de la cuisine : Adam, c'est bien toi ? Oui, maman est mon unique réponse. J'ai plus la force de parler, je ne veux que dormir pour le moment. Je pense sans cesse, personne ne sait rien de ce qui m'arrive et je ne peux en parler à personne, je suis bien seul au monde...  

L'œil qui voit le mal...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant